Année politique Suisse 1972 : Partis, associations et groupes d'interêt / Partis / Petits partis de gauche
Dans les rangs communistes, on salua avec joie ces décisions rappelant le temps du Front populaire. Le processus de désintégration de l'extrême gauche n'en fut pas enrayé pour autant. D'innombrables groupuscules et périodiques propagèrent les idées marxistes, toutefois interprétées de façon très diverse
[37]. La force communiste la plus représentative continua à être le Parti du travail (PdT) qui put se consolider en dépit des défaites enregistrées lors des élections communales neuchâteloises
[38]. Le parti créa une nouvelle section dans le canton de Fribourg
[39]. Lors des élections au Grand Conseil de Bâle-Ville, le PdT conquit un neuvième siège
[40]. Pour ces élections, il avait fait alliance avec les Progressive Organisationen (POB)
[41].
[37] Par exemple les journaux et revues Agitation, Bresche/Brèche, Der rote Bär, Focus, Infrarot, Klassenkampf, Maulwurf, Oktober/Octobre, Zeitdienst e.a.
[38] VO, 232, 6.10.72 ; 246, 24.10.72 ; 248, 25.10.72 ; NZZ, 64, 8.2.72 ; cf. supra, p. 33.
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