Année politique Suisse 2010 : Chronique générale / Politique étrangère suisse / Relations bilatérales
En janvier, le vice-premier ministre chinois,
Li Keqiang, est venu à Berne dans le cadre des négociations d’un accord de libre-échange entre les deux pays. La Chine s’est ainsi montrée favorable à entamer le plus rapidement possible des négociations
[114].
En avril, le
Dalaï Lama s’est rendu en Suisse dans le cadre d’une conférence à Zurich qui a réuni plus de 10 000 personnes. Le Conseil fédéral n’a pas souhaité le rencontrer en raison de ses relations avec la République populaire de Chine
[115].
Au mois de juillet,
des femmes présidentes de parlement du monde entier se sont réunies à Berne pour une conférence de deux jours afin de travailler sur les questions de santé et d’alimentation pour les mères et les enfants ainsi que sur la thématique de l’égalité. Les présidentes du Conseil des Etats, Erika Forster (plr, SG) et du Conseil national, Pascale Bruderer (ps, AG) y ont participé
[116].
Le président macédonien,
Djordje Ivanov, est venu en Suisse. Il a rencontré Doris Leuthard avec laquelle il a discuté du processus d’adhésion à l’UE bloqué par la Grèce. Les relations économiques avec la Suisse ont été qualifiées de faibles malgré l’aide financière et technique de 12 millions octroyée par la Confédération
[117].
Au mois d’août, la chancelière allemande,
Angela Merkel, est venue en Suisse dans le cadre de son « Energiereise » afin de visiter la nouvelle centrale hydroélectrique de Rheinfelden. Elle n’a pas été reçue par le Conseil fédéral
[118].
En septembre, le nouveau président allemand,
Christian Wulff, a fait une visite officielle de deux jours en Suisse. Cette visite vise à apaiser les tensions entre les deux pays suite aux propos de l’ancien ministre des finances allemand et à l’affaire des données bancaires (voir supra : relations bilatérales)
[119].
En octobre, le vice-président colombien,
Angelino Garzon, est venu à Genève où il a rencontré Micheline Calmy-Rey. Il a affirmé que les relations entre les deux pays s’améliorent progressivement suite à l’affaire Gontard (voir supra)
[120].
Peu après, le premier ministre du Bouthan,
Jigme Thinley, est venu en Suisse. Il a fait part de la conception du développement mise en place dans son pays intégrant le concept de bonheur national brut
[121].
Le même mois, le chef du gouvernement canadien,
Stephen Harper, est venu à Berne rencontrer une délégation du Conseil fédéral en marge du Sommet pour la francophonie (voir supra : Organisations internationales). Les discussions ont notamment porté sur la signature d’une CDI
[122].
En novembre, le président turc,
Abdullah Gül, est venu à Berne pour une visite de deux jours. Cette dernière marque un renforcement des relations bilatérales malgré les tensions ayant entourés la reconnaissance du génocide arménien par différents acteurs politiques helvétiques. La Confédération joue effectivement le rôle de médiateur dans les relations de la Turquie avec l’Arménie. Il a rencontré le Conseil fédéral pour discuter du processus de normalisation des relations entre ces deux pays et de la candidature d’Ankara à l’UE. Les discussions ont également abordé l’interdiction des minarets
[123].
[123]
LT, 25 et 26.11.10;
Lib., 26.12.10. Voir
APS 2009, p. 263 ss.
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