Un remarquable dynamisme préside au développement de la recherche, de la formation et de la vulgarisation agricoles. Inauguration à Zurich-Reckenholz (recherches agronomiques), premières études scientifiques à Tänikon (TG) dans les domaines de l'économie d'entreprise et du génie rural, mise en exploitation d'un nouveau laboratoire à Wädenswil (ZH) où sont étudiées l'arboriculture, la viticulture et l'horticulture, début des travaux de construction à Grangeneuve (FR) pour les futures recherches sur la production animale, pose de la première pierre d'un nouvel établissement au Tessin, tels sont les faits marquants de 1970 relatifs aux stations fédérales de recherches agricoles
[26]. La création d'un institut de recherche vétérinaire ainsi que le lancement d'études de structures agricoles ont d'autre part été demandés par voie parlementaire
[27]. Des propositions concrètes ont été présentées sur le plan fédéral en ce qui concerne la formation professionnelle; celle-ci s'étendra sur trois ans au moins et s'achèvera par un examen professionnel; de plus, le nombre d'heures des cours professionnels sera porté progressivement à 240 par an et tous les cantons seront tenus de les instituer et d'en déclarer la fréquentation obligatoire. Quant à la vulgarisation agricole, à laquelle la Confédération contribue, elle s'est développée non seulement sous l'impulsion des cantons, mais aussi sur la base de l'initiative privée. S'inspirant de l'exemple de la Suisse romande qui pratique cette dernière forme d'action depuis une dizaine d'années, une cinquantaine d'agriculteurs bernois se sont réunis pour engager leur propre conseiller agronome. Le Conseil fédéral a souhaité l'extension de tels groupements à l'ensemble de la Suisse alémanique
[28].
[27] Postulats Leu (ccs, LU) et Hofer (rad., SG): Délib. Ass. féd., 1970, I, p. 28; II, p. 29 s. Cf. NZZ, 457, 2.10.70.