Année politique Suisse 1991 : Infrastruktur und Lebensraum / Erhaltung der Umwelt / Politique de protection de l'environnement
Le
PS a présenté ses propositions en matière de protection de l'environnement. Elles consistent en l'introduction d'instruments compatibles avec l'économie de marché (taxes incitatives), afin de réduire considérablement les émissions de CO2, la consommation énergétique et le volume des déchets. Ces taxes devraient augmenter progressivement jusqu'en 2005 (de 20 centimes à 2 francs pour l'essence, par exemple), ce qui devrait rapporter, à cette date, dix milliards de francs. Cette somme devrait être consacrée pour 5% à des programmes environnementaux nationaux ou internationaux, le reste étant redistribué sous forme d'écobonus aux individus et aux entreprises
[10].
Le
PDC s'est lui aussi prononcé en faveur de tels instruments, estimant qu'il fallait considérer la protection de l'environnement comme une chance pour l'économie et une clef pour la sécurité à venir des entreprises. Ce type de mesures est, selon lui, préférable à des interdictions ou à des mesures répressives qui, bien que nécessaires, ne tiennent pas assez compte de l'aspect préventif de la protection de l'environnement
[11].
D'autre part, après les socialistes et les démocrates-chrétiens, les radicaux, par l'entremise du conseil des délégués du
PRD, se sont prononcés pour un impôt sur l'énergie. Désirant que celui-ci se substitue progressivement à l'imposition directe, ils entendent réformer l'ensemble du système fiscal fédéral, notamment l'impôt sur le chiffre d'affaire (qui devrait être converti en taxation sur la consommation énergétique), ce qui permettrait de ne pas augmenter la part de l'Etat
[12].
[10] Presse du 23.2.91; Vr, 25.2.91.; JdG, 27.7.91; BüZ, 30.7.91.
[11] TA, 12.4.91; NZZ et Vat., 23.7.91.
[12] NZZ, 28.12.91; NQ, 29.12.91.
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