Année politique Suisse 1990 : Bildung, Kultur und Medien / Bildung und Forschung / Ecoles obligatoires
Plusieurs décisions ont été prises par les cantons encore réticents à un enseignement obligatoire précoce d'une seconde langue nationale. Ainsi, le département de l'instruction publique du canton de Neuchâtel a décidé d'introduire, dès l'année scolaire 1990/91, l'enseignement obligatoire de l'allemand dès la quatrième année. Basé sur le langage oral et l'effet d'imitation, il ne donnera lieu à aucune note. Pour pouvoir appliquer cette mesure, les programmes en français et en mathématiques ont été allégés. Le parlement cantonal de Bâle-Campagne a accepté un crédit de 2,8 millions de francs pour la mise en oeuvre de l'enseignement précoce du français. Les Conseils de l'éducation des cantons d'Obwald et de Schwyz ont opté pour l'introduction de l'enseignement précoce du français lors de l'année scolaire 1995/96 et celui de Zoug l'a planifié pour 1993/94
[5].
Les autorités
uranaises ont décrété un enseignement similaire de l'italien dès les classes de 5ème primaire et ce au plus tard en 1994/95
[6].
[5] NE: Express et Suisse, 12.5.90; NZZ, 7.6.90. BL: BaZ, 4.5.90. OW, SZ: Vat., 20.1. et 16.2.90; LNN, 15.12.90.
[6] LNN, 4.5.90; CdT, 16.7.90. Cf. aussi infra, part. I, 8b (Das Verhältnis zwischen den Sprachgruppen).
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