Selon les estimations de l'USP,
le nombre d'exploitations pratiquant la production intégrée a connu un véritable boom en 1996. En effet, quelque 55% du nombre total d'exploitations paysannes - soit une progression de quasiment 100% par rapport à 1995 - pratiqueraient désormais ce mode de production. Le nombre de fermes converties à la production biologique a également augmenté, passant de 2200 en 1995 à 4000 en 1996
[12].
Le Conseil national a transmis un postulat Wittenwiler (prd, SG) demandant au gouvernement de rendre compte, dans un rapport, tant des
coûts externes (charges pour l'environnement) que des
bénéfices externes (entretien du paysage, lutte contre l'érosion, etc.)
engendrés par l'activité agricole. Selon le postulant, ce document devrait permettre une analyse objective de l'utilité sociale de l'agriculture
[13].