Année politique Suisse 1991 : Allgemeine Chronik / Schweizerische Aussenpolitik / Relations bilatérales
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Extradition
Suite à l'arrestation à Berne d'un Iranien soupçonné d'être impliqué dans l'assassinat de Chapour Baktiar, dernier premier ministre du Shah d'Iran, les relations entre l'Iran et la Suisse se sont dégradées. Ce ressortissant iranien, Zeyal Sahradi, qui faisait l'objet d'un mandat d'arrêt international, transmis par la France, devait être extradé par la Suisse vers la France, lorsque, quelques jours après son arrestation, les autorités iraniennes ont empêché une collaboratrice de l'ambassade suisse en Iran de quitter le pays. Après cet incident, le DFAE a aussitôt protesté auprès des autorités iraniennes contre cette décision qui constitue une grave atteinte à la liberté de mouvement et a décidé de fermer jusqu'à nouvel avis son ambassade [94].
Après le Conseil des Etats en 1990, la chambre basse a approuvé sans opposition le traité d'extradition avec la République des Philippines. Les Chambres fédérales ont fait de même pour le traité d'extradition avec les Etats-Unis [95].
 
[94] Presse du 27.12. (arrestation) et 30.12.91; NQ, 31.12.91.
[95] BO CN, 1991, p. 643 s. (Philippines) et 1305 ss. (EU); BO CE, 1991, p. 299; cf. APS 1990, p. 81. Pour l'affaire Marcos, cf. infra, part. I, 4b (Banken).