Année politique Suisse 2004 : Chronique générale / Politique étrangère suisse / Pays en développement
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Aide humanitaire
Le raz-de-marée (« tsunami » en japonais) qui a frappé l’Asie le 26 décembre 2004 a fait plusieurs centaines de milliers de morts. La Thaïlande, l’Indonésie, le Sri Lanka et l’Inde ont été les pays les plus touchés par la catastrophe. Le DFAE a immédiatement annoncé l’envoi d’une aide d’urgence aux victimes et le Conseil fédéral a demandé au DDPS de mettre un détachement de l’armée suisse à disposition du Haut Commissariat des Nations Unies (HCR), afin de lui fournir un appui dans le cadre de son action d’aide humanitaire à Sumatra [44]. Un mois après le passage du raz-de-marée, 175 ressortissants suisses étaient encore portés disparus. Si la Chaîne du bonheur a récolté presque 200 millions de francs en Suisse, plus de 4 milliards de francs d’aide ont été promis par quelque 60 pays [45].
Un postulat Lang, déposé en fin d’année, demandait au Conseil fédéral d’examiner la possibilité d’augmenter de manière significative son engagement dans le cadre du déminage humanitaire en Bosnie-Herzégovine. Le gouvernement a proposé de rejeter ce postulat, dans la mesure où l’examen des besoins ne conclut pas à la nécessité d’un recentrage de la politique actuelle en la matière, ni des moyens engagés [46].
 
[44] Ce contingent comprenait 3 hélicoptères Super Puma, ainsi qu’une cinquantaine de soldats non armés.
[45] Communiqué de presse du DFAE du 26.12.04 (aide d’urgence); communiqué de presse du DDPS du 7.1.05 (envoi d’un détachement de l’armée); Lib., 27.1 (Suisses disparus) et 29.1.05 (dons); presse du mois de janvier 2005.
[46] Postulat Lang : po. 04.3681.