Année politique Suisse 2004 : Chronique générale / Politique étrangère suisse / Principes directeurs
Sur l’avis de leurs commissions de politique extérieure, les deux chambres du parlement ont décidé de ne pas donner suite à une
pétition déposée fin 2003 par « Aktion Volk und Parlament », qui réclamait le
retrait de la demande d’adhésion de la Suisse à l’Union européenne. La conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey a d’ailleurs précisé, au cours des débats à la chambre haute, que l’objectif stratégique du Conseil fédéral restait l’adhésion à l’Union européenne
[1]. Déposée au Conseil national à la fin de la session d’hiver, c’est-à-dire juste après la ratification des Accords bilatéraux II, une interpellation Rennwald (ps, JU) a demandé au Conseil fédéral de
reconsidérer la réactivation de la demande d’adhésion de la Suisse à l’UE [2].
C’est le conseiller national vaudois Yves Christen (prd) qui a repris la présidence du
Nouveau Mouvement européen suisse (NOMES) en début d’année. En nette perte de vitesse sur les plans politique et médiatique, le NOMES était à la recherche d’un nouveau souffle
[3].