Année politique Suisse 1976 : Grundlagen der Staatsordnung / Föderativer Aufbau / Relations entre la Confédération et les cantons et entre les cantons
A l'échelon le plus bas de l'organisation publique, celui des communes, la question de la viabilité des plus petites d'entre elles s'est posée à plus d'une reprise. Au Tessin, le gouvernement a publié un programme selon lequel en l'espace de dix ans le nombre des communes devrait être ramené de 247 à 150 ; une loi adoptée en 1975 offre la possibilité d'une assistance cantonale lors de fusions. Dans les Grisons, où l'autonomie des communes se fonde sur une longue tradition, on s'opposa à de telles tendances, préférant créer des associations de communes à administration unique
[8]. L'ancien conseiller fédéral Tschudi a souligné que les bourgeoisies avaient elles aussi une tâche publique à accomplir ; il leur a recommandé de faire preuve de dynamisme en se préoccupant à temps des problèmes nouveaux qui surgissent dans le domaine social
[9].
[8] Tessin : NZZ, 254, 29.10.76 ; NZ, 354, 13.11.76 ; cf. APS, 1975, p. 157. Grisons : F. Vincenz in La Commune suisse, 13/19'76, no 83/84, p. 20 s. ; BüZ, 214, 11.9.76 ; 268, 13.11.76. En 1970, le nombre des communes de moins de 100 habitants s'élevait à 44 au Tessin et 46 aux Grisons. Sur l'autonomie communale, cf. également B. Schellenberg, Die Organisation der Zweckverbände, Zürich 1975, Th. Maissen, « Besichtigen Sie die letzte autonome Gemeinde ! », in Verwaltungspraxis, 30/1976, no 3, p. 7 ss. ainsi que l'étude d'une commune de l'agglomération zurichoise par J. Vontobel, Zum Bischpil X-Wil, Eine Gemeindestudie, Zürich 1976.
[9] NZZ, 107, 8.5.76 ; BN, 107, 10.5.76.