Année politique Suisse 1979 : Sozialpolitik / Bevölkerung und Arbeit
 
Durée du travail
Mis à part les accords conclus dans les CCT, la durée du travail a fait l'objet d'un certain nombre de décisions et de revendications au niveau législatif. Le DFJP a publié en août et soumis à la procédure de consultation un projet de révision de l'ordonnance sur les chauffeurs professionnels. Il propose de ramener la durée maximale du travail de 50 à 47 ou 48 heures par semaine et d'octroyer aux chauffeurs une pause après quatre heures de conduite consécutives ainsi qu'un jour par semaine sans conduire [31]. De son côté, la Fédération ouvrière du bois et du bâtiment, à l'occasion de son 23e congrès ordinaire, s'est déclarée prête à revendiquer d'ici 1983 la semaine des quarante heures [32]. En matière d'extension de la durée légale des vacances, l'initiative populaire lancée conjointement par )'USS et le PS en septembre 1978 a abouti [33].
 
[31] CSS, 27. 15.8.79: TA, 187. 15.8.79. Cf supra. part. I, 6b. note 3.
[32] JdG (ats), 240, 15.10.79; FOBB/L'ouvrier sur bois et du bâtiment, 43. 22.10.79; 44, 29.10.79. La Fédération suisse des cheminots (SEV) à l'occasion du 60e congrès a également mis l'accent sur la semaine des 40 heures (CSS, 21, 6.6.79).
[33] CSS 34. 5.10.79; presse du 9.10.79; FF, 1979, III, p. 729 s.; cf. APS, 1978, p. 123 s. Selon une enquête publiée par I'OFIAMT sur la réduction de la durée du travail, enquête qui a porté sur 284 CCT. 77,1% de ces dernières garantissaient 4 semaines de vacances payées à partir d'un certain àge ou d'un certain nombre d'années de service en avril 1979 (5 semaines: 16,5%; 6 semaines: 0.7%). Cependant, seules 27 d'entre elles garantissaient 4 semaines de congés payés dès les premières années de serviCE, Cf. Vacances et jourslériés paris d'après les conventions collectives de travail, étal en avril 1979, Berne 1979 (no spécial 91 de La Vie économique); CSS, 27, 15.8.79.