Année politique Suisse 1998 : Chronique générale / Politique étrangère suisse / Organisations internationales
Le parlement a accepté le renouvellement de la participation de la Suisse aux Accord généraux d’emprunt (AGE)
[38].
Le Conseil des Etats s’est prononcé à l’unanimité, en tant que seconde chambre, en faveur de l’arrêté fédéral concernant la participation de la Suisse au
nouveau Fonds fiduciaire du FMI. La contribution de la Confédération sera de 90 millions de francs suisses au maximum. Par ailleurs, le FMI a essuyé plusieurs critiques quant à son incapacité à avoir prévu la crise financière qui a secoué le continent asiatique et la Russie. En Suisse, la «Déclaration de Berne» – une ONG qui compte notamment parmi ses membres les deux conseillers fédéraux socialistes – a demandé au gouvernement de faire pression sur le FMI, afin de forcer celui-ci à entamer une profonde réforme de sa structure. Les plus de soixante ONG associées à la campagne internationale sur le FMI estiment que la Suisse a incarné jusqu’à présent la ligne dure de l’institution. Elles ont dénoncé en particulier le secret des documents qui sont produits dans l’institution et la main mise de la part des banquiers centraux et des ministres des Finances sur les programmes d’ajustements, sans que d’autres ministres, les parlements ou des ONG ne soient consultés
[39].
[38] Pour les détails, voir infra, part. I, 4b (Geld- und Währungspolitik).38
[39]
BO CE, 1998, p. 309 s. Cf. également
APS 1997, p. 82 (Fonds fiduciaire du FMI);
LT, 11.8.98 et
Lib., 17.8.98 (ONG).39
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