Année politique Suisse 1990 : Chronique générale / Politique étrangère suisse / Organisations internationales
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ONU
Le Conseil fédéral débloqua, en 1990, un crédit de 15 millions de francs afin de poursuivre sa participation aux différentes actions de l'ONU en faveur de la paix. Ces fonds seront notamment affectés au maintien des casques bleus à Chypre et au Liban. De plus, la Confédération continuera à mettre à disposition de l'organisation un certain nombre d'hommes (observateurs militaires au Proche-Orient) et d'infrastructures (avion, appareils de chiffrage, etc.) [68]..
Les groupes socialiste et indépendant-évangélique ainsi que la conseillère nationale Bär (pe, BE) déposèrent, suite aux différents événements survenus en 1990, des textes demandant au Conseil fédéral de présenter au parlement un message visant à une adhésion de la Suisse à l'ONU. En ce qui concerne la motion Bär, l'exécutif souhaita sa transformation en un postulat. Comme le député Ruf (ds, BE) combattit ces deux alternatives, la discussion de cet objet fut renvoyée [69].
 
[68] Suisse, 28.6.90.
[69] BO CN, 1990, p. 2418 s. ; BaZ, 24.10.90. La motion du groupe socialiste et le postulat du groupe AdI/PEP n'étaient, à fin 1990, pas encore traités; Dé/ib. Ass. féd., 1990, IV, p. 58 et 63. Les différents événements font référence à la crise du Golfe ainsi qu'à l'attitude israélienne dans les territoires occupés puisque, dans les deux cas, la Suisse ne put demander l'application des mesures prises par l'ONU, n'étant pas membre de cette organisation.