Année politique Suisse 1990 : Bildung, Kultur und Medien / Bildung und Forschung / Hautes écoles
print
Universités
Dans le cadre du second train de mesures pour une nouvelle répartition des tâches entre la Confédération et les cantons, la commission de la science et de la recherche du Conseil national a débuté son examen de la révision totale de la loi fédérale sur l'aide aux universités. Elle a approuvé, dans ce contexte, les propositions du DFI relatives à une intervention additionnelle de la Confédération dans le domaine du logement des étudiants, répondant en cela aux demandes pressantes des milieux estudiantins, notamment de l'Union nationale des étudiants de Suisse (UNES). En 1989, le Conseil des Etats s'était prononcé, à une faible majorité, contre une telle intercession [21]. La commission de la chambre basse a, par ailleurs, salué la précision du cahier des charges de la Conférence universitaire suisse (CUS) apportée par les sénateurs et a décidé d'une représentation appropriée de toutes les catégories de personnes fréquentant les universités au sein de la CUS [22] .
Selon le Conseil suisse de la science, un besoin en professeurs se fera sentir entre 1990 et 2000 puisque plus de 700 retraites surviendront lors de cette période. Afin de contribuer à la relève universitaire, la Conférence universitaire romande (CUR) a proposé un certain nombre de mesures, dont la diminution de la durée des doctorats et la non-fragmentation des postes d'assistants. Egalement préoccupés par ce problème, le député Auer (prd, BL) et le sénateur Iten (pdc, NW) ont déposé deux motions similaires, demandant des suggestions en la matière [23] .
 
[21] BO CN, 1990, p. 1798 ss. Cf. APS 1989, p. 231 s.
[22] Rapp. gest. 1990, p. 154 ss.; NZZ, 14.9. et 21.11.90.
[23] CUR: 24 Heures, 9.I.90. Motions: Délib. Ass. féd., 1990, IV, p. 66 et 150.