D'après les résultats de la statistique trimestrielle publiée par l'OFIAMT, les salaires mensuels ont progressé de 2,7% en moyenne entre le dernier trimestre 1978 et celui de 1979; durant la même période, les salaires horaires ont connu une hausse de 2,6%. Cependant, sous l'effet de l'inflation enregistrée en fin d'année, les gains réels ont été inférieurs respectivement de 2,4% et 2,3% au niveau qu'ils avaient atteint une année auparavant
[34]. L'Union fédérative du personnel des administrations et des entreprises publiques et l'organisation faîtière des syndicats du personnel de la Confédération (VGCV) ont adressé au gouvernement deux requêtes dans lesquelles elles demandent d'octroyer au personnel fédéral une augmentation linéaire de 5 à 7% en valeur réelle des montants minimaux et maximaux de l'échelle des traitements. Dans leurs remarques finales, ces deux associations ont relevé que le personnel fédéral n'avait plus touché d'augmentation générale du salaire réel depuis 1972 et qu'elles ne pouvaient plus répondre d'un nouveau report de leurs revendications
[35]. Pour sa part le Conseil fédéral a proposé au parlement de proroger sans modifications pour quatre années l'arrêté fédéral réglementant les allocations de renchérissement accordées au personnel de la Confédération
[36]. Il a en outre refusé l'octroi d'une allocation complémentaire de 1,6% pour 1979 comme l'exigeait l'Union fédérative. En revanche, il a accordé pour le premier semestre 1980 une allocation de renchérissement qui, par rapport au second semestre de 1979, devrait s'élever en moyenne à 2,3%
[37].
[35] NZZ, 220. 22.9.79; TA (sda), 222. 25.9.79; SP I'POD. 39. 27.9.79; 43. 25.10.79; Vat., 226. 29.9.79 (VGCV). Cf. APS, 1972. p. 118 s.
[36] FF, 1979, II, p. 929 ss. ; SP VPOD, 38. 20.9.79. Cf. APS, 1976. p. 128.
[37] RO, 1980. p. 26; SP VPOD, 1/2, 10.1.80; Lib. (ats), 68, 20.12.79.