Année politique Suisse 1983 : Parteien, Verbände und Interessengruppen / Parteien
 
Parti suisse du travail
A l'inverse des autres formations politiques de l'extrême gauche, le Parti suisse du travail (PST) tarde à opérer une véritable reconversion. Sa représentation au Conseil national, déjà fort réduite, s'est amenuisée encore à la suite des dernières élections. Le conseiller municipal genevois, R. Daflion, se retrouve unique représentant de l'extrême gauche conventionnelle, dominée désormais par les Organisations progressistes (POCH) [37]. Au cours de son 12e congrès quadriennal, le PST a réaffirmé sa fidélité à la ligne politique générale définie par les thèses de 1971 et le programme de 1979, avec la volonté de prendre en considération les nouvelles réalités nées de la mutation sociologique du monde ouvrier. Les délégués ont ainsi adopté des résolutions portant sur la lutte pour la paix, la politique économique et sociale, le rassemblement de toutes les forces populaires de gauche. Ils ont toutefois rejeté une proposition de la section tessinoise tendant à créer en Suisse un cartel des partis de l'extrême gauche [38]. Le PST a en outre procédé à un large renouvellement de son comité central et à un élargissement de son secrétariat central [39].
 
[37] Le PST a enregistré de nouvelles démissions à GE (24 Heures, 19.2.83 ; 13.4.83) et à Zurich (TA, 5.8.83). Voir aussi supra, part. I, 1e (Conseil national).
[38] Congrès: presse du 24.5.83. Voir aussi VO, 10.2.83; 26.5.83; 2.6.83, ainsi que APS, 1971, p. 182; 1979, p. 200.
[39] VO, 3.11.83.