Année politique Suisse 1988 : Allgemeine Chronik / Schweizerische Aussenpolitik / Relations bilatérales
Les
relations entre la Suisse et l'Italie, quant à la politique des transports, ne se sont toujours pas régularisées. Si les Italiens se sont réjouis de la construction d'une nouvelle transversale ferroviaire, ainsi qu'ils l'ont dit à Adolf Ogi en visite officielle à Rome, ils n'en ont pas moins maintenu leurs revendications concernant la circulation des poids lourds
[59]. Cependant, la validité de l'accord provisoire permettant la poursuite du trafic dans la zone frontière et évitant ainsi la "guerre des camions" a été prolongée jusqu'à fin juin 1989 lors de la visite officielle à Berne de Giulio Andreotti, ministre italien des affaires étrangères
[60].
Adolf Ogi a beaucoup voyagé afin de défendre et de promouvoir la politique suisse des transports, notamment le déplacement par rail des camions de quarante tonnes. Les Pays-Bas, jusqu'alors très opposés à cette idée, sembleraient vouloir revenir sur leurs considérations premières à condition que le dispositif prévu soit rapide, efficace et bon marché. Ces bonnes dispositions ne seraient pas partagées par la
Communauté européenne puisque certains, au sein du parlement européen, envisageraient des mesures de rétorsion face à l'interdiction suisse de circulation des camions de quarante tonnes sur son territoire. Celles-ci, basées sur la réciprocité, prohiberaient le déplacement des véhicules helvétiques de plus de 28 tonnes sur les réseaux des pays membres de la CE
[61].
[59] Cf. APS 1987, p. 75. et infra, part. I, 6b (Generelle Verkehrspolitik).
[60] BaZ, 29.7.88; NZZ, 2.8.88; JdG, 3.8. et 5.8.88.
[61] Suisse, 9.9.88 (voyage officiel de A. Ogi aux Pays-Bas) et 16.11.88; JdG, 19.1 1.88.
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