Année politique Suisse 1971 : Parteien, Verbände und Interessengruppen
Parteien
Im Wahljahr treten die Parteien stärker als üblich in den Vordergrund — Sie befürworten einen Parteienartikel und erarbeiten Wahlprogramme — Die Demokraten des Kantons Zürich fusionieren mit den Freisinnigen — Glarner und Bündner Demokraten verbinden sich mit den Bauern-, Gewerbe- und Bürgerparteien zu einer Schweizerischen Volkspartei — Zunehmende Kritik der Parteiführung beim Freisinn — Bei der Christlichdemokratischen Volkspartei nimmt der Vereinheitlichungsprozess seinen Fortgang — Dementierte Gerüchte über eine Fusion zwischen der Christlichdemokratischen und Evangelischen Volkspartei — Liberal-demokratische Union und Evangelische Volkspartei bilden eine Fraktionsgemeinschaft — Interne Spannungen beim Landesring der Unabhängigen und bei der Sozialdemokratischen Partei — Zunehmende Bereitschaft sozialdemokratischer Gruppen zur Zusammenarbeit mit Kommunisten — Kommunistische Splittergruppen konsolidieren sich — Interne Spannungen bei der Nationalen Aktion — Erstarken der Republikanischen Bewegung.
Dans une mesure rarement égalée, 1971, année électorale, a vu les partis occuper le devant de la scène politique
[1]. Les mass media leur donnèrent souvent la parole dans plusieurs séries d'émissions et d'éditions spéciales
[2]. De la sorte, une foule d'informations nouvelles purent être obtenues. Ainsi connut-on les effectifs les plus récents des membres de quelques partis
[3]. Le Parti radical du canton de Zurich mena, sur ses propres structures, une enquête qui donna de précieux renseignements
[4]. On acquit aussi d'intéressantes données nouvelles concernant le financement des partis
[5].
Système des partis
Mais des plaintes au sujet de la situation peu brillante des partis se firent aussi entendre durant l'année électorale
[6]. Un problème au moins put être résolu:
les Chambres acceptèrent de financer les secrétariats des groupes parlementaires
[7]. Plusieurs cantons et communes réalisèrent des objectifs ou entreprirent des démarches dans ce sens
[8]. L'inscription dans la Constitution d'un article sur les formations politiques contribuerait encore mieux à aplanir leurs difficultés. Le conseiller national Schürmann (pdc, SO) avait présenté une motion à ce sujet en mars 1969
[9]. En 1971, le DFJP consulta les partis sur la question de savoir s'il fallait introduire dans la charte fédérale une reconnaissance formelle de leur existence ainsi que la définition de leurs rapports avec l'Etat. Toutes les formations consultées approuvèrent l'introduction d'un tel article
[10]. Le PDC souligna à cette occasion le désir des partis d'être entendus, lors des procédures de consultation
[11]. De son côté, le PRDS souleva des objections sur le subventionnement des partis
[12].
Avant les élections, les partis se manifestèrent aussi sur le plan idéologique. Aucun n'élabora de
programme fortement marqué d'options idéologiques, mais presque tous présentèrent des plans d'action immédiate devant servir de plateforme électorale
[13]. Une tendance vers le centre se dessina non seulement chez les partis « bourgeois », mais encore dans le Mouvement national d'action républicaine et sociale (MNA) et dans l'Action nationale (AN)
[14]. Ces deux derniers tentèrent par exemple, dans le domaine de la politique sociale, de se donner un vernis de « gauche ». Le PSS souligna, de façon plus nette que précédemment, son appartenance à la gauche, comme l'exprima son «Manifeste 71» qui contenait, entre autres, un plaidoyer en faveur d'une caisse de retraite populaire, d'un droit de participation dans le cadre de l'entreprise et hors de celle-ci et d'une politique de paix plus active
[15]. Max Frisch, l'écrivain bien connu, introduisait la version allemande de la publication par une préface qui fut fort critiquée dans le public
[16]. Le PRDS, le premier parti national à publier son programme, «Objectifs 71 », plaçait son idéal dans la réalisation d'une Suisse plus humaine
[17]. L'accent principal portait sur la sauvegarde de l'environnement pour laquelle il présentait des revendications concrètes qui contredisaient plus d'un principe radical traditionnel. Les objectifs de politique sociale entrouvraient aussi des perspectives inaccoutumées; ainsi stipulait-on la gratuité des soins hospitaliers, à l'exception toutefois des frais de pension. Peu après, le PDC publia son « programme d'action 1971 »
[18]. Il s'agissait du programme électoral le plus complet et le plus systématique de l'année; il revêtait en outre certains traits assez nettement marqués d'une idéologie de parti: Les points qui attirèrent le plus l'attention furent la dénonciation de la «formule magique» et .le projet de former une coalition fondée sur un programme de gouvernement
[19]. Le « programme d'action 1971-1975 » du PAB se signalait par son engagement en faveur d'un système démocratique, du respect du droit et de la loi, ainsi que d'une solide défense nationale
[20]. Mais il soulevait d'autres problèmes brûlants que n'abordaient pas tous les partis et concernant la jeunesse et la politique, la politique agraire ou l'information.
Les petits partis ont aussi publié des programmes électoraux. L'Alliance des indépendants se présenta dans son « programme d'action 1971 » comme un parti d'opposition constructive qui, face aux tâches de l'avenir, proposait un « Fortschritt ohne Schaden »
[21]. Les libéraux, dans leur « Manifeste libéral », prirent position sur diverses questions d'actualité au nom des deux principes de « la liberté et la sauvegarde de l'homme »
[22]. « Au service du prochain » selon les principes de l'Evangile, tel fut le mot d'ordre du parti évangélique, qui s'en prit entre autres à la concentration du pouvoir, spécialement dans le domaine de la propriété foncière
[23]. Les républicains en appelèrent aussi à la «vérité chrétienne» dans leurs lignes directrices (« Politische Richtlinien ») déjà publiées fin 1970 et reprises officiellement en mai 1971
[24]. Particulièrement originale apparut leur revendication d'un retour immédiat et inconditionnel à la neutralité permanente et armée. L'emprise étrangère sur la Suisse était aussi combattue, thème également propre à l'Action nationale; cette dernière ne proposa pas de programme électoral particulier, bien qu'elle ait considéré comme tel ses deux initiatives populaires lancées fin mars au sujet de la surpopulation étrangère et du droit de codécision en matière de traités internationaux
[25]. Lors de sa conférence nationale, le PdT émit 59 thèses sur la situation sociale en Suisse
[26]. S'appuyant sur les principes du « marxisme-léninisme scientifique » et après s'être déclaré solidaire du mouvement communiste mondial, il présentait des postulats concrets qui allaient d'une réforme fiscale jusqu'à l'entrée de la Suisse à l'ONU en passant par la protection des consommateurs.
Parti démocratique
Le « mouvement de concentration »
[27] qui s'est dessiné au niveau des partis peut aussi être considéré comme une caractéristique de 1971. Sa principale victime fut le Parti démocratique (PD), créé dans le dernier quart du siècle dernier. Jusqu'à un passé récent, les démocrates avaient réussi à se maintenir dans les cantons de Zurich, Glaris et des Grisons. Mais, dès 1968, le parti cantonal zurichois négociait sa fusion avec les radicaux
[28]. Ces pourparlers furent menés à bien en 1971; après avoir approuvé chacun pour son compte le projet formel d'une association
[29], les deux partis annoncèrent, le 31 ace, la fondation officielle du Parti radical-démocratique du canton de Zurich
[30]. Les conventions passées auparavant furent inscrites dans les statuts: elles permettaient aux démocrates d'être représentés dans tous les comités du parti. En fin d'année, la plupart des sections de district et de commune des deux partis avaient accompli leur fusion
[31]. Seules huit sections locales gardèrent leur autonomie; elles hésitaient, parce que les radicaux leur paraissaient trop à droite. Un «Nouveau mouvement démocratique» (Neue Demokratische Bewegung), fondé le 15 décembre et composé d'anciens démocrates, a cherché à ressusciter le Parti démocratique; l'issue de cette initiative est demeurée incertaine
[32].
On pouvait supposer que les deux autres sections cantonales du PD allaient aussi
fusionner avec les
radicaux. De fait, des contacts furent établis entre certains fonctionnaires des deux partis
[33]. Mais à l'issue de contacts préliminaires, le PD des Grisons puis celui du canton de Glaris créèrent la surprise en décidant de fusionner, non pas avec les radicaux, mais avec le
Parti des paysans, artisans et bourgeois (PAB)
[34]. L'opinion situait traditionnellement les démocrates — officiellement dénommés « Demokratische und Arbeiterpartei» dans le canton de Glaris — parmi les libéraux de gauche, aussi bien à Glaris que dans les Grisons, tandis que le PAB était plutôt un parti de droite. Mais, tout au moins pour le canton des Grisons, les raisons d'intérêts socio-économiques l'emportèrent sur les affinités idéologiques. De plus, la perspective d'une autonomie cantonale et la rareté des points de friction jouèrent un rôle déterminant en faveur du PAB qui, de cette manière, se sentait renforcé et voyait définitivement réglé son droit, ça et là contesté, d'être représenté au Conseil fédéral
[35].
Union démocratique du centre
La
nouvelle dénomination, ambitieuse, d'Union démocratique du centre (UDC, Schweizerische Volkspartei, SVP) avait déjà été adoptée à l'occasion de la fusion du PAB avec les démocrates grisons. Toutefois la création officielle de l'UDC eut lieu à Berne, le 18 décembre 1971
[36]. L'ancien leader PAB H. Conzett (ZH) fut nommé président, et le conseiller national démocrate grison G. Brosi, premier vice-président. L'ancien secrétaire du PAB reçut le secrétariat de 1'UDC. L'UDC se donna aussi de nouveaux statuts
[37]. L'organisation repose sur des sections locales, régionales et cantonales. Ces dernières sont libres de choisir leur appellation et les différents organes dépendent d'elles, mais la durée d'exercice des charges est limitée à huit ans. Sur le plan idéologique, l'UDC se situe au centre. La constatation faite au congrès du PAB selon laquelle cette formation est « eine rechte Partei, aber keine rechtsstehende Partei, sondern eine Partei der Mitte» peut aussi valoir pour 1UDC
[38]. Les Grisons eurent quelque peine à accepter cette interprétation car ils se considèrent eux-mêmes, ainsi que le mouvement général auquel ils appartiennent, comme situés au centre gauche
[39]. L'UDC a mis au centre de ses principes l'homme, auquel elle aimerait assurer un «avenir digne d'être vécu, dans une communauté saine»
[40]. En outre, LUDC s'engage en faveur. de l'indépendance de la Suisse et de la réalisation des principes chrétiens en politique.
Parti radical-démocratique
Le Parti radical-démocratique suisse fut déçu de ce que les démocrates glaronnais et grisons aient quitté la grande famille libérale. Toutefois, lors des élections fédérales, il put conserver approximativement ses positions
[41]. Des voix s'élevèrent pour réclamer une réforme aussi bien idéologique qu'administrative du parti
[42]. L'aile gauche s'est plainte de temps à autre de son «néo-conservatisme»
[43]. Dans le canton de St-Gall, vers la fin de l'année, à la suite peut-être des pertes subies dans cet arrondissement, un groupe de travail de politique libérale (Arbeitsgruppe für liberale Politik) s'est constitué et souhaite imprimer un caractère plus authentiquement radical au PRDS
[44].
Parti démocrate-chrétien
Le Parti démocrate-chrétien continua la réalisation de la procédure d'unification entamée l'année précédente
[45]. Un
grand nombre de partis cantonaux adoptèrent l'appellation de PDC. Toutefois, il fallut s'y reprendre à deux fois, dans le canton de Zurich, pour faire approuver la nouvelle désignation
[46]. Dans les cantons d'Obwald et de Thurgovie, les chrétiens-sociaux défendirent leur autonomie de telle sorte que seuls le Parti conservateur obwaldien et le Parti conservateur-catholique thurgovien adoptèrent le sigle de PDC
[47]. Les jeunes conservateurs suisses modifièrent aussi leur nom en Jeunesses démocrates-chrétiennes suisses
[48].
Lors de la mutation du PDC, on s'est demandé si le nouveau parti allait renoncer à se présenter encore comme conservateur-catholique. La question posée n'a pas obtenu de réponse décisive durant l'année 1971. En ce qui concerne le Parti évangélique, l'année a laissé entrevoir que des changements rapides s'opéraient à ce sujet
[49]. Après des bruits qui ont couru sur la fusion prochaine du Parti évangélique avec une autre formation
[50], un membre influent de la direction déclara: « Nos possibilités de fusion sont très limitées du point de vue idéologique. Si nous ne voulons pas trahir complètement la conception de l'action politique telle que nous l'avons défendue jusqu'à présent, il n'y aurait guère d'autre possibilité qu'une fusion avec le PDC»
[51]. Cette déclaration du Parti évangélique, autant que le style moderne du PDC, montrent clairement que, sur le plan politique, les frontières confessionnelles sont en train de s'effriter en Suisse. Pour le moment, le Parti évangélique peut prétendre à une certaine autonomie; il a pris en effet de l'extension en recréant un parti cantonal à St-Gall
[52]. Au Conseil national, il constitua un . groupe parlementaire avec l'Union libérale-démocratique
[53]. Celle-ci cherchait depuis plusieurs mois un partenaire et avait envisagé une alliance d'abord avec le PAB, puis avec les radicaux
[54].
Alliance des Indépendants
L'Alliance des Indépendants fut à nouveau en 1971 aux prises avec des tensions internes et des luttes intestines avouées par le parti lui-même
[55]. Le désir de trouver un équilibre entre le libéralisme et le socialisme suscita des difficultés, particulièrement dans les sections cantonales zurichoise et bernoise. Tandis que le lancement de l'initiative pour la protection de la santé publique a montré que l'on marquait certaines préférences pour des solutions socialistes, le refus de l'arrêté sur la construction a indiqué au contraire que l'on penchait vers des options économiques moins dirigistes
[56].
Parti socialiste
Le Parti socialiste suisse vécut une période de relative accalmie durant la première moitié de 1971. Son congrès ordinaire, qui se tint à Fribourg, fut moins houleux que celui de Bienne l'année précédente
[57]. Mais par la suite, plusieurs indices montrèrent que des difficultés et des tensions, tant internes qu'externes, subsistaient
[58]. Ainsi les Romands durent suspendre la parution de leur organe de presse «Le Peuple-La Sentinelle»
[59]. Certaines «affaires» ont laissé voir que l'intégration dans le système politique et socio-économique et la lutte contre le communisme sont à nouveau contestées par divers groupes socialistes, notamment par la jeunesse. Le Grand Conseil zurichois ayant repoussé l'élection de l'ex-communiste F. Heeb (ps) comme juge à la Cour de cassation, le groupe socialiste quitta la salle en signe de protestation
[60]. Le refus du bureau du Conseil national d'enregistrer la candidature Villard comme membre de la Commission militaire provoqua aussi une manifestation de solidarité
[61]. En revanche, l'élection du communiste V. Schiwoff comme 'secrétaire central de la Fédération suisse du personnel des service publics (VPOD)
[62], ainsi que les différentes alliances, en vue des élections fédérales
[63], entre le PSS et le PdT soulevèrent des protestations, en Suisse alémanique surtout.
Petits partis de la gauche
Pour sa part, le
Parti du Travail (PdT) approuva nettement l'ouverture vers lui de certains dirigeants et groupes socialistes. Le PdT qui, à quelques exceptions près, est resté dans l'isolement pendant 50 ans
[64], n'est plus seul, depuis un certain temps, à représenter le communisme. En 1971, la «
Ligue marxiste révolutionnaire » (LMR), les «
Progressive Organisationen » (PO) et le «
Partito Socialista Autonomo » (PSA) apparurent dans les différentes régions linguistiques comme les nouveaux et souvent jeunes représentants des idéologies communistes.
La LMR intensifia sensiblement son activité en intervenant dans les conflits universitaires et dans ceux du travail
[65]. En avril, elle tint son premier congrès national
[66]. C'est à Zurich qu'elle fonda sa première section alémanique
[67]. Sur le plan international, la LMR compte comme membre à part entière de la IVe Internationale (trotzkiste). A l'encontre de ce que fit la LMR, qui considère les élections suisses comme inutiles, le PSA et les PO participèrent activement aux élections. Les PO présentèrent des candidats dans les cantons de Bâle-Ville et de St-Gall où ils basèrent leur propagande sur des revendications relevant essentiellement de la politique sociale
[68]. Elles lancèrent en outre différentes initiatives, mais leur succès fut modeste
[69]. En revanche, lors des élections législatives au Tessin, le PSA parvint à conquérir sept sièges
[70]. Entre-temps, les groupes de la jeune et nouvelle gauche s'effritèrent, ce que semblèrent confirmer la politique estudiantine à Zurich et les manifestations incontrôlées dont le 1er mai fut le prétexte
[71]. A la tendance anti-autoritaire fit suite une tendance socialiste-dogmatique. Ce processus affaiblit des groupements tels que Forum politicum de Berne
[72] ou celui, de tendance libérale de gauche, du canton d'Argovie, Team 67, qui enregistra un recul de voix lors des élections au Conseil national et au Conseil des Etats
[73]. Un autre groupuscule d'une centaine de membres, le Parti fédéraliste européen
[74], entra en lice (dans les cantons de ZH, SG, AG) lors des élections fédérales, mais sans obtenir aucun succès.
Droite nationaliste
Un morcellement semblable s'opéra aussi sur la droite de l'éventail politique. A côté de
l'Action nationale
[75] et du
Mouvement républicain, ce dernier fondé l'année précédente
[76], d'autres groupements anciens et récents se manifestèrent en se présentant comme les héritiers du 7 juin 1970: ainsi, dans l'arrondissement électoral de Zurich, un « Mouvement populaire helvétique contre l'emprise étrangère» qui conclut une alliance électorale avec l'AN, et un «parti populaire suisse ». L'AN était elle-même déchirée au point que certaines de ses sections s'apparentèrent pour les élections avec le Mouvement républicain
[77]. Au niveau national, les frictions internes de l'AN furent telles que les sections de Suisse centrale, de Bienne et du Tessin, se séparèrent du président central auquel elles reprochaient ses conceptions trop autoritaires
[78]. Après avoir annoncé le lancement d'une troisième initiative contre l'emprise étrangère, J. Schwarzenbach renonça à la présidence d'honneur de l'AN
[79], désavouant de la sorte son durcissement. En même temps, le fossé séparant les deux groupements de droite s'approfondit. Le conflit survenu atteignit son point culminant lorsqu'après les élections leurs pourparlers en vue de la formation d'un groupe parlementaire échouèrent
[80]. Comme le MNA avait acquis une grande force en très peu de temps, il put se montrer intransigeant. Au début de l'année, il ne disposait pas encore d'une base bien structurée. J. Schwarzenbach organisa donc des «tables rondes» d'où naquirent de nombreuses sections
[81]. Elles constituèrent la base de son indiscutable succès au élections fédérales
[82]. On peut se demander maintenant si ce progrès rapide n'annonce pas pour bientôt un regroupement de la droite sous la conduite du MNA.
[1] Partis et mass media: cf. supra, p. 33.
[2] Cf. supra, p. 33; pourparlers de coalition: cf. supra, p. 19.
[3] PAB: 55 000 membres; PSS: 54 000; Libéraux: 16 500; Indépendants: 10 000; PdT: 5000; MNA: 4000; Démocrates (seulement GL et GR): 3000 (BN, 423-435, 8-15.10.71).
[5] Ibid.; cf. aussi supra, p. 33, note 220.
[6] P.ex. Lb, 15, 19.1.71; 48, 26.2.71; BN, 333, 11.8.71; 335, 12.8.71.
[8] BE: Tw, 94, 24./25.4.71. BL: NZ, 410, 7.9.71; 498 et 499, 29.10.71; 501, 31.10.71; BN, 456, 29.10.71; 458, 30./31.10.71. SH: TA, 190, 17.8.71; NZN, 261, 8.11.71; 280, 30.1 1.71. GE: JdG, 57, 10.3.71; 128, 5.6.71; 203, 1.9.71; TdG, 57; 10.3.71; 192, 19.8.71; VO, 194, 24.8.71; 202, 2.9.71. Laupersdorf (SO): NZN, 24, 30.1.71; NZZ, 376, 15.8.71. Herzogenbuchsee (BE): Bund, 188, 15.8.71. Saint-Ursanne: NZZ (ats), 377, 16.8.71. Belp: Bund, 303, 28.12.71.
[9] Cf. APS, 1969, p. 166 s.
[10] Lb, 145, 26.6.71; Bund, 156, 8.7.71; 175, 30.7.71; NZ, 388, 25.8.71. PAB: NBZ, 194, 21./22.8.71. Indépendants: Der Ring, 12, 23.8.71. Evangéliques: NZZ (ats), 425, 13.9.71.
[11] Lettre multigraphiée du PDC au CF L. von Moos, Willisau/Bern, 30.6.71; Vat., 150, 2.7.71.
[12] Lb, 211, 11.9.71; NZZ, 424, 12.9.71.
[13] Cf. supra, p. 30 et 89 s.
[14] Cf. entre autres TA. 224, 25.9.71; NBZ, 247, 23./24.10.71; Volk+ Heimat, 6/1971, no 6; Der Republikaner, 15, 5.11.71.
[15] Parti socialiste suisse, Manifeste 71. AZ, 106, 8.5.71; Vat., 223, 25.9.71; NZZ, 225, 17:5.71; 469, 8.10.71.
[16] NBZ, 206, 4./5.9.71; Lb, 210, 10:9.71; 242, 18.10.71; NZZ, 495, 24.10.71 (« Belletristischer Klassenkämpfer »).
[17] Parti radical-démocratique suisse, Objectifs 71. Revue politique, 50/1971, p. 61 ff.; NZZ, 29, 19.1.71; 32, 21.1.71; 163, 7.4.71; 438, 21.9.71; NZ, 28, 19.1.71; 37, 25.1.71; AZ, 30, 6.2.71; 202, 31.6.71.
[18] PDC, le centre dynamique, Programme d'action 71. Vat., 26, 2.2.71; 112-114, 15-18.5.71; NZN, 26, 2.2.71; 30, 6.2.71; 113, 17.5.71; NZ, 51, 2.2.71; 221, 17.5.71; 234, 23.5.71; NZZ, 52, 2.2.71; 58, 5.2.71; 225, 17.5.71; Ww, 6, 12.2.71.
[20] 0 Parti suisse des paysans, artisans et bourgeois, Programme d'action 1971-1975 (multigr.). NBZ, 141, 21.6.71; Vat., 175, 31.7.71; NZZ, 476, 13.10.71.
[21] Zukunft mit Landesring, Aktionsprogramm 1971, Schriftenreihe des Landesrings, no 78. Tat, 90, 19.4.71; Bund, 89, 19.4.71; TdG, 89, 19.4.71; NZZ. 490, 21.10.71.
[22] GdL, 149, 30.6.71; Opinion libérale, n° 130, juillet-août 1971; La Suisse libérale, 31, 8.10.71; NZZ, 484, 18.10.71.
[23] Evangelische Woche, 20, 21.5.71; Vat., 163, 17.7.71.
[24] Cf. APS, 1970, p. 191; Der Republikaner, 6, 29.4.71; NZZ, 220, 13.5.71; 490, 21.10.71.
[25] Cf. le tract intitulé Die Überfremdung, Beromünster; NZZ (upi), 146, 29.6.71; NZZ, 490, 21.10.71; cf. aussi supra, p. 44 et 127.
[26] Que veut le Parti du Travail? Genève (1971). VO, 133, 14.6.71; 144, 26.6.71; GdL, 135, 14.6.71; TLM. 165, 14.6.71; La Brèche, 26./27.7.71; Vat., 193, 21.8.71; NZZ, 490, 21.10.71.
[28] Cf. APS, 1968, p. 155; 1969, p. 168 s.
[29] PD: Lb, 147-149, 29.6.-1.7.71; NZZ, 301, 2.7.71. Radicaux: NZZ, 309, 7.7.71; 314, 9.7.71; Lb, 157, 10.7.71.
[30] NZZ, 406, 1.9.71; TA, 203, 1.9.71; Lb, 203, 2.9.71; BN, 367, 2.9.71.
[31] Cf. NZZ, 437, 20.9.71; 508, 1.11.71; 537, 17.11.71; 570, 7.12.71.
[32] NZZ (ats), 589, 17.12.71; AZ, 296, 18.12.71; TA, 303, 28.12.71.
[33] NZZ, 391, 24.8.71; AZ, 207, 6.9.71; NBüZ, 280, 20.9.71.
[34] NBüZ, 280, 20.9.71; 292, 30.9.71; 295, 2.10.71; NBZ, 219, 21.9.71; 221, 23.9.71; 230, 4.10.71; NZZ, 438, 21.9.71; 443, 23.9.71; 445, 24.9.71; (ats), 484, 18.10.71; TA, 222, 23.9.71; 224, 25.9.71; SJ, 40, 2./3.10.71.
[35] PAB en général : NZ, 435, 22.9.71; BN, 423, 8.10.71; Tat, 248, 22.10.71.
[36] NBZ, 296, 20.12.71; Bund, 297, 20.10.71; TA, 297, 20.10.71; NZZ, 592, 20.10.71; à ne pas confondre avec le groupe communiste du même nom (en allemand) dont il est question dans APS, 1967, p. 154; 1968, p. 158; 1970, p. 192.
[37] SVP Statuten 1971; cf. aussi les statuts du PAB de 1963.
[38] NBZ, 224, 27.9.71; Tat, 226, 27.9.71; NZZ, 592, 20.10.71; St. Galler Tagblatt, 300, 23.12.71. Significative apparaît aussi la désignation de «Junge Mitte » que prit un nouveau parti créé dans le canton de ZH et qui fit liste avec le PAB pour les élections au CN; cf. NZ, 342, 29.7.71; TA, 209, 8.9.71; 210, 9.9.71.
[39] NBüZ, 129, 1.5.71, et spécialement 314, 21.10.71.
[40] Grundsätze der Schweizerischen Volkspartei (1971); cf. aussi: SVP, Wirtschafts- und strukturpolitische Elemente eines langfristigen Aktionsprogrammes (1971).
[42] Cf. Memorandumsgruppe, Partei ohne Zukunft? Zweites Memorandum zur Reform der Freisinnigen Partei der Schweiz (Zürich 1971, multigr.); HANS CHRISTOF SAUERLÄNDER, « Zielsetzungen 71 im Vakuum? » in Revue politique, 50/1971, p. 81; Bund, 230, 3.10.71; Luzerner Tagblatt, 256, 3.11.71.
[43] SJ, 25, 19./20.6.71; Baselbieter Post, 5 et 6, mai et juin 1971; NZ, 346, 1.8.71; NZZ (ats), 488, 20.10.71; Lb, 244, 20.10.71; Panorama (Bulletin du Schweiz. Liberaler Studentenverband et du Verband der liberalen Jugendgruppen der Schweiz), no 6, novembre 1971.
[44] St. Galler Tagblatt, 299, 22.12.71; 303, 28.12.71; NZ, 593, 23.12.71; BN, 551, 30.12.71; NZZ, 7, 5.1.72, SJ, 4, 22./23.1.72.
[45] Cf. APS, 1970, p. 186 s.; Jahrbuch der CVP 1967-1971, publ. par le Secrétariat central, p. 5 s.
[46] NZN, 120, 26.5.71; 135, 14.6.71; NZZ, 240, 26.5.71; 271, 15.6.71.
[47] OW : Vat., 81, 7.4.71; 92, 22.4.71; NZZ (ats), 179, 20.4.71. TG: NZZ (ats), 90, 24.2.71; 202, 3.5.71; St. Galler Tagblatt, 103, 5.5.71.
[48] Vat., 287, 10.12.71; 289, 13.12.71; NZN, 291, 13.12.71.
[49] Parti évangélique en général: NZ, 9, 8.1.71; Tat, 236, 8.10.71; BN, 435, 15.10.71.
[50] CN W. Sauser (év., ZH) in Evangelische Woche, 35, 3.9.71; NZZ (ats), 404, 31.8.71.
[52] Evangelische Woche, 31, 6.8.71; 45, 12.11.71; 48, 3.12.71; Ostschw., 179, 4.8.71; 280, 30.11.71.
[53] Cf. supra, p. 37. Union libérale-démocratique Suisse en général: BN, 428, 12.10.71.
[54] TLM, 247, 4.9.71; ldG, 222, 24.9.71.
[55] Tat, 189, 13.8.71; NZN. 205, 3.9.71. Cf. aussi supra, p. 31. Alliance des Indépendants en général : NZ, 459, 6.10.71; BN, 428, 8.10.71; Tat, 252, 27.10.71.
[56] Cf. supra, p. 69 et 137.
[57] Cf. APS, 1970, p. 188. PSS en général : NZ. 447, 29.9.71; BN, 429, 12.10.71; Tat, 242, 15.10.71. Congrès PSS à Fribourg: AZ, 112-114, 15-18.5.71; 117, 22.5.71; Tw, 111-115, 15-19.5. 71; PS, 93, 17.5.71; Bund, 113, 17.5.71; 115, 19.5.71; NZZ, 225, 17.5.71; 233, 22.5.71; NZ, 221, 17.5.71; 222, 18.5.71.
[58] Cf. ROBERT Levi, « Der einsame Sozialdemokrat », in Profil, 50/1971, p. 1 s.; HANS ADANK, «Der Sozialismus stagniert nicht »: ibid., p. 97 s.; TONY TSCHUDI, «Ansatz zu einer Strategie der SPS »: ibid., p. 349 s.
[59] Essentiellement en vertu de difficultés financières; cf. supra, p. 153. Cf. aussi RICHARD LIENHARD, « Wozu noch Druckerschwärze? », in Profil, 50/1971, p. 65 ss.
[60] AZ, 160, 13.7.71; 166, 20.7.71; NZZ, 319, 13.7.71; Lb, 159, 13.7.71; 166, 21.7.71.
[64] Lb, 20, 25.1.71; BN, 431, 13.10.71; Tat, 240, 13.10.71.
[65] TdG, 81, 7.4.71; NZZ, 206, 5.5.71; 255, 5.6.71; BN, 266, 30.6.71; 488, 18.11.71; La Brèche, 32-36, 15.10.-10.12.71; JdG, 250, 27.10.71.
[66] GdL, 79, 5.4.71; TdG, 80, 6.4.71; NZ, 158, 6.4.71; La Brèche, 20/21, 29.4.71.
[67] La Brèche, 28/29 août 1971; Bresche, Organ der Revolutionären Marxistischen Liga (première édition allemande), 1, 3.11.71; NZZ, 569, 6.12.71. LMR en général: Bund, 281, 1.12.71.
[68] Cf. supra, p. 32 et 159.
[69] NZ, 400, 1.9.71; 469, 12.10.71; Bund, 238, 12.10.71; 299, 22.12.71; Zeitdienst, 4, 29.10.71; 47, 3.12.71.
[70] Cf. supra, p. 32 et 41.
[71] « Die Junge Linke ist tot»: Bund, 151, 2.7.71; TLM, 338, 4.12.71; Zeitdienst, 20, 24.5.71; 29, 24.7.71; 48, 10.12.71; cf. aussi supra, p. 16 s.
[72] Tw, 131, 9.6.71; Frau Hofers Storch (juin 1971).
[73] SJ, 4, 23./24.1.71; 42, 16./17.10.71; NZ, 402, 2.9.71; Team Info, 6, décembre 1971.
[74] NZZ (ats), 422, 10.9.71; Tat, 217, 15.9.71; BN, 434, 15.10.71.
[75] AN en général: BN, 427, 11.10.71; Tat, 246, 20.10.71.
[76] Cf. APS, 1970, p. 191. MNA en général : BN, 433, 14.10.71; NZ, 477, 17.10.71; Tat, 246, 20.10.71.
[77] BBI, 1971, II, p. 1284 s. Vigilance: cf. supra, p. 32 et 42.
[78] NZZ, 14, 11.1.71, 19, 13.1.71; 22, 15.1.71; 73, 14.3.71; TLM, 11, 11.1.71; Bund, 8, 12.1.71; NZ, 24, 17.1.71.
[79] NZZ, 146, 29.3.71; 157, 4.4.71; AZ, 73, 29.3.71; Bund, 74, 30.3.71; 76, 1.4.71; TdG, 74, 30.3.71; SJ, 14, 3./4.4.71; Volk+Heimat, 6/1971, no 5 (supplément).
[81] A savoir dans les cantons de ZH, BE, LU, BS, BL, SH, AR, SG, AG, TG, VD, NE; cf. Der Republikaner, 3, 24.2.71 et nos suivants; TdG, 17, 22.1.71.
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