Année politique Suisse 1974 : Grundlagen der Staatsordnung / Föderativer Aufbau / Rapports entre la Confédération et les cantons et entre les cantons
Au niveau des communes, cette surcharge qui pèse sur les institutions s'est surtout exercée dans le domaine des finances. Les demandes de financement adressées à la Centrale d'émission des communes suisses ont dépassé de très loin la somme totale prévue par le contrôle fédéral des émissions. Le comité de l'Association des communes suisses a donc demandé des allégements à la Confédération et aux cantons, invités à revoir les tâches d'investissements transférées aux communes et à desserrer les restrictions de crédit. Recommandation a été adressée aux communes d'user de la plus grande retenue en matière financière et cela aussi à l'égard des exigences des instances supérieures
[8]. Vers la fin de l'année, on a tenté, par la création d'une Communauté d'emprunts de villes suisses, d'agrandir le volume du crédit pour les communes de petite et moyenne grandeur et de le répartir plus équitablement
[9]. Dans les Grisons et à Nidwald, le peuple a, pour la première fois, voté des lois sur les communes. Dans le canton de Fribourg, en revanche, un mouvement référendaire, appuyé par les milieux campagnards surtout, a fait échouer la loi sur la fusion des communes
[10].
[8] GdL (ats), 60, 13.3.74 ; TG, 114, 17.5.74 ; LNN, 290, 14.12.74. Cf. infra, part. I, 4b.
[9] NZZ, 520, 18.12.74 ; TG, 295, 18.12.74. L'adhésion à la Communauté est réservée aux villes de 10 000 à 30 000 habitants.
[10] Cf. APS, 1973, p. 24 et infra, part. II, 1i.
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