Année politique Suisse 1966 : Eléments du système politique / Elections
 
Elections communales
Enfin, des élections municipales ont retenu l'attention. A Zurich, où il s'est agi de donner un successeur au président Landolt, radical, une lutte très ouverte a mis aux prises quatre candidats. C'est celui de l'Alliance des indépendants, Sigmund Widmer, qui l'a emporté au second tour. La campagne s'est déroulée de façon insolite: elle a été axée sur les personnalités en présence plus que sur des partis ou des programmes. Ses résultats ont accentué encore l'importance de la « protestation » contre les partis traditionnels, marquant l'interdépendance des problèmes locaux et nationaux [11]. A Berne, l'élection du président de la ville, destiné à succéder au socialiste Eduard Freimüller, décédé, a mis aux prises un candidat de ce parti et un candidat radical soutenu par tous les autres groupes. Le socialiste Tschäppät a été élu de justesse, grâce au manque de cohésion de ses adversaires. Là aussi, la campagne s'est déroulée sur les personnalités des candidats, et sur la tenue de ceux-ci dans les réunions contradictoires [12].
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F.R
 
[11] Elections du 6 mars et du 24 avril. Cf. Tages Anzeiger, 7.3.66; NZZ, 1024, 9.3.66; 1809, 25.4.66. Au législatif communal, les radicaux et les socialistes ont reculé, au profit essentiellement des indépendants.
[12] Cf. Bund, 403, 17.10.66; NZZ, 4423, 17.10.66; GdL, 242, 17.10.66.