Année politique Suisse 2007 : Chronique générale / Politique étrangère suisse / Relations bilatérales
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Bons offices
La Suisse a poursuivi au cours de l’année sous revue son rôle de facilitateur entre les autorités colombiennes et les deux guérillas du pays, les FARC et l’ELN. Avec l’aide de la France, de l’Espagne et de la Norvège, la Suisse fournit une aide humanitaire aux victimes du conflit armé et cherche à faire aboutir un accord humanitaire sur la libération des otages détenus par les FARC notamment [117].
Le Dalaï-lama a demandé à la Suisse d’intervenir en tant que médiateur dans le conflit tibétain, pour tenter de faire aboutir les discussions entre les tibétains et le gouvernement chinois [118].
Le Conseil fédéral a donnée son accord pour l’engagement de deux experts suisses dans le secteur de sécurité du Sud-Soudan. Leur mission de promotion de la paix consistera à participer à la mise en place de structures étatiques dans cette région [119].
Dans le cadre de la crise internationale liée au dossier nucléaire iranien, la Confédération a offert en début d’année son expertise nucléaire à Téhéran [120].
Au mois de novembre, la Suisse et le Kenya ont organisé, avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), la Conférence africaine sur la violence armée et le développement, à laquelle ont notamment assisté 27 gouvernements africains, des représentants de pays donateurs et des organisations non gouvernementales. Celle-ci était consacrée à la lutte contre le fléau de la violence armée et ses répercussions sur le développement du continent africain par la mise en place de mesures concrètes au niveau national, régional et international [121].
 
[117] LT, 3.2 et 23.3.07.
[118] NZZ, 13.8.07.
[119] LT, 7.9.07.
[120] LT, 22.3.07.
[121] Communiqué de presse du CF, 31.10.07.