Année politique Suisse 1979 : Infrastruktur und Lebensraum / Erhaltung der Umwelt
Ordures
Début 1979, la Suisse possédait 42 stations d'incinération des ordures, deux de compost et huit installations combinées pour traiter les deux millions de tonnes de détritus récoltés chaque année. Leur construction coûta plus d'un milliard de francs tandis que l'élimination des déchets revint à 100–150 millions de francs par an, sans compter les 160 millions de francs consacrés à leur ramassage et à leur transport. Les stations d'inciinération, considérées pendant longtemps comme un grand progrès, furent accusées d'être les plus grandes dispensatrices de métaux lourds et autres gaz toxiques dans l'atmosphère. A Zurich et Lucerne, elles dépassèrent les normes fédérales, provoquant au Grand Conseil lucernois une intervention en faveur d'un recyclage des déchets. A la suite de deux motions concernant les ordures votées parle Grand Conseil, le canton de Genève déposa à l'Assemblée fédérale une initiative relative à la limitation des emballages plastiques et perdus. Il demanda la généralisation des emballages réutilisables et la suppression aussi rapide que possible des plastiques chlorés (PVC). Les demandes furent transmises au Conseil fédéral qui en tint compte dans son projet de LPE
[9].
[9] BO CN, 1979, p. 386 ; BO CE, 1979, p. 313 ; JdG, 130, 7.6.79 ; TA, 283, 5.12.79 ; Bund, 301, 24.12.79.
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