Année politique Suisse 1981 : Allgemeine Chronik / Landesverteidigung
Service civil
La question d'un remplacement du service armé n'a pas encore trouvé de réponse durable. La notion de preuve par l'acte, à laquelle se réfère l'initiative pour un véritable service civil, toujours pendante, a reçu l'approbation de la commission Justitia et Pax, organe consultatif des évêques suisses
[34]. Sans modifier sa position au sujet de cette initiative, le Conseil fédéral a voulu faciliter l'accès au service militaire non-armé. Donnant suite tardivement et partiellement à la promesse faite par le chef du DMF aux motionnaires radicaux et socialistes, en 1979, il a remplacé les directives qui régissaient, depuis 1973, l'admission, pour raison de conscience, à ce service, par une ordonnance valable jusqu'à fin 1986. Sans que les causes de son accroissement ne soient bien claires, le nombre des objecteurs condamnés a atteint en 1981 un chiffre record
[35].
[34] BaZ, 80, 4.4.81; TA, 299, 24.12.81; A. Fisch, «Die grosse Verweigerung», in Schweizer Monatshefte, 61/1981, p. 278 ss.; Service militaire – objection au service militaire – service civil, publié par la commission nationale suisse Justitia et Pax, Fribourg 1981; voir aussi APS, 1979, p. 62; 1980, p. 53.
[35] RO, 1981, p. 1256 ss. ; TLM, 176, 25.6.81; BaZ, 299, 22.12.81. Le nombre des condamnations a atteint 593, contre 354 en 1980 et un précédent maximum de 545 en 1974 (Lib., 112, 13.2.82).
Copyright 2014 by Année politique suisse
Dieser Text wurde ab Papier eingescannt und kann daher Fehler enthalten.