Année politique Suisse 1971 : Partis, associations et groupes d'interêt / Partis
 
Parti radical-démocratique
Le Parti radical-démocratique suisse fut déçu de ce que les démocrates glaronnais et grisons aient quitté la grande famille libérale. Toutefois, lors des élections fédérales, il put conserver approximativement ses positions [41]. Des voix s'élevèrent pour réclamer une réforme aussi bien idéologique qu'administrative du parti [42]. L'aile gauche s'est plainte de temps à autre de son «néo-conservatisme» [43]. Dans le canton de St-Gall, vers la fin de l'année, à la suite peut-être des pertes subies dans cet arrondissement, un groupe de travail de politique libérale (Arbeitsgruppe für liberale Politik) s'est constitué et souhaite imprimer un caractère plus authentiquement radical au PRDS [44].
 
[41] Cf. supra, p. 37.
[42] Cf. Memorandumsgruppe, Partei ohne Zukunft? Zweites Memorandum zur Reform der Freisinnigen Partei der Schweiz (Zürich 1971, multigr.); HANS CHRISTOF SAUERLÄNDER, « Zielsetzungen 71 im Vakuum? » in Revue politique, 50/1971, p. 81; Bund, 230, 3.10.71; Luzerner Tagblatt, 256, 3.11.71.
[43] SJ, 25, 19./20.6.71; Baselbieter Post, 5 et 6, mai et juin 1971; NZ, 346, 1.8.71; NZZ (ats), 488, 20.10.71; Lb, 244, 20.10.71; Panorama (Bulletin du Schweiz. Liberaler Studentenverband et du Verband der liberalen Jugendgruppen der Schweiz), no 6, novembre 1971.
[44] St. Galler Tagblatt, 299, 22.12.71; 303, 28.12.71; NZ, 593, 23.12.71; BN, 551, 30.12.71; NZZ, 7, 5.1.72, SJ, 4, 22./23.1.72.