Année politique Suisse 1978 : Enseignement, culture et médias / Enseignement et recherche
 
Enseignement primaire et secondaire
Dans le domaine de l'enseignement primaire et secondaire, jardins d'enfants compris, une statistique scolaire suisse a été publiée pour la première fois en 1978. Il en ressort que, dans diverses régions, les enfants de quatre à six ans n'ont que de faibles possibilités de fréquenter le jardin d'enfants, que la moyenne des effectifs dans les classes primaires et secondaires varie considérablement d'un canton à l'autre, que les enfants étrangers sont surreprésentés dans les classes primaires et spéciales du degré supérieur et que la représentation des filles dans la postscolarité diminue nettement [2].
La coordination scolaire a encore des obstacles considérables à franchir. Les cantons qui débutent l'année scolaire au printemps et ceux qui la commencent en automne sont à égalité: l'école primaire s'étend sur trois ans au minimum et au maximum sur six, l'école obligatoire sur huit ou neuf ans [3]. Le Parti radical du canton de Zoug a relancé la campagne visant à uniformiser le début de l'année scolaire. Il a déposé une initiative populaire que le souverain a approuvé avec 97% des voix. Le Conseil d'Etat zougois a . alors dû déposer une initiative fédérale demandant que soit accordée au Conseil fédéral la compétence constitutionnelle d'introduire le début de l'année scolaire d'une manière , uniforme [4]. Afin de renforcer la pression en ce sens sur les autorités, et après l'expérience positive de Zoug, les partis radicaux cantonaux de Lucerne, St-Gall et Zoug veulent lancer une initiative populaire fédérale [5]. La Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique a confirmé, lors de son assemblée ordinaire annuelle, la nécessité d'introduire un début d'année scolaire uniforme. Cet organe a insisté en outre sur l'indispensable harmonisation des structures scolaires et sur l'abolition des barrières culturelles [6].
Quelles seront les exigences d'ordre général posées à l'école à la fin des années «70»? Les diverses opinions émises soulignent combien la politique culturelle est étroitement liée aux conceptions relatives à la société. Pour les directeurs de l'instruction publique A. Gilgen (ZH) et P. Jenni (BL) une école prenant en compte prioritairement les résultats est inévitable, car elle doit finalement préparer l'enfant à la vie professionnelle. La pression exercée par la notation et la sélection ne saurait donc être éliminée de l'école. Cependant ces deux politiciens demandent que le type de performances attendues soit continuellement repensé [7]. A l'inverse, le Mouvement populaire des familles a par exemple critiqué dans une publication provocatrice l'état de fait actuel, qui, selon cette organisation, voit l'école renforcer les inégalités sociales, former des enfants ayant bien plus des têtes pleines que des têtes bien faites; les programmes scolaires ne seraient plus adaptés au monde moderne et les méthodes pédagogiques imprégnées d'esprit de compétition [8].
Les écoles privées sont toujours apparues, durant les décennies passées, comme des novatrices dans le domaine de l'enseignement, leurs méthodes stimulant les écoles publiques [9]. Les cantons de leur côté essaient, dans des centres pilotes, des méthodes d'amélioration de l'enseignement, de développement de l'égalité des chances et de diminution de la pression psychique. Une enquête menée auprès des parents concernés par les expériences scolaires vaudoises de Rolle et Vevey révèle un jugement en majeure partie favorable aux deux modèles. L'absence de notes pour l'appréciation des connaissances acquises par les élèves des classes inférieures heurte les habitudes traditionnelles des adultes. La substitution des notes par des jugements de valeur constitue un volet important de l'essai entrepris à Regensdorf (ZH) dans les classes du degré supérieur: l'appréhension des élèves doit ainsi s'amenuiser bien que demeure la pression extérieure des résultats. Dans ce modèle, les parents sont appelés à participer directement au déroulement de la vie scolaire, à l'occasion d'échanges de vues réguliers [10]. Un projet limité dans le temps à Lancy et au Lignon (GE), où deux classes sont confiées à trois maîtres, vise à saisir les mécanismes du manque de succès que connaissent beaucoup d'élèves de l'école primaire. L'expérience scolaire Manuel à Berne, en cours depuis 1975, satisfait les voeux manifestés en faveur du libre passage du degré scolaire inférieur au supérieur, d'une plus grande souplesse et de cours d'appoint [11].
Le même sort que celui du modèle suspendu en 1978 à Dulliken (SO), qui visait à l'intégration différenciée du degré supérieur, menace les expériences pilotes: on ne saurait en effet, à long terme, mener une expérience de réforme isolée dans les écoles publiques. Par contre les réformes entreprises au niveau des cantons sont beaucoup plus prometteuses [12]. Après les expériences favorables faites dans les écoles pilotes de Gordola et Castione, le Tessin va introduire, jusqu'en 1982 et dans l'ensemble du canton, la « Scuola media», une école unique de la sixième à la neuvième année scolaire. Les planificateurs de l'enseignement du canton le plus méridional de la Suisse ont ainsi choisi un système scolaire analogue au «Cycle d'orientation» déjà en place dans les cantons de Genève et du Valais [13].
La réforme en cours du degré supérieur dans le canton de Lucerne, qui prévoit l'introduction d'un cycle d'orientation dans des centres scolaires appropriés, n'est pas parvenue à établir un modèle uniforme pour de tels centres à cause des contingences géographiques, économiques et politiques de ce canton [14]. Saint-Gall aspire également à unifier l'organisation et la répartition géographique du degré supérieur des classes secondaires spéciales. Les expérimentations qui sont poursuivies actuellement mettent à l'épreuve les degrés de différenciation entre chaque année scolaire et par discipline [15]. En s'efforçant d'adapter les programmes aux circonstances actuelles, le monde de l'économie et de la consommation des adultes est de plus en plus présent dans l'enseignement. Des cercles de travailleurs ont reproché aux organisations patronales d'offrir aux écoles intermédiaires, en engageant des moyens financiers considérables, des «semaines de débats sur l'économie» habilement conçues; et présentant une vision unilatérale de la question. Par contre l'éducation des consommateurs n'en serait qu'à ses débuts [16].
A la suite d'une publication de Jürg Jegge, maître de classe spéciale, le canton de Zurich a mis en route une expérience intéressante pour les enfants souffrant de graves troubles du comportement et de l'affectivité: pour de tels élèves, jusqu'ici pris en charge par des classes spéciales et des homes, le Département de l'instruction publique a autorisé l'ouverture de trois classes expérimentales de six élèves au maximum, confiées à un maître de classe spéciale et à un psychologue faisant office de conseiller [17]. L'éducation dispensée dans les homes est elle-même aujourd'hui de plus en plus exposée aux critiques du public: des bruits concernant des abus commis dans les homes d'éducation de Vennes (VD) et d'Olsberg (AG) ont provoqué, dans les cantons concernés, des interpellations parlementaires suivies d'enquêtes [18].
La question des effectifs de classe a continué à alimenter les confrontations politiques. Aux arguments pédagogiques favorables à la fixation d'un contingent maximal d'élèves par classe, les gouvernements d'Argovie et de Berne notamment ont opposé leurs appréhensions financières. Ces gouvernements se sont appuyés sur des estimations qui ne sont, bien sûr, pas restées incontestées. Des initiatives pour limiter le nombre d'élèves par classe ont été rejetées de justesse en Argovie, massivement en pays bernois. Dans ce dernier canton, l'Association des enseignants avait refusé d'appuyer les initiateurs et soutenu les nouvelles lignes directrices présentées comme contre-projet à l'initiative par la Direction de l'instruction publique [19]. Dans le canton de Zurich, le Conseil d'Etat a abaissé les normes indicatives pour les effectifs des classes en modifiant l'ordonnance sur l'école publique. L'initiative déposée dans ce canton a alors été retirée [20]. Après l'acceptation d'une initiative populaire du même genre l'année précédente, le peuple de Bâle-Ville a voté une loi qui fixe à 25 le nombre maximum d'élèves par classe. Dans la nouvelle loi scolaire du canton de Bâle-Campagne, adoptée en première lecture, la fixation légale du nombre d'élèves par classe a été également prévue. Avant la revision de cette loi scolaire, les citoyens de Bâle-Campagne ont refusé une initiative des Jeunesses socialistes pour une école démocratique, dont le contenu a cependant stimulé les préparatifs de la nouvelle loi [21].
Des sollicitations et des impératifs divers, en partie contradictoires, sont aujourd'hui adressés aux enseignants: enseignement plus vivant, plus proche de l'enfant; stimulation des élèves en vue du passage dans des écoles supérieures; abolition de la pression des notes; sélection équitable; encouragement des enfants faibles; recherche de solutions personnelles; solidarité de groupe entre collègues enseignants. Les pédagogues politiquement engagés sont les premiers à connaître ainsi facilement des difficultés, surtout lorsque la pression est forte sur le marché du travail. Se référant à un discours du conseiller fédéral Gnägi, le conseiller national Hubacher (ps, BS) demanda, par deux questions ordinaires, à être informé sur les dispositions politiques conciliables avec l'exercice de la profession d'enseignant. Selon la réponse donnée, les maitres qui ne s'identifieraient pas avec notre Etat organisé sur des principes de liberté ne devraient pas être engagés au service de l'école ce qui excluerait les partisans d'un renversement violent de l’Etat [22]. D'autre part, la surveillance plus sévère exercée par les autorités et la sensibilisation des parents aux problèmes scolaires ont conduit à l'accroissement de destitutions d'enseignants professionnellement peu qualifiés [23]. Deux actes législatifs témoignent d'une certaine tendance à renforcer le contrôle du corps enseignant: le souverain du canton de Zurich a accepté une nouvelle loi sur la formation du corps enseignant qui avait été combattue par la VPOD. Celle-ci s'était opposée aux critères retenus pour l'examen visant à mesurer la loyauté des candidats, permettant l'attribution du certificat d'éligibilité. Le résultat positifde la votation a causé le retrait d'une initiative visant à interdire l'engagement d'objecteurs de conscience comme enseignants. Les Obwaldiens ont accepté une loi scolaire qui exige de l'enseignant qu'il se conduise aussi en dehors de l'école en conformité avec sa position [24]. Dans les cantons du Valais et d'Uri, le gouvernement a fait sensation en refusant d'élire dans l'enseignement des membres de groupes d'opposition de gauche. Un cas valaisan — il concernait un institut pour enfants handicapés à Monthey, subventionné par l'AI — a fait l'objet d'une pétition et d'une demande adressée au Conseil fédéral; celui-ci n'a néanmoins pas voulu empiéter sur les compétences du canton [25].
 
[2] Bureau fédéral des statistiques, Statistique des élèves, année scolaire 1976/77, Berne 1978. Cf. NZZ, 10, 13.1.78. Taille moyenne des classes: op. cit., p. 30 ss. et 133 s. Etrangers: op. cit., p. 28 ss. et 110 ss.; cf. BaZ, 117/118, 2/3.5.78 ; 185, 13.7.78 ; NZZ, 215, 16.9.78. Le sexe féminin : op. cit., p. 24 ss. Jardins d'enfants: op. cit., p. 17.
[3] Coordination scolaire: E. Egger, «Schulkoordination in der Schweiz — mehr regional als kantonal», in LNN, 209, 9.9.78; Interkantonale Schulkoordination: «Einige Hoffnungen — viele ungelöste Fragen», in Schulblatt für die Kantone Aargau und Solothurn, 97/1978, p. 526 s. Début de l'année scolaire: Statistique des élèves, op. cit., p. 51. Types d'enseignements: Statistique des élèves, op. cit., p. 50. Cf. également: APS, 1976, p. 138 s.
[4] Bulletin du Centre suisse de documentation en matière d'enseignement et d'éducation, 17/1978, no 68, p. 55 ; Vat., 86, 14.4.78 ; 222, 25.9.78 ; NZZ, 231; 5.10.78 ; cf. supra, part. I, 1d (Collaboration intercantonale) et part. II, 6b ainsi que APS, 1972, p. 130.
[5] LNN. 236, 11.10.78; 49, 28.2.79.
[6] NZZ (sda), 256, 3.11.78; Bulletin du Centre suisse de documentation en matière d'enseignement et d'éducation, 17/1978, no 66/67, p.25 s.
[7] A. Gilgen: «Zwölf Thesen zur Schule», in Ldb. 126, 5.6.78; P. Jenni: «Umwälzende Neuerungen haben keine Chance», in BaZ, 247, 23.9.78; R. Schindler, «Vom Kinderladen zur Heidi-Renaissance», in Schritte ins Offene, no 6, nov./déc. 1978, p. 7 ss.
[8] Mouvement populaire des familles, L'école en question, Lausanne-Genève 1978 (TLM, 81, 22.3.78 ; Tat, 75, 1.4.78; VO, 233, 18.10.78); S. Speich, Schulszene Schweiz, tiré à part d'une série d'articles parus in «Schweizer Illustrierte» en 1977, Zürich 1978; J. Schwarzmann, Volksschule— Lebensschule?, Bern 1978; Hp. Müller, Schule — Selbstzweck oder Lebenschilfe? Oberwil b. Zug 1978; T. Schaller, Schulden der Schule, Zug 1978. Cf. également BaZ, 235, 247, 253, 259, 280, 286, 292, 298, 304, 310, 9.9-6.12.78.
[9] Vat., 101, 2.5.78; VO, 113, 26.5.78; NZZ, 253, 31.10.78.
[10] Rolle/Vevey: GdL, 29,4.2.78; 57,9.3.78; 89, 18.4.78; cf. APS, 1977, p. 141. Regensdorf(ZH): BaZ, 32, 2.2.78; Vr, 72, 29.3.78; Notes et sélection: NZZ, 5, 7.1.78; 262, 10.11.78; BT, 74, 29.3.78; 271, 18.11.78; cf. H. Hehlen, Selektion, Zürich 1978; J. Jegge, «Schlechte Noten sind keine Schande», in Sonntags-Blick, 7, 18.2.78; K. Weber,«Versuch einer Ehrenrettung der Schulnoten», in TAM, 10, 10.3.79; P. Blesi / H. W. Grieder, «Lebensraum Schule», in TAM, 17, 28.4.79.
[11] Lignon-Lancy: Bulletin du Centre suisse de documentation en matière d'enseignement et d'éducation, 17/1978, no 66/67, p. 57 s. Manuel (Berne): J. Schwarzmann, op. cit., p.56 ss.; TW, 131, 8.6.78; 121, 26.5.79.
[12] E. Egger / E. Blanc, Neuerungen im schweizerischen Schulwesen, Besonderheiten und Tendenzen, Genf 1977, p. 30 ss.; SZ, 133, 12.6.78; cf. APS, 1977, p. 141.
[13] Tessin: Bulletin du Centre suisse de documentation en matière d'enseignement et d'éducation, 17/1978, no 65, p. 45 ; CdT, 57/58, 9/10.3.78 ; 110, 13.5.78 ; 200, 31.8.78 ; NZZ, 57, 9.3.78 ; Das Konzept, 6, 5.6.78 ; cf. APS. 1972, p. 131. Genève: Cf. APS, 1974, p. 137. Valais: TG, 27, 2.2.78; TLM, 72, 13.3.78 (critiques au Grand Conseil valaisan); cf. APS, 1974, p. 137.
[14] E. Egger / E. Blanc, op. cit., p. 52 ss. ; LNN, 148, 29.6.78 ; 91, 20.4.79.
[15] Bulletin du Centre suisse de, documentation en matière d'enseignement et d'éducation, 17/1978, no 65, p. 41 s. ; Ostschw., 17, 21. 1.78 ; 19, 24.1.78 ; 41, 18.2.78 ; et infra, part. II, 6b.
[16] H. Strahm, «Aufzucht von kleinen Managern in grossem Stil», in Bildungsarbeit, 49/1978, p. 1 ss.; Zeitdienst, 6/7, 10/17.2.78; NZZ, 81, 8.4.78; BaZ, 138, 25.5.78.
[17] Vr, 92, 21.4.78; Ldb, 178, 5.8.78; cf. J. Jegge, Dummheit ist lernbar, Bem 1976.
[18] Vennes: Groupe information Vennes, L'antichambre de la taule, Lausanne 1978; cf. GdL, 197, 24.8.78; 199, 26.8.78; 214, 13.9.78. Olsberg (AG): Der Schweizerische Beobachter, 7, 15.4.78; Vr, 86, 15.4.78; 227, 28.9.78; BT, 3, 5.1.79; 43, 23.2.79.
[19] Argovie: Schulblatt für die Kantone Aargau und Solothurn, 97/1978, p. 323 ; Autorenkollektiv, Aargauer Bürgerbuch, 175 Jahre Kanton Aargau, Aarau 1978, p. 40-58, 81–93; cf. APS, 1977, p. 141. Berne: Bund, 172, 214, 257, 269, 280, 284, 26.7–4.12.78; TW, 272, 20.11.78; cf. infra, part. II, 6b.
[20] NZZ, 171, 26.7.78; 187, 15.8.78; Vr, 189/190, 15/16.8.78; cf. APS, 1977, p. 169 ainsi que infra, part. II, 6b.
[21] Bâle-Ville: BaZ, 34, 39, 52–54, 57, 4.2–27.2.78; cf. APS, 1977, p. 141 ainsi que infra, part. II, 6b. Bâle-Campagne: BaZ, 38, 61, 75, 93, 174, 231, 239, 242, 246, 248, 267, 298, 8.2–22.11.78 ; cf. APS, 1977, p. 168 ainsi que infra, part. II, 6b.
[22] BaZ, 303, 5.12.77 (CF Gnägi); BO CN, 1978, p. 420,610 ; Vat., 39,16.2.78 ; TA, 92, 21.4.78 ; cf. K. Marti, «Nötigung zur Lüge», in LNN, 239, 14.10.78; S. Speich, op. cit., p. 32 s. ainsi que BaZ-Magazin. 4, 28.1.78; Bildungsarbeit, 49/1978, p. 81 ss.
[23] NZZ, 10, 13.1.78; 76, 3.4.78; TA, 52, 3.3.78; 68, 22.3.78 (ville de Zurich); Vr, 286, 6.12.78; 293, 14.12.78 ; TA, 2,4.1.79 (Langnau a. Albis, ZH) ; Schulblatt für die Kantone Aargau und Solothurn, 97/19 78, p. 694 s. ; 98/1979, p. 10 s. (Aetingen, SO); Ostschw., 28, 2.2.78 (Alt St. Johann, SG); Bund, 244, 18.10.78 (Zweisimmen, BE).
[24] Zurich: TA, 12, 19, 20, 46, 51, 184, 194, 216, 16.1-18.9.78; gk, 31, 7.9.78 (nouvelle loi); Vr, 53, 4.3.78; 256, 1.11.78 (initiative); cf. infra, part. II, 6b. Obwald: LNN, 9, 12.1.78; 23, 28.1.78; 121, 29.5.78; cf. infra, part. II, 6b.
[25] Valais: TLM, 13, 18,21,26,63,13.1-4.3.78 ; Berner Student, 4,19.4.78 ; BO CN, 1978, p. 1466 (question ordinaire de G. Nanchen, ps, VS) (Monthey); cf. également JdG, 246, 21.10.78 (élection d'un instituteur au gymnase de Brigue). Uri: TA, 111, 18.5.78; 24 Heures, 115, 20.5.78; LNN, 231, 5.10.78.