Année politique Suisse 2012 : Chronique générale / Politique étrangère suisse / Relations bilatérales
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Syrie
En réponse à l’instabilité politique syrienne, l’ambassade suisse de Damas a été provisoirement fermée le 29 février 2012. L’ambassadeur de Suisse en Syrie avait déjà été rappelé à Berne en août 2011 [112].
Suite aux violations systématiques de la Syrie des résolutions onusiennes et plus particulièrement suite au massacre de Houla, la Suisse a déclaré l’ambassadrice de Syrie en Suisse persona non grata   [113].
Les sanctions contre la Syrie, notamment dans le domaine des banques et des assurances, ont été renforcées en juin, puis en décembre de l’année sous revue [114].
La Suisse a ensuite appelé les acteurs du conflit syrien à respecter le droit international, afin d’éviter de nouvelles dégradations de la situation humanitaire en Syrie. Le DFAE a rappelé les trois axes de l’engagement de la Suisse en Syrie: la volonté de trouver une solution politique, la lutte contre l’impunité et enfin le soutien humanitaire à la Syrie [115].
Le Conseil des Etats a suivi le Conseil national au sujet d’une motion visant à supprimer les discriminations à l’égard de la minorité kurde en Syrie. Par cette motion, la CPE-CN demande au gouvernement que la Suisse s’engage activement au sein des organisations internationales et des autorités concernées en faveur des minorités kurdes. Suite à la répression des mouvements contestataires en Syrie, le Conseil fédéral a accepté la motion en précisant qu’au vu de la situation politique, le gouvernement s’engagerait pour le respect des droits humains du peuple Syrien et en particulier des minorités ethniques et religieuses [116].
 
[112] Communiqué du DFAE du 29.2.12.
[113] Communiqué du DFAE du 29.5. et 20.12.12.
[114] NZZ, 9.6.12.
[115] Communiqué du DFAE du 15.11.12.
[116] Mo. 11.4038: BO CN, 2011, p. 2181; BO CE, 2012, p. 151s.; APS 2010, p.159.