Année politique Suisse 1974 : Grundlagen der Staatsordnung / Wahlen
 
Elections communales
Voir tableau: elections_ccc_1974.pdf
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Zurich
Au niveau communal, les élections de Zurich suscitèrent un grand intérêt ; en dépit de très gros efforts de propagande, l'abstentionnisme progressa encore chez les électeurs. A droite entrèrent en lice pour la première fois — en ordre dispersé — les partis dits de la surpopulation étrangère, alors qu'à gauche les organisations progressistes (POCH) apparentaient leurs listes à celles du PdT. Le parti socialiste, aux prises avec des tensions internes, se vit menacé par les radicaux. Ces derniers, en lançant une candidature féminine, cherchaient à récupérer leur deuxième siège à l'exécutif, ravi en 1970 par les chrétiens-sociaux. Tous les partis traditionnels perdirent des voix, l'Alliance des indépendants au premier chef ; des gains furent enregistrés surtout à l'extrême-droite. Les socialistes, par les hasards de la proportionnelle, parvinrent à augmenter le nombre de leurs sièges au parlement, mais perdirent leur quatrième mandat au gouvernement. La radicale Regula Pestalozzi entra comme deuxième femme au sein de l'exécutif, composé de neuf membres. Dans ce dernier cas, les nombreux candidats de groupements non traditionnels en furent réduits à compter leurs voix [17].
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Winterthour
Au contraire, le renouvellement du législatif de Winterthour permit d'assister à un succès encore plus prononcé qu'à Zurich de la nouvelle droite. Le groupement local des « Jeunes lions » (Junge Löwen), qui avait abandonné le champ de bataille parlementaire, tenta en revanche d'accéder à l'exécutif grâce à l'appui d'autres partis du centre ; en vain [18].
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Elections complémentaires
A Lucerne, la démission d'un membre hors-parti de l'exécutif déclencha une lutte électorale autour du siège vacant. Quand bien même les radicaux soutenaient les prétentions du PDC à un second poste à l'exécutif, le deuxième tour vit le candidat soutenu par l'Alliance des indépendants, le « sans-parti » B. Heutschy, l'emporter. A Saint-Gall, la succession au siège socialiste au sein de l'exécutif municipal ne donna lieu à aucun affrontement [19].
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P.G.
 
[17] Elections du 3 mars : cf. R. Lienhard, « Zurich : SP vor der Wahl », in Profil, 1974, p. 42 ss. ; NZZ, 572, 9.12.73 ; TA, 50, 1.3.74 ; 53, 5.3.74 ; APS, 1970, p. 33.
[18] Elections du 17 mars : cf. TA, 59, 12.3.74 ; Ldb, 63, 18.3.74 ; 66, 21.3.74.
[19] Lucerne : LNN, 97, 27.4.74 ; 103, 4.5.74 ; 116, 20.5.74 ; 137, 17.6.74. La POCH présenta un candidat. — St-Gall : Ostschw., 144, 24.6.74.