Année politique Suisse 1969 : Chronique générale / Politique étrangère suisse
 
Relations bilatérales
Si la Suisse a vécu une nouvelle année de paix en 1969, elle n'a pas échappé à certaines incidences des conflits armés qui ont continué à agiter le monde. L'attentat de Kloten et l'affaire Frauenknecht, conséquences directes du différend israélo-arabe, ont eu un profond retentissement dans l'opinion en même temps qu'une influence non négligeable sur les relations helvétiques avec les pays du Proche-Orient. Le 18 février, un appareil de la compagnie israélienne El-Al, s'apprêtant à décoller de l'aéroport de Zurich-Kloten à destination de Tel-Aviv, est attaqué par un commando palestinien composé d'une femme et dé trois hommes. Un agent de sécurité israélien riposte. Bilan: un agresseur tué, un pilote gravement blessé qui meurt à l'hôpital [58]. Après avoir protesté auprès de certains Etats arabes et s'être élevé auprès d'Israël contre cette atteinte à la souveraineté du territoire helvétique [59], la procédure judiciaire concernant l'affaire est confiée au parquet zurichois, car les infractions commises relèvent avant tout de la juridiction cantonale. Les gouvernements israélien et arabes interviennent pour la libération provisoire des détenus, mais seul Israël obtient satisfaction, les délits des Palestiniens paraissant trop graves pour justifier une mesure semblable [60]. Pour l'opinion et les dirigeants arabes, la justice suisse se montré partiale et la neutralité n'est qu'un mythe [61]. Des manifestations antihelvétiques ont lieu au Moyen-Orient [62]. De graves menaces sont proférées contre les missions diplomatiques et les intérêts suisses [63]. Le Gouvernement algérien intervient à l'ONU contre les procédés soi-disant révoltants des autorités judiciaires suisses. Le Conseil fédéral repousse énergiquement la démarche comme dénuée de fondements et comme une ingérence dans les affaires intérieures de la Confédération [64]. Etant donné que la grande majorité de la population suisse s'affirme résolument aux côtés d'Israël [65], l'accusation de sionisme est fatale: elle émane non seulement du monde arabe, mais aussi du Parti du Travail, ainsi que d'un Comité de soutien au peuple palestinien [66]. Des conseillers nationaux, tout en stigmatisant le mépris de la neutralité que représente l'acte de violence de Kloten, s'inquiètent des conséquences de l'affaire sur nos relations avec les pays concernés. Le gouvernement, rassurant, se déclare convaincu que, malgré leurs responsabilités, les pays arabes n'ont voulu commettre envers la Suisse ni un acte de guerre, ni même un geste inamical [67]. Cette modération explique peut-être pourquoi le verdict du procès — 12 ans de réclusion aux Palestiniens et libération de l'Israélien — n'a pas entrainé, contrairement à certaines prévisions, une rupture des relations diplomatiques entre la Confédération et les Etats de la Ligue arabe [68].
La plus importante affaire d'espionnage découverte en Suisse depuis la dernière guerre a également refroidi les rapports entre la Suisse et le Proche-Orient, mais avec Israêl [69]. Alfred Frauenknecht, paisible citoyen suisse de religion chrétienne, est parvenu à livrer à cette puissance, moyennant une coquette rétribution de plus de 800.000 francs, le principal des plans permettant la construction du « Mirage », avion militaire français équipant les armées israélienne et suisse. Depuis que le général de Gaulle eut jeté l'embargo sur l'appareil livré à Israêl, ce dernier imaginait de le construire lui-même. D'où le prix accordé à ces plans et les fortes sommes versées à Frauenknecht. Mais alors que les cas d'espionnage dévoilés dans notre pays depuis 1945 concernaient le plus souvent les pays de l'Est, celui-ci inaugure, par son ampleur, un nouvel aspect de 1'« intérêt » que certains Etats pro-occidentaux portent à la Suisse. Dans l'immédiat, l'espion a été arrêté et l'attaché militaire israélien accrédité à Berne déclaré « persona non grata ».
La neutralité a fait l'objet d'appréciations diverses tout au long du conflit nigéro-biafrais. Le général Ojukwu, chef de la sécession, a cherché auprès des Etats neutres ou non engagés — Autriche, Suède, Suisse, Yougoslavie — un éventuel médiateur [70]. Le Conseil fédéral a offert ses bons offices, mais Lagos les a refusés, tout comme ceux des autres pays. Le Gouvernement central nigérian sentait-il la victoire prochaine? On peut se le demander, mais la maladie de l'« espionnite » [71] dont il souffre et son extrême susceptibilité rendent mieux compte, selon la presse, des accusations qu'il a lancées contre M. Lindt, commissaire général du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) [72]. Reconnu comme l'un de nos meilleurs diplomates, l'ambassadeur à Moscou avait été mis à disposition du CICR par le Conseil fédéral pour coordonner les oeuvres humanitaires destinées à cette région d'Afrique. La Suisse, principal soutien de l'organisation internationale, a ainsi agi sur le plan diplomatique autant que sur celui de la charité [73]. Mais la neutralité, fondement commun de la Suisse et de la CroixRouge — cette dernière agit toujours dans les deux camps — n'est pas toujours une notion facilement admise, surtout dans une guerre civile [74]. Lagos pria donc Berne de rappeler M. Lindt, plongeant du même coup le CICR dans la crise qualifiée comme la plus grave de son histoire [75].
On a dit de son action au Nigeria que le CICR était le « service après-vente de Bührle» [76]. Le scandale de l'exportation illégale d'armes suisses par la maison Oerlikon-Bührle a en effet rebondi par l'intensification du drame nigéro-biafrais [77]. Une initiative populaire lancée en avril, dont on parlera plus tard et visant à interdire l'exportation de matériel de guerre, a cependant rencontré de nombreuses oppositions dans les milieux économiques et politiques [78]. Une commission d'experts, sous la présidence du socialiste Max Weber, a été chargée par le Conseil fédéral d'examiner les questions y relatives. Elle a aussi adopté une position négative, tout en reconnaissant la nécessité d'une surveillance plus serrée [79], d'autant plus qu'un nouveau cas de vente douteuse, celle d'avions Pilatus, construits par une filiale de Bührle et utilisés plus ou moins directement au Vietnam, a été révélé [80], démontrant les difficultés actuelles du gouvernement.
La visite en Suisse du général Westmoreland, chef de l'état-major de l'armée américaine et ancien commandant en chef des troupes engagées dans la guerre du Vietnam, a incité la presse soviétique à avancer l'hypothèse que l'interdit jeté par Berne sur les appareils Pilatus avait été l'un des thèmes importants des entretiens; sur un plan moins particulier, la présence de l'officier supérieur des Etats-Unis sur le sol helvétique aurait marqué une tentative d'englober les pays neutres dans la réalisation d'une stratégie globale [81]. La même interprétation a été donnée par les manifestants qui ont protesté contre « la conspiration impérialiste Bührle-Gygli-Westy» [82] et qui ont trouvé indécent que le gouvernement reçoive le général au moment même où les condoléances d'un conseiller fédéral étaient présentées au Vietnam du Nord à l'occasion du décès du président Ho Chi Minh. Une protestation socialiste a jugé la visite en flagrante contradiction avec la politique suisse de neutralité. Le Conseil fédéral a répondu que le général Westmoreland n'avait fait que rendre la visite effectuée aux USA par le commandant de corps Gygli [83]. Dans le même ordre d'idées, certains ont estimé injustifiable que la Suisse n'ait pas encore reconnu le Vietnam du Nord [84]. A vrai dire, le cas du Vietnam illustre l'attitude particulière de la Suisse envers les pays partagés [85]. Si aucun développement n'est venu modifier nos relations avec la Corée du Nord et l'Allemagne de l'Est, la reconnaissance de la République démocratique du Vietnam par la Suède a poussé le Conseil fédéral à déclarer qu'il étudiait sérieusement ce cas, mais qu'une décision ne serait pas prise avant la fin des négociations de Paris [86].
En attendant, le principe d'universalité fait son chemin [87]. M. Spühler, premier de nos ministres des Affaires étrangères à se rendre dans les pays de l'Est, a visité la Roumanie et la Yougoslavie, l'une et l'autre jalouses de leur autonomie vis-à-vis de Moscou. Le séjour à Bucarest s'est terminé par un communiqué commun soulignant entre autres la nécessité de renforcer la coopération internationale basée star le respect de l'indépendance et de la souveraineté nationales [88].
Sauf quelques exceptions, les relations bilatérales avec les pays occidentaux se sont déroulées dans une atmosphère sereine. Des conventions à caractère social ont été signées, complétées ou renouvelées avec la Grande-Bretagne, l'Italie, l'Espagne, la Turquie, le Luxembourg et le Liechtenstein [89]. Avec ce dernier et l'Autriche ont été approuvés des accords de procédure civile [90]. La question des capitaux américains provenant entre autres d'activités criminelles et déposés dans les banques suisses n'a pas encore trouvé de réponse; les USA sont partisans d'un traité, le premier du genre, compatible aussi bien avec la législation fiscale américaine qu'avec le secret bancaire suisse [91]. Une gùerre des camions a éclaté avec l'Italie; malgré la suspension rapide des hostilités, ce problème de transports internationaux est encore en suspens [92]. Le régime politique de la Grèce a été à l' origine d'une manifestation d'hostilité à Berne, mais le Conseil fédéral a répondu négativement à une demande de sanction formulée au Conseil national envers l'attaché de presse de l'ambassade de Grèce qui avait organisé une fête dite du printemps à la veille de l'anniversaire du coup d'Etat militaire d'Athènes [93].
Le cinquantenaire du Bureau international du Travail, dont le siège est à Genève, a été l'occasion d'une visite du pape Paul VI dans la cité de Calvin. Ce fait sans précédent, diversement interprété — acte politique pour les uns [94], religieux pour les autres [95] — a redonné de l'actualité aux problèmes pendants entre la Suisse et le Vatican: articles confessionnels d'exception, anomalie de la situation diplomatique [96]. Le mouvement d'opinion qui se dessine en vue de la liquidation de ces vestiges du 'axe siècle a été encouragé par la visite du chef de l'Eglise romaine. On a souligné en particulier que, parmi les 120 Etats entretenant des relations diplomatiques avec la Suisse, le Vatican était le seul à avoir un représentant à Berne sans qu'il y en ait un dans 1'Etat pontifical, et que cette situation était en contradiction avec le principe d'universalité suivi par le Conseil fédéral [97]. Néanmoins, l'Alliance protestante de Suisse s'est prononcée contre toute modification du statu quo [98].
Le projet d'un rapprochement des trois pays neutres d'Europe — Autriche, Suède, Suisse — a été évoqué au printemps lors de la visite du premier ministre suédois Erlander, et de celle du président autrichien Jonas [99]. Mais les déclarations officielles ont surtout porté sur la conception et la pratique de la neutralité [100]. La présence de l'Autriche et de la Suède à l'ONU intéresse vivement la Suisse, mais à la suite des entretiens austro-helvétiques, M. von Moos a affirmé que le Conseil fédéral n'envisageait pour l'instant aucune modification de sa politique traditionnelle [101]. Ce qui a été confirmé, comme nous le savons, par les conclusions du rapport sur les Nations Unies [102]. Pour le reste, la presse a souligné à l'envie la parfaite identité de vues des trois gouvernements sur les affaires de la planète, ainsi que leur étroite collaboration et leur confiance mutuelle [103].
Les relations de la Suisse avec le tiers monde ont touché essentiellement, sauf en ce qui concerne le contentieux algérien qui n'a pas encore abouti à un règlement [104], l'importante question de l'aide au développement. Sur ce sujet et en ce qui concerne l'Algérie précisément, le cardinal Duval, sur l'invitation de Caritas suisse, a prononcé à Berne une conférence intéressante dans laquelle il a relevé le rôle de notre pays. Considérant ensuite le problème du développement dans son ensemble, l'archevêque d'Alger s'est dit convaincu que sa solution exigeait non seulement une prise de conscience accrue, mais encore une mutation radicale des structures de la vie internationale, sans laquelle on ne pouvait éviter un certain «colonialisme culturel» [105]. On peut dire qu'en 1969 la Suisse n'aura pas déçu le conférencier. Elle a ressenti, plus encore qu'auparavant, l'urgence de l'aide au développement, non sans se rendre compte que ce n'était plus une affaire de bienfaisance, mais de justice sociale [106]. Une enquête l'a montré, l'opinion helvétique, la jeunesse entre autres, est désormais sensibilisée [107]. La fête nationale du premier août et les réjouissances de Noël et Nouvel-An ont été proposées comme temps de réflexion sur le tiers monde [108]. Dans le canton de Genève, le sujet est même intervenu comme thème de campagne électorale [109]. A Berne enfin, la commission du Conseil national chargée de l'examen de la coopération technique a entièrement suivi l'exécutif fédéral en définissant l'aide au tiers monde comme l'un des domaines les plus neufs de ces dernières années, mais aussi comme l'un des plus importants de la politique suisse [110].
 
[58] GdL, 41, 19.2.69 ss.; TLM, 50, 19.2.69 ss.; TdG, 42, 19.2.69 ss.; Lb, 41, 19.2.69 ss.; Vr, 41, 19.2.69 ss.; NZN, 41, 19.2.69 ss.; NZZ, 109, 19.2.69 ss.
[59] Jordanie, Syrie et Liban comme abritant les terroristes palestiniens (NZZ, 133, 2.3.69).
[60] Démarches d'Israël (JdG, 56, 8./9.3.69), de l'Algérie (TdG, 75, 30.3.69) et de l'Irak (NZZ, 253, 27.4.69).
[61] Déclarations du président Boumedienne (NZZ, 251, 25.4.69) et du FLN d'Algérie (NZZ, 245, 23.4.69); note du Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP) au Conseil fédéral (GdL, 104, 6.5.69).
[62] Protestation de l'Association féminine irakienne à Bagdad en faveur des détenus (TdG, 109, 10./11.5.69); invasion de l'ambassade de Suisse au Caire par des étudiants palestiniens (JdG, 101, 2.5.69; NZZ, 277, 7.5.69; Tw, 101, 2.5.69).
[63] Déclaration du FPLP (NZZ, 578, 19.9.69; TLM, 264, 21.9.69); le FPLP a encore déclaré au lendemain du procès: «Le gouvernement suisse paiera...!» (TLM, 357, 23.12.69).
[64] NZZ, 703, 1.12.69; 706, 2.12.69; JdG, 281, 2.12.69.
[65] 95 %, selon un sondage d'Universum Press (Bund, 207, 5.9.69).
[66] VO, 95, 26.4.69; cf. GdL, 79, 5.-7.4.69; NZZ, 204, 2.4.69.
[67] Interpellation Hofer (PAB, BE) du 4.3., appuyée par 16 autres conseillers nationaux (Délib. Ass. féd., 1969, I, p. 54 s.); réponse du Conseil fédéral (GdL, 65, 19.3.69; 70, 25.3.69; TdG, 66, 19.3.69; BN, 116, 19.3.69; NZ, 129, 19.3.69). Petite question Dafflon (PdT, GE) du 22.9. (Délib. Ass. féd., 1969, III, p. 59); réponse du Conseil fédéral (GdL, 283, 4.12.69).
[68] Sur le verdict, cf. TdG, 300, 23.12.69; GdL, 299, 23.12.69; NZZ, 741, 23.12.69; NZ, 590, 23.12.69. Prévisions, in PS, 294, 23.12.69.
[69] Sur l'ensemble de l'affaire, cf. NZZ, 593, 26.9.69; 610, 7.10.69; TLM, 270, 27.9.69; GdL, 225, 27./28.9.69; 226, 29.9.69; 229, 2.10.69; 233, 7.10.69; Lb, 226, 29.9.69; Tw, 231, 3.10.69; PS, 229, 8.10.69; JdG, 238, 13.10.69.
[70] NZZ, 697, 27.11.69; 703, 1.12.69; 706, 2.12.69; 710, 4.12.69; GdL, 277, 27.11.69; 283, 4.12.69. Cf. APS, 1968, p. 34.
[71] TdG, 140, 18.6.69.
[72] Sur l'affaire Lindt, cf. TLM, 149, 29.5.69; 171, 20.6.69; TdG, 126, 2.6.69; 127, 3.6.69; 139, 17.6.69; 140, 18.6.69; 142, 20.6.69; GdL, 138, 17.6.69; Tw, 138, 17.6.69; Tat, 139, 16.6.69; JdG, 141, 20.6.69.
[73] GdL, 137, 16.6.69; cf. APS, 1968, p. 43.
[74] GdL, 141, 20.6.69; TLM, 171, 20.6.69.
[75] TdG, 151, 1.7.69; cf. infra, p. 50.
[76] Domaine public, 104, 16.1.69.
[77] Cf. APS, 1968, p. 35 s.
[78] Cf. infra, p. 57; cf. APS, 1968, p. 35 s.
[79] NZZ, 145, 6.3.69; NZ, 568, 10.12.69; gk, 45, 18.12.69.
[80] A ce sujet, cf. TdG, 201, 28.8.69; 202, 29.8.69; 286, 6./7.12.69; NZ, 387, 25.8.69; 390, 27.8.69; 394, 29.8.69; 395, 30.8.69; 487, 23.10.69; NZZ, 527, 28.8.69; 590, 25.9.69; 638, 23.10.69; NZN, 285, 9.12.69; VO, 199, 29 8.69; 286, 10.12.69. Les avions ont été achetés par l'Australie.
[81] Selon la Pravda du 14.9.69; cf. TdG, 215, 15.9.69; JdG, 214, 15.9.69.
[82] TLM, 257, 14.9.69. Sur la visite de Westmoreland et le mouvement parallèle de protestation, cf. GdL, 203, 1.9.69; NZZ, 533, 1.9.69; 561, 12.9.69; TLM, 247, 4.9.69; 254, 11.9.69; 255, 12.9.69.
[83] Déclaration de la section genevoise de Vernier: cf. TdG, 213, 11./12.9.69; petite question Vincent (PdT, GE) du 22.9.: Délib. Ass. féd., 1969, III, p. 59; réponse du Conseil fédéral: TLM, 323, 20.11.69. Le télégramme de condoléances a été adressé à titre personnel par le chef du Département politique, W. Spühler (NZZ, 547, 5.9.69; JdG, 208, 6./7.9.69).
[84] VO, 132, 12.6.69. Cf. APS, 1968, p. 34.
[85] Cf. APS, 1968, p. 36.
[86] JdG, 8, 11./12.1.69; NZN, 8, 11.1.69.
[87] Cf. APS, 1968, p. 32.
[88] En avril, voyage en Roumanie (NZZ, 244, 23.4.69; JdG, 93, 23.4.69; TdG, 94, 23.4.69); en automne en Yougoslavie (NZZ, 638, 23.10.69; 652, 31.10.69; 655, 3.11.69; GdL, 254, 31.10.69; 257, 4.11.69).
[89] FF, 1969, II, p. 1218 ss., 1450 ss., 1467 ss.; I, p. 838; NZZ, 111, 20.2.69; JdG, 53, 5.3.69.
[90] FF, 1969, 1, p. 172 ss.; FF, 1968, II, p. 713 ss.; Délib. Ass. féd., 1969, II, p. 9 s.
[91] Cf. infra, p. 72; APS, 1968, p. 40.
[92] Cf. infra, p. 98 s.
[93] Cf. petite question Vincent (PdT, GE) du 3.6. (Délib. Ass. féd., 1969, III, p. 57); réponse du Conseil fédéral (TdG, 213, 11./12.9.69). Sur la manifestation, cf. Bund, 91, 21.4.69 ss.; NZZ, 239, 21.4.69 ss.; NZ, 180, 21.4.69 ss.; PS, 88, 21.4.69 ss.; Tw, 89, 18.4.69 ss.; TdG, 92, 21.4.69 ss. Cf. supra, p. 17, note 57.
[94] Tw, 127, 4.6.69; PS, 128, 10.6.69. Quatre conseillers fédéraux étaient officiellement présents à Genève.
[95] Prises de position du Parti conservateur chrétien-social (déclaration de presse du 5.6.; cf. NZ, 252, 6.6.69) et de l'Eglise protestante genevoise (cf. TdG, 124, 30.5.69). Cf. aussi JdG, 133, 11.6.69.
[96] Sur les articles confessionnels, cf. supra, p. 16.
[97] GdL, 130, 7./8.6.69. .
[98] Déclaration du Comité central du 11.7. (NZZ, 419, 11.7.69).
[99] TdG, 118, 22.5.69.
[100] Conférence de presse de T. Erlander (GdL, 80, 8.4.69; NZZ, 213, 9.4.69); Lb, 80, 9.4.69); interview de F. Jonas pour la TdG (115, 19.5.69); allocution de L. von Moos (JdG, 115, 20.5.69).
[101] PS, 112, 21.5.69.
[102] Cf. supra, p. 40.
[103] TLM, 100, 10.4.69; 139, 19.5.69; Bund, 82, 10.4.69; NZ, 162, 10.4.69; GdL, 117, 22.5.69.
[104] Cf. APS, 1968, p. 40 s.; NZZ, 209, 6.4.69; TLM, 94, 4.4.69.
[105] GdL, 11, 15.1.69, expression citée.
[106] Message du Conseil fédéral du 21.5. sur la coopération technique (FF, 1969, I, p. 1338). Cf. aussi campagne d'information pour l'aide au développement, menée par les organisations « Pain pour le prochain », « Action de carême » et « Aide suisse à l'étranger » et soutenue par le Service fédéral de la coopération. technique (GdL, 269, 18.11.69; NZZ, 678, 16.11.69).
[107] Enquête de la Banque Populaire Suisse (GdL, 251, 28.10.69); intérêt des jeunes à la discussion du problème (NZZ, 667, 10.11.69); démarche de la Société des étudiants suisses auprès du Conseil fédéral pour une augmentation de l'aide au développement (JdG, 202, 30./31.8.69).
[108] Cf. NZ, 2, 3.1.69; NZZ, 380, 25.6.69 (l'initiative du premier août a été prise par le comité patronal de la Déclaration de Berne). Sur la Déclaration de Berne, voir infra, p. 50.
[109] Lancé par le Comité genevois de la Déclaration de Berne (cf. JdG, 231, 4./5.10.69; 243, 18./19.10.69; PS, 225, 3.10.69). Cf. infra, p. 35.
[110] Bull. stén. CN, 1969, p. 920; FF, 1969, I, p. 1337.