Année politique Suisse 1980 : Allgemeine Chronik / Öffentliche Finanzen
 
Budgets cantonaux et des grandes villes
A l'exception de Schaffhouse, qui est le seul canton à présenter un léger boni, tous les autres budgets cantonaux ont été déficitaires en 1981. En regard de 1980, les dépenses globales ont augmenté de 4,9% (1034 millions) et les recettes de 5%, dépassant aujourd'hui la barre du milliard. Trois cantons seulement ont budgétisé une régression des dépenses; tous les autres ont devisé une hausse. En chiffres absolus, Genève (147 millions), Tessin (106 millions) et Berne (96 millions) ont présenté les déficits les plus élevés, alors que mesurés à l'ensemble des dépenses les cantons d'Appenzell Rhodes-Intérieures, du Jura, du Tessin, de Nidwald et de Genève ont été les plus déficitaires [29].
Quant aux comptes des cantons, ils se sont clôturés en 1979 par un déficit d'environ 80 millions (1978: 215 millions) et ont ainsi provisoirement retrouvé leur équilibre [30].
Enfin les dépenses inscrites aux budgets des huit plus grandes villes ont prévu un accroissement de 232 millions (6,1 %). A l'exception de Zurich, qui a budgétisé un léger excédent des recettes, les budgets des plus grandes cités suisses ont tous été déficitaires [31].
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J.F.G.
 
[29] La Vie économique, 54/1981, p. 20 ss.
[30] La Vie économique. 53/1980, p. 617 ss.
[31] La Vie économique. 54/1981, p. 21.