Année politique Suisse 2003 : Eléments du système politique / Elections / Elections fédérales
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Elections au Conseil national dans les cantons
Pour les résultats détaillés voir aussi les tableaux (anhang_2003.pdf)
Dans le canton de Zurich (34 sièges), l’UDC, malgré sa progression de 0,9% (total de 33,4%), n’est pas parvenue à maintenir ses 13 mandats. Douze sortants ont été confirmés et la place laissée vacante par l’unique femme, la sortante Lisbeth Fehr, n’a pas été repourvue. Cette dernière, trop éloignée de la ligne dominante de son parti en matière d’ouverture sur le monde, s’était vue refusée une nouvelle candidature par les instances dirigeantes de son parti, et cela malgré sa présence à la chambre basse depuis 1991. En dépit de son apparentement à l’UDC, le premier depuis douze ans, le parti radical (-1,6 points à 16,2%) a également perdu un siège. L’érosion observée lors des élections cantonales de 2003 (perte de 6 sièges) s’est poursuivie et les radicaux ne seront plus représentés que par cinq élus. Trois sortant ne se représentant plus et Trix Heberlein passant au Conseil des Etats, trois nouveaux complèteront la délégation. Il s’agit notamment de l’ancien présentateur de l’émission politique « Arena » de la télévision alémanique et actuel directeur du groupe de presse Jean Frey, Filippo Leutenegger, et du président intérimaire de la section cantonale, l’entrepreneur Ruedi Noser. L’Union démocratique fédérale (UDF) est parvenue, grâce à son apparentement avec les Démocrates suisses et le Parti de la liberté, à obtenir un siège. Le Parti socialiste, avec un résultat stable à 25,7%, s’est maintenu à 10 sièges. La grande alliance tactique entre le PDC, le PEV et les écologistes a principalement bénéficié à cette dernière formation. Elle a triplé sa présence à Berne en doublant son score (de 4,1% à 8,5%), alors que les deux formations à base confessionnelle ont confirmé leurs résultats (deux démocrates-chrétiens et un évangélique). Pour les écologistes, à la sortante Ruth Genner sont venus s’ajouter le syndicaliste et chef du groupe parlementaire cantonal Daniel Vischer, ainsi que le président de la section cantonale Martin Bäumle. Il convient de signaler la défaite du sortant Roland Wiederkehr candidat sur la liste « Freies Forum », dernier élu de l’Alliance des Indépendants. Cette formation, dissoute en 1999 au niveau national, a compté jusqu’à 16 élus au Conseil national en 1967, dont neuf zurichois [19].
En vertu du dernier recensement, le canton de Berne (26 sièges) a dû abandonner un siège et n’élire ainsi que 26 représentants du peuple. L’UDC est demeurée le principal parti avec 29,6% des suffrages (progression d’un point) et a confirmé ses huit sièges. Si la représentation démocrate du centre n’est composée que d’une femme, celle des socialistes (28% des voix) comptera quatre personnes de chaque sexe. L’élection de Simonetta Sommaruga au Conseil des Etats, ainsi que les départs de Stephanie Baumann et d’Alexandre Tschäppät, ont permis l’accession au Conseil national de la benjamine du parlement Evi Allemann, ainsi que du vice-président du syndicat FTMH André Daguet. Le parti radical (14,8%, baisse de 2,4), malgré son apparentement avec l’UDC, a perdu un siège au Conseil national. De plus, le président du Nouveau mouvement européen Suisse (NOMES), Marc Suter, a perdu sa place au profit de la jeune Christa Markwalder (année de naissance 1975). Les autres partis ont maintenu leurs positions. Les Verts ont gardé leurs deux sièges, les évangéliques, l’UDF, les DS ainsi que le PDC ont sauvé le leur. Ce dernier parti ne doit son maintien qu’à l’apparentement tactique passé avec la Liste romande, formée d’autonomistes jurassiens de tous les bords politiques. Le candidat sortant Remo Galli a cependant été battu par le revenant Norbert Hochreutener, déjà conseiller national de 1995 à 1999 et membre de la direction de l’Association suisse d’Assurances [20].
Le corps électoral argovien avait à élire 15 représentants et a confirmé sa préférence pour une majorité bourgeoise. L’apparentement des listes socialiste et vertes/alternatives a permis à ces derniers de récupérer le siège perdu en 1999 et d’envoyer un représentant à Berne. Malgré une amélioration de son résultat (+2,5 à 21,2%), le PS n’a pu que confirmer ses trois mandats. Au centre de l’échiquier politique, l’alliance des deux partis à base confessionnelle (pdc et pev) a principalement bénéficié aux évangéliques qui ont sauvé leur siège. Le PDC a perdu un siège. Melchior Ehrler, ancien directeur de l’Union suisse des paysans suisses, n’a pas été reconduit par les électeurs. Les démocrates-chétiens ont ainsi obtenu deux mandats. L’alliance avec l’UDC n’a pas permis aux radicaux de récupérer le siège perdu lors du passage de Luzi Stamm à l’UDC en 2001. De plus, le conseiller national radical sortant Ulrich Fischer a perdu son duel face à son collègue de parti Philipp Müller. Ce dernier était l’auteur de l’initiative, rejetée en 2000, qui visait à limiter la proportion des étrangers à 18% de la population résidante. Avec la confirmation des six sièges UDC et les baisses subies par les radicaux et les démocrates-chrétiens, chacun obtenant deux mandats, la recomposition de la droite argovienne s’est poursuivie [21].
La camp bourgeois de la députation lucernoise (10) a subi une modification. Le PDC a confirmé ses trois sortants, mais n’a pas sauvé le siège de Rosemarie Dormann, qui ne se représentait plus. Si les démocrateschrétiens obtenaient encore 48,6 % des voix en 1991, ils se sont retrouvés à 29,4 % (-4,4 points par rapport à 1999). L’UDC, en léger progrès de 0,2 point à 22,9%, a obtenu un siège supplémentaire (3). La troisième force bourgeoise, le PRD, a maintenu ses positions avec deux sièges (+0,4 à 23,1%). Il convient toutefois de mentionner la non élection du sortant et très expérimenté, Karl Tschuppert, après 20 ans de présence au parlement. Il a été remplacé par l’entrepreneur Otto Ineichen, néophyte en politique. Bien qu’ayant convaincu un plus grand nombre d’électeurs, les socialistes (+ 1,1 à 11,1 %) et le PES (+1,8 à 9,8%) n’ont pu que conserver leur siège respectif [22].
Les électeurs des deux demi-cantons de Suisse centrale ont confirmé leur soutien aux parlementaires sortants. Le PDC a maintenu son siège à Obwald et les radicaux à Nidwald. Quant au corps électoral de Glaris, il a confirmé le sortant du PS. Le retrait de Franz Steinegger, après plus de vingt ans de présence au parlement, n’a pas empêché les radicaux de maintenir leur siège à Uri. La nouvelle élue, Gabi Huber, est la première représentante féminine du canton à Berne. La délégation schwyzoise, malgré un élargissement à quatre membres à la suite du dernier recensement, a été fortement modifiée avec la non réélection de deux parlementaires sortants : la radicale Maya Lalive d’Epinay et le démocrate chrétien Toni Eberhard. Si les démocrates-chrétiens (-3,8 points à 23,4%) ont sauvé leur mandat, les radicaux (-3,8 points à 15,4%) ont perdu le leur. Les principaux gagnants ont été le PS (+1,2 à 17,6%), qui a récupéré son siège perdu en 1999, et l’UDC qui a obtenu deux mandats (+7,8 points à 43,6%). Les radicaux ont perdu un siège à Zoug (3 sièges) où le sortant Hajo Leutenegger n’a pas été confirmé par le corps électoral. L’UDC, avec une progression de 6,3 points à 27,7%, a conservé son siège. Les démocrates-chrétiens ont fait de même, malgré une baisse de 3,5 à 22,9% et le retrait de Peter Hess après vingt ans au parlement fédéral. L’apparentement entre les socialistes et la liste « Alternative Kanton Zug » a permis à la gauche de reprendre le siège perdu en 1999. La liste socialiste n’ayant obtenu que la deuxième place de l’apparentement, c’est le candidat alternatif Josef Lang qui a été élu [23].
Dans le canton de Soleure, grâce à sa progression de 3,9 points à 22,5%, l’UDC a obtenu un siège supplémentaire (2) au détriment du PDC dont l’unique député sortant, Alex Heim, n’a pas été réélu. Bien qu’en baisse (-1,4 points à 24%), les radicaux sont restés la première force bourgeoise et le sortant, et non candidat à sa propre succession, Peter Kofmel a été remplacé par le maire du chef-lieu du canton Kurt Fluri. Le PS a maintenu ses deux mandats, malgré une baisse du soutien électoral (-1,8 points à 25,4%) [24].
Bâle-Ville ayant perdu un siège suite au dernier recensement (5), l’ alliance traditionnelle entre libéraux, radicaux et démocrates-chrétiens n’a pas suffi pour sauver le seul siège libéral en Suisse alémanique. Malgré le maintien du siège radical, l’UDC a confirmé sa place de premier parti bourgeois en progressant de 5,1 points à 18,6%, les trois autres baissant chacun d’au moins 2 points. Le parti socialiste, toujours premier parti et en forte progression (+7,7 à 40,9%), a maintenu ses positions avec trois élus. La sortante Anita Fetz, élue à la chambre haute, a toutefois été remplacée par Silvia Schenker. La gauche a maintenu sa majorité dans la délégation [25].
A Bâle-Campagne, l’alliance bourgeoise entre l’UDC, le PDC et le PRD n’a pas porté chance à ce dernier. Un de ses deux sortants, Paul Kurrus, n’a pas été réélu alors que le PDC s’est maintenu. Ce siège perdu est allé à l’UDC qui a progressé de 8,5 points à 26,5% et est ainsi devenu la première force politique du canton. C’est l’ancien conseiller national radical Christian Miesch (de 1991 à 1995) qui a été élu comme deuxième représentant de l’UDC. Il convient également de mentionner un phénomène qui n’est certainement pas sans lien avec les progrès de l’UDC, à savoir l’effondrement des Démocrates suisses (en baisse de 7,4 points à 2,7%). Le PS (+ 1,3 points à 24,7%, 2 sièges) et les Verts (+ 3,3 points à 12,6%, 1 siège) ont progressé, sans toutefois pouvoir concrétiser cela en sièges supplémentaires [26].
Dans le canton de Schaffhouse, les deux sièges sont restés en mains radicales et socialistes. Si le PS est même parvenu à renforcer sa présence en améliorant son résultat (+6,1 points à 39,7%), le parti radical a perdu près du quart de son électorat (-11,3 points à 29,1%) et n’a devancé l’UDC, son partenaire dans l’alliance bourgeoise comprenant également les PDC , que de quelques points (+2,5 points à 28,5%) [27].
En Thurgovie, bien que déjà fortement implantée, l’UDC est parvenue à progresser de 7,8 points pour réaliser son deuxième résultat national, soit 41%. Le deuxième parti, le PDC, est parvenu à convaincre 16,5% des électeurs. La répartition des sièges n’a cependant subi aucune modification et la large majorité de droite a été confirmée. L’UDC a maintenu ses trois mandats, son allié radical le sien, les démocrates-chrétiens et les socialistes conservant eux aussi leur siège respectif [28].
Les résultats du canton de Saint-Gall se sont parfaitement inscrits dans la tendance nationale. Les deux partis de gauche ont ainsi progressé, le PS augmentant son résultat de 1,3 points à 18,4%, alors que les Verts ont presque doublé leur électorat en passant de 4 à 7,1% des voix. Ce renforcement ne leur a toutefois pas permis de gagner des mandats, la première formation en gardant deux et la deuxième un. Dans le camp bourgeois, l’UDC est devenue la première formation. En progressant de 5,5 points à 33,1%, elle a obtenu un quatrième siège au détriment du PDC (3). Malgré leur recul (-2,2 points à 14,7%) les radicaux ont gardé leurs deux sièges. L’affaiblissement des deux formations du centre droit, avec un PDC perdant 4 points à 22,2%, a confirmé la polarisation du paysage politique cantonal. Avec quatre représentants sur douze, la paysannerie est largement présente dans la délégation cantonale [29].
Si le siège d’Appenzell Rhodes-Intérieures est resté, comme prévu, en main démocrate-chrétienne, l’élection dans les Rhodes-Extérieures promettait des changements. En effet, suite au dernier recensement, un seul mandat restait à repourvoir. Malgré l’avantage du sortant, Jakob Freund (UDC) a dû s’incliner face à la très populaire ancienne directrice des finances Marianne Kleiner-Schläpfer, candidate radicale à la succession de Dorle Vallender [30].
Les électeurs grisons ont choisi la stabilité en attribuant les cinq mandats aux même partis qu’en 1999, soit deux à l’UDC et un chacun aux PS, PRD et PDC. L’UDC a amélioré son résultat de 6,9 points à 33,9% et a ainsi consolidé sa place de premier parti du canton lors des élections nationales [31].
Le Tessin n’a pas subi la forte poussé UDC observée dans les autres cantons latins. La présence de la Lega dei Ticinesi (-10,6 à 8%) fait de ce canton un cas particulier du paysage partisan suisse. Cette dernière formation, déjà en perte de vitesse lors des élections cantonales 2003, a perdu un siège et n’a plus qu’un élu. Les radicaux, en légère progression de 2,1 points à 29,8%, ont bénéficié de cet affaiblissement en remportant un troisième siège. Les démocrates-chrétiens (-1,3 à 24,6%) et les socialistes (+7,1 à 25,8%) ont chacun gardé leurs deux sièges [32].
Les électeurs valaisans ont confirmé les tendances observées lors des dernières élections. D’une part, la perte du poids de la famille démocrate-chrétienne s’est poursuivie. D’autre part, le parti socialiste, avec 19,1% des voix et un gain de 2,2 points par rapport à 1999, a fini par remplacer les radicaux en tant que première force minoritaire du canton. Enfin, l’UDC a amélioré son score de 4,4 points et obtenu 13,4% des suffrages. Avec quatre nouveaux élus, la délégation valaisanne au Conseil national a été largement modifiée. Trois députés sortants n’ont pas été réélus. La répartition linguistique a également subi d’importantes modifications dans la mesure où, d’un rapport de quatre francophones pour trois germanophones, on est passé à six pour un. Les sept sièges ont été répartis entre les démocrates-chrétiens (3 sièges), les socialistes (2), les radicaux (1) et l’UDC (1) [33].
Le principal enjeu du scrutin dans le canton de Vaud était le siège supplémentaire obtenu par ce canton à la suite du dernier recensement de la population. Ce siège est finalement allé à la gauche qui a ainsi obtenu 8 sièges, contre 10 à la droite. Les deux blocs ont cependant subi des changements. A droite, l’UDC a doublé sa représentation en passant de deux à quatre sièges. En attirant 20,3% des électeurs elle a non seulement progressé de 9,6 points, mais elle est également devenu la principale formation de droite et la deuxième du canton, derrière les socialistes. Le parti radical (quatre sièges) s’est affaibli en perdant un siège et en chutant de 6,5 points à 18,5%. Les libéraux ont conservé leurs deux mandats malgré un léger recul de 1,5 points à 11,1%. L’excellent score individuel du sortant Jacques Neirynck n’a pas suffi au PDC pour sauver son siège. A gauche, les socialistes (quatre sièges) ont perdu un siège, tout en restant la première formation politique du canton, à 21,7%. C’est l’extrême-gauche qui en a bénéficié en obtenant un siège supplémentaire, passant à deux députés. Les verts ont progressé de 4,2 points à 11,3% et doublé leur représentation (2 sièges). On a ainsi assisté à une polarisation au sein de la délégation parlementaire vaudoise [34].
L’UDC a obtenu le siège supplémentaire attribué au canton de Fribourg après le dernier recensement. En progression de 10 points à 21,4%, elle a récupéré le siège perdu en 1995. Si les autres partis ont maintenu leur acquis (PS :2 ; PDC :2 ; PCS :1 ; PRD :1), les rapports de force au sein des partis bourgeois ont été bouleversés. La forte progression de l’UDC lui a permis de dépasser les radicaux (-2 points à 12,8%) et de se rapprocher des démocrates-chrétiens en forte baisse (-8,4 à 25,4%). Il est intéressant de relever que le nouvel élu démocrate du centre, l’entrepreneur Jean-François Rime, est un transfuge du parti radical. Dans le camp de la gauche, renforcé par le bon résultat des Verts, la socialiste sortant Liliane Chappuis a été battue par le syndicaliste Christian Levrat [35].
Fondée en automne 2001, la section neuchâteloise de l’UDC a obtenu un siège au détriment des libéraux, et cela à sa première participation aux élections. Elle a convaincu 22,5% de l’électorat neuchâtelois, provoquant l’effondrement des partis de la droite traditionnelle. Ainsi le PRD, en recul de 5,7 points à 14,8%, a-t-il sauvé de justesse son siège laissé vacant par le départ de Claude Frey, après 24 ans d’activité parlementaire. De leur côté, les libéraux se sont effondrés, perdant 9,6 points à 14,4%. Le siège du démissionnaire Rémy Scheurer, présent sous la Coupole durant douze ans, n’a pas été repourvu. La gauche a maintenu sa majorité en confirmant les deux sortants socialistes, ainsi que l’élu écologiste [36].
La composition de la délégation genevoise à la Chambre basse a subi d’importantes modifications. Le fort recul de l’extrême-gauche a coûté son siège au Parti du Travail dont le représentant, Jean Spielmann, n’a pas été réélu. Elle a toutefois conservé un élu grâce au siège obtenu par l’Alliance de gauche – solidaritéS. Le PES, malgré une progression de trois points à 11,2%, n’a pu que consolider son mandat. Le PS, en améliorant son score de 4,8 points à 24,8%, a obtenu un troisième mandat. Les rapports de force dans le camp bourgeois ont été bouleversés par ces élections. L’Entente - coalition des partis radical, démocrate-chrétien et libéral - a subi la montée de l’UDC (+10,8 à 18,3%, de zéro à deux sièges). Les libéraux ont conservé leurs deux sièges, la responsable des finances cantonales Martine Brunschwig-Graf privant toutefois la sortante Barbara Polla d’un second mandat. Les démocrates-chrétiens, en baisse de 2,3 points à 11,8%, n’ont conservé qu’un seul mandat. Quant aux radicaux, malgré une perte de 5,4 points à 7,3%, ils ont sauvé, de justesse, un de leurs deux mandats. Alors qu’elle n’avait aucun élu avant ces élections, l’UDC, en passant de 7,5 à 18,3% des voix, est parvenue à conquérir deux sièges et à devenir la première force de droite du canton, devant les libéraux [37].
Les jurassiens ont confirmé leur attachement à une représentation paritaire du PS et du PDC. Si le sortant socialiste Jean-Claude Rennwald a conservé son mandat, un des pères fondateurs du canton, le démocrate-chrétien François Lachat a été battu par l’ancien conseiller d’Etat Pierre Kohler [38].
 
[19] Bund, 5.8.03 et NZZ, 19.4.03 (Fehr); presse des 20.10, 21.10 et 22.10.03; Lit. Seitz; TA, 23.7.03 (Wiederkehr sans parti); NZZ des 25.8 (alliance tactique) et 9.5.03 (alliance udc-prd); FF, 2003, p. 6779. Voir également APS, 1967, p. 26 s. (résultat de l’AdI en 1967) et 1999, p. 392 s. (dissolution nationale de l’AdI).
[20] FF, 2003, p. 6819 ss.; Bund, 4.4.03; AZ, 14.7.03; BZ, 26.7.03; BaZ, 13.8.03; NZZ, 13.9.03; presse des 20.10 et 21.10.03.
[21] FF, 2003, p. 6937 ss.; AZ, 19.4, 4.6, 19.7, 20.10 et 21.10.03; NZZ, 22.8.03, Pour plus de détails concernant l’initiative « pour une réglementation de l’immigration », voir APS 2000, p. 239 s.
[22] FF, 2003, p. 6845 ss.; NLZ des 14.7 et 15.7.03; TA, 15.8.03; BaZ, 21.8.03; presse du 20.10.03.
[23] FF, 2003, p. 6863; NLZ, 15.9.03 et presse du 20.10.03 (OW); FF 2003, p. 6864; NLZ, 30.8.03; presse du 20.10.03 (NW); FF, 2003, p. 6865; BaZ, 1.9.03 et presse du 20.10.03 (GL); FF, 2003, p. 6856; NLZ du 20.10.03 (UR); FF, 2003, p. 6857 ss.; NZZ, 21.7.03; BaZ, 6.10.03; presse du 20.10.03 (SZ); FF, 2003, p. 6866 ss.; NLZ, 21.2.03; NZZ des 7.8, 20.10 et 28.10.03 (ZG). Voir également APS 1999, p. 68.
[24] FF, 2003, p. 6881 ss.; NZZ, 4.9.03; BaZ, 11.9.03; presse du 20.10.03.
[25] FF, 2003, p. 6890 ss.; BaZ, 29.8, 5.9 et 20.10.03.
[26] FF, 2003, p. 6900 ss.; BaZ, 28.8, 13.9, 20.10 et 21.10.03; NZZ, 2.10.03.
[27] FF, 2003, p. 6910 ss.; BaZ, 23.8.03; SN, 20.10.03.
[28] FF, 2003, p. 6953 ss.; BaZ, 2.10.03; LT, 15.10.03; SGT des 20.10 et 22.10.03.
[29] FF, 2003, p. 6916 ss.; AZ, 3.9.03; SGT des 20.10 et 25.10.03.
[30] FF, 2003, p. 6915 (AI); SGT, 20.10.03; FF, 2003, p. 6914 (AR); NZZ, 11.4.03; LT, 25.9.03; BaZ, 27.8.03; SGT des 20.10 et 21.10.03.
[31] FF, 2003, p. 6930 s.; BüZ, 28.8 et 20.10.03.
[32] FF, 2003, p. 6962 ss., NLZ, 19.8.03; presse des 29.9 et 20.10.03; LT, 21.10.03.
[33] FF, 2003, p. 6982 ss.; NF, 2.9 et 16.10.03; presse des 20.10 et 21.10.03. Voir aussi Lit. Ladner, p. 76 s.
[34] Lit. Seitz; Lit. Ladner, p. 74 s.; FF 2003, p. 6967 ss.; presse des 20.10 et 21.10.03.
[35] FF, 2003, p. 6872 ss.; Lib., 2.9, 20.10 et 22.10.03; BaZ, 15.9.03; presse du 21.10.03.
[36] FF, 2003, p. 6994 ss.; BaZ, 24.9.03; Exp., 3.10.03; presse du 20.10.03; LT, 21.10 et 23.10.03.
[37] FF, 2003, p. 7003 ss.; TA, 20.10.03; LT, 21.10.03; Lit. Ladner, p. 81 s.
[38] FF, 2003, p. 7011 ss.; presse des 2.9 et 20.10.03.