Le vieillissement de la population suisse est resté au centre des débats en matière de politique démographique
[1]. Cette caractéristique des sociétés industrialisées occidentales soulève une série d'interrogations quant à ses conséquences sociales et économiques. La perspective d'une croissance démographique très faible, voire nulle, est cependant probable : la dramatisation n'étant plus de mise, on semble l'envisager avec une certaine sérénité
[2].
[1] Par rapport à 1975, le total des enfants nés vivants a baissé de 5,5 % (1,3 % pour les enfants suisses, 15,6 % pour les enfants étrangers). L'excédent des naissances a diminué de 60,7 % pour les autochtones et de 17,9 % pour les étrangers (La Vie économique, 50/1977, p. 163).
[2] NZZ, 34, 11.2.76; 194, 20.8.76 ; 284, 9.12.76; TG, 80, 5.4.76 ; TLM, 106, 15.4.76 ; 131, 10.5.76; 322, 17.11.76; JdG (ats), 296, 18.12.76. Cf. également M. Bassand et J. Kellerhals, Famille urbaine et fécondité, Genève 1975 ; A. Sauvy, « Les conséquences économiques et sociales d'une population stationnaire ou décroissante », in Forum statisticum, 7/1976, p. 3 ss. Bureau fédéral de statistique, «Note sur l'évolution de la fécondité en Suisse », in La Vie économique, 50/1977, p. 49 ss. ainsi que J. Vitek, « La vieille Europe continue à vieillir », in Revue syndicale, 69/1977, p. 23 ss.