Année politique Suisse 2005 : Infrastructure, aménagement, environnement / Energie / Politique énergétique
La consommation finale d’électricité en 2005 s’élevée à
57,3 milliards de kWh, en hausse de 2,1% par rapport à l’année précédente. Ce chiffre représente un nouveau record. Pendant le premier trimestre 2005, la consommation a été supérieure de 1,8% par rapport à la même période en 2004. Elle a enregistré une progression de 2,1 à 2,3% durant les autres trimestres. Selon l’OFEN, la forte consommation d’électricité est due à l’évolution conjoncturelle et à la croissance démographique. De plus, le nombre des degrés-jours de chauffage a connu une progression de 5,4% par rapport à 2004, les mois de février, d’avril et de décembre ayant été nettement plus froids. La production d’électricité des centrales suisses a reculé de 8,8%, passant à 57,9 milliards de kWh. Au premier trimestre 2005, la production indigène était supérieure de 3,2% à 2004, avant de chuter de 9,9 à 15,8% entre le deuxième et le quatrième trimestre 2005. Ayant connu des conditions d’exploitation inférieures à la moyenne, les centrales hydrauliques ont produit 6,7% d’électricité de moins qu’en 2004: -6,5% pour les centrales au fil de l’eau et -6,9% pour les centrales d’accumulation par pompage. En raison de l’arrêt de la centrale de Leibstadt entre avril et août (cf. infra), la production des centrales nucléaires a diminué de 13,4%, passant à 22 milliards de kWh. La disponibilité des cinq centrales a ainsi baissé pour s’établir à 78,3%. Globalement, les centrales hydroélectriques ont contribué à hauteur de 56,6% à la production d’électricité, les centrales nucléaires à raison de 38% tandis que l’apport des centrales thermiques conventionnelles et des autres installations a été de 5,4%. En 2005, la production nationale a excédé les besoins (consommation nationale) pendant seulement quatre mois. Avec des importations de 47,1 milliards de kWh et des exportations de 40,7 milliards de kWh,
l’excédent des importations a été de 6,4 milliards de kWh [8].