Année politique Suisse 1990 : Chronique générale / Politique étrangère suisse / Europe
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AELE
Les pays de l'AELE, donnant suite à une impulsion helvétique, décidèrent, en 1990, de mettre la Yougoslavie au bénéfice d'un Fonds de développement similaire à celui en fonction depuis 1976 avec le Portugal. Doté de 100 millions de dollars, il concourra au développement de l'économie yougoslave dans la perspective de l'application des mécanismes de marché. Il permettra de financer des projets d'investissements d'entreprises et contribuera, par son activité, à favoriser le commerce et les relations entre les Etats versant des subsides et la Yougoslavie. La participation de la Suisse sera de 29,8 millions de dollars (soit environ 44,7 millions de francs), ainsi que le décrétèrent, lors de la session d'hiver, les Chambres fédérales [50] .
Lors de la réunion ministérielle de Göteborg (Suède), qui marquait le trentième anniversaire de l'AELE, trois déclarations de coopération furent signées avec la Hongrie, la Pologne et la Tchécoslovaquie. Des pourparlers exploratoires ont été entamés avec la Turquie, dans le but de conclure, à terme, un accord de libre-échange [51].
 
[50] FF, 1990, II, p. 477 ss.; BO CE, 1990, p. 883; BO CN, 1990, p. 2287 s.
[51] Un comité mixte AELE-Tchécoslovaquie a été créé en juin 1990, dans le but d'examiner les conditions d'une future zone de libre-échange (JdG et NZZ, 17.1 1.90).