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Den spektakulärsten Vormarsch - allerdings bei einer Beteiligung von nur wenig mehr als einem Drittel der Wähler - vermochten die bürgerlichen Parteien im Kanton Waadt zu erzielen. Der «Rechtsrutsch» bei den Parlamentswahlen ging namentlich auf das Konto der Liberalen, die einen für dortige Verhältnisse enormen Sprung nach vorn gemacht haben und nun nicht mehr weit von der Stärke der zweitgrössten Fraktion, den Sozialdemokraten, entfernt sind. Im Zuge des Aufwindes für den Bürgerblock vermochten auch die Freisinnigen und die SVP je ein zusätzliches Mandat zu erobern, während die aus der Entente vaudoise ausgescherten Christlichdemokraten auf die kleinste Abordnung seit ihrer Gründung im Waadtland zusammenschrumpften. Obschon sich die Liberalen nicht zuletzt durch ihren Kampf gegen die Aktivitäten des Umweltschützers Franz Weber profiliert hatten, erzielten ebenfalls die «Grünen» Gewinne und erreichten erstmals Fraktionsstärke. Sozusagen eine Wende bedeutete der Wahlausgang für die Sozialdemokraten. Statt ihren stetigen Vormarsch fortsetzen und sich als stärkste Partei etablieren zu können, fielen sie seit dem Zweiten Weltkrieg erstmals wieder und zwar deutlich zurück. Weniger überraschend kam der weitere Rückgang der Kommunisten. Dass sie fortan nur noch zu den Randgruppen zählen, wurde in der bürgerlichen Presse nicht zuletzt mit den Ereignissen in Polen in Verbindung gebracht. Das hervortretende Merkmal bei der Neuwahl der siebenköpfigen Exekutive war demgegenüber die Stabilität. Einmal mehr erwies sich das Bündnis der Bürgerlichen als stark genug, um das Ziel bereits im ersten Wahlgang zu erreichen. Wie erwartet, wurden allerdings die beiden bestplatzierten Sozialdemokraten in stiller Wahl dann ebenfalls bestätigt.

Kantonale Wahlen Waadt 1982
Dossier: Kantonale Wahlen 1982
Dossier: Kantonale Wahlen - Waadt

Mit dem Übergang von der flexiblen Mitgliederzahl zum festen «Rat der Achtzig» waren im Kanton Glarus drei Vertreter mehr ins Rathaus abzuordnen als vier Jahre zuvor, was allerdings weder ein eigentliches Wahlfieber noch grundlegende Veränderungen der politischen Machtstruktur verursachte. FDP und SVP vermochten ihre Stellung als stärkste Gruppen noch auszubauen. Die Mandatszahl der Christlichdemokraten blieb unverändert; die SP verlor einen Sitz. Noch einen niedrigeren Wellengang als die Parlamentswahlen zeitigte die Bestellung der Exekutive, konnten sich doch die sieben amtierenden Regierungsräte unbestritten zur Wiederwahl stellen.

Kantonale Wahlen Glarus 1982
Dossier: Kantonale Wahlen 1982
Dossier: Kantonale Wahlen - Glarus

Les élections cantonales de 1981, au milieu de la législature fédérale de 1979-1983, n'ont pas apporté de tendances aussi marquées que celles des années précédentes. Mis à part le renouvellement des autorités dans quelques cantons de montagne avec leurs conditions particulières, l'essentiel des scrutins ont eu lieu en Suisse romande. Dans ces élections, les libéraux ont continué à accentuer leurs positions ce qui, cependant, n'a pas suffi partout à accroître la force du camp bourgeois. A gauche, le déclin du PdT s'est poursuivi. Toutefois, le PS a enregistré des gains importants dans plusieurs cantons ce qui a valu à la gauche - en partie grâce au succès modeste remporté par le petit Parti socialiste ouvrier (ancienne Ligue marxiste révolutionnaire) - de se maintenir, voire même de progresser. Dans le peu de scrutins à la proportionnelle qui se sont déroulés en Suisse alémanique, le centre de gravité s'est déplacé encore davantage vers la droite. Quant à la participation électorale, elle a à nouveau diminué de quelques pour-cent.

Tendances élections cantonales 1981
Dossier: Kantonale Wahlen 1981

Le changement le plus important a été enregistré dans le canton de Fribourg. Le PS a fait une remarquable percée au détriment avant tout des démocrates-chrétiens. Après avoir perdu la majorité au Grand Conseil en 1966 déjà, le PDC a vu sa base électorale se rétrécir progressivement depuis lors. Néanmoins, il a réussi à conserver jusqu'aux dernières élections de novembre 1981 la majorité à l'exécutif. A la suite de la démission des deux magistrats démo-chrétiens, P. Dreyer et A. Waeber, une formule magique plus équilibrée s'est également imposée au sein du Conseil d'Etat fribourgeois où siègent désormais, à côté de trois PDC, deux socialistes, F. Morelet D. Clerc. Dans la mesure où le PRD a réussi à conserver ses deux sièges, le représentant UDC, J. Cottet, a été contraint de passer la main. Un remaniement semblable dans le rapport des forces s'est opéré à l'occasion du renouvellement du parlement. Le PDC a reculé et le PS progressé. Ce dernier est même devenu la seconde force politique du canton, devançant ainsi les radicaux.

Elections cantonales Fribourg 1981
Dossier: Kantonale Wahlen - Freiburg
Dossier: Kantonale Wahlen 1981

Si le PS a progressé en sièges à Genève lors de l'élection du parlement cantonal en octobre, en revanche, l'ensemble de la gauche n'a visiblement pas bénéficié de l'«effet Mitterrand». Les communistes ont subi une nette défaite, ramenant leur nombre de sièges de 16 à 10. L'entente genevoise, qui regroupe les partis bourgeois, est sortie renforcée de ces élections. Les radicaux ont, pour la première fois depuis longtemps, enregistré des gains. Les véritables vainqueurs ont toutefois été les libéraux qui ont gagné encore cinq sièges. Pour leur part, les démocrates-chrétiens ont continué de décliner. Lors du renouvellement du Conseil d'Etat, en novembre, le PS a tenté avec succès de reconquérir le siège perdu en décembre 1980, à la suite de l'élection du candidat hors parti A. Werner, professeur de médecine. Soutenu par les partis bourgeois, celui-ci a été une nouvelle fois opposé au socialiste Ch. Grobet et le duel a tourné cette fois à l'avantage du second.

Elections cantonales Genève 1981
Dossier: Kantonale Wahlen - Genf
Dossier: Kantonale Wahlen 1981

La composition politique du parlement cantonal des Grisons s'est révélée assez stable. Les députés sont élus en partie dans les assemblées des cercles, en partie au scrutin secret selon le système majoritaire. La forte position de l'UDC s'est quelque peu effritée, tandis que le PS a gagné un siège. Pourtant, le système majoritaire a empêché des changements plus importants.

Elections cantonales Grisons 1981
Dossier: Kantonale Wahlen - Graubünden
Dossier: Kantonale Wahlen 1981

A Soleure, le PDC a légèrement renforcé ses positions, et ce au détriment du PS. Le seul mandat détenu jusqu'ici par les Organisations progressistes a été conquis de justesse, après vérification, par le PRD. L'attribution de deux mandats a suscité des controverses; d'une part entre le PS et le PDC, d'autre part entre le PS et le PRD. Les socialistes ont, en définitive, été contraints de céder ces deux sièges, l'un en raison du résultat consécutif à un second comptage des voix et l'autre par tirage au sort. Le recours de droit public déposé par les socialistes auprès du Tribunal fédéral contre ce procédé a été refusé au printemps 1982. Quant au renouvellement du gouvernement, la coalition figurant sur une liste commune a été reconduite (le radical F. Schneider a succédé au démissionnaire H. Erzer).

Elections cantonales Soleure 1981
Dossier: Kantonale Wahlen - Solothurn
Dossier: Kantonale Wahlen 1981

Pour la première fois, une enquête privée a tenté d'établir l'appartenance à un parti des parlementaires d'Appenzell Rhodes-Extérieures. Elle a confirmé le fait que la grande majorité d'entre eux sont radicaux. En effet, lors des élections législatives, le choix se porte davantage sur des personnalités représentant des localités que sur celles défendant les intérêts des partis. Etant donné que la plupart des communes n'ont droit qu'à un ou deux représentants, une élection au système proportionnel n'aurait donc de sens que dans quelques communes seulement. La réduction du nombre des mandats parlementaires de 61 à 58 n'a pas fait perdre de siège au PS ni au PDC qui sont des partis minoritaires.

La Landsgemeinde a élu H. Höhener, âgé de 34 ans seulement, comme nouveau membre du gouvernement. R. Reutlinger a été désigné comme Landammann.

Elections cantonales Appenzell Rhodes-Extérieures 1981
Dossier: Kantonale Wahlen - Appenzell Ausserrhoden
Dossier: Kantonale Wahlen 1981

Dans le canton de Neuchâtel, le PS a également obtenu un succès lors de l'élection du Grand Conseil. Il a bénéficié, entre autres, d'une participation électorale à nouveau élevée et consolidé ainsi sa position de premier groupe parlementaire. Le PRD a malgré tout bien résisté à cette percée du PS et pu se maintenir, tandis que la liste commune aux libéraux et aux progressistes nationaux n'a pas réussi à comptabiliser autant de points que les deux formations avaient obtenus séparément quatre années auparavant. Quant aux communistes, ils ont subi à nouveau un revers en perdant deux sièges. Lors du premier tour de l'élection du gouvernement, duquel s'étaient retirés F. Jeanneret (pl) et R.Schläppy (ps), seul un candidat a obtenu la majorité absolue. Grâce au retrait du candidat popiste (PdT), le Conseil d'Etat a été renouvelé tacitement, sans qu'il y ait eu de modification dans sa composition. Comme les nouveaux élus, le libéral J. Cavadini et le socialiste R. Felber, appartenaient tous deux au Conseil national, un problème d'incompatibilité des mandats s'est posé. La loi neuchâteloise prescrit en effet qu'un seul membre du Conseil d'Etat a le droit de siéger aux Chambres fédérales. C'est R. Felber qui a cédé sa place en raison du meilleur score obtenu lors du premier tour par J. Cavadini.

Elections cantonales Neuchâtel 1981
Dossier: Kantonale Wahlen - Neuenburg
Dossier: Kantonale Wahlen 1981

Dans le canton d'Argovie, le PDC a progressé en pourcentage, redevenant ainsi électoralement le parti le plus fort. Comme dans les cantons qui avaient renouvelé ces dernières années leurs autorités, l'Alliance des indépendants a à nouveau reculé. Cependant, les grands perdants ont été les partis qui luttent contre l'emprise étrangère. Ils n'ont pu maintenir aucun de leurs dix sièges et ont été contraints de quitter la scène politique. Alors que tous les partis bourgeois ont profité de cet effondrement, le PS a pour sa part stagné. Le renouvellement de l'exécutif ne correspondait qu'à une élection fictive, puisque seuls les cinq conseillers d'Etat sortants se représentaient. Celle-ci a été à l'origine d'une baisse de la participation et d'un grand nombre de bulletins nuls (la participation n'a été que de 17,3%).

Elections cantonales Argovie 1981
Dossier: Kantonale Wahlen - Aargau
Dossier: Kantonale Wahlen 1981

En Valais, les élections au Grand Conseil ont révélé une situation relativement stable. Elles ont été marquées principalement par l'avance des radicaux dans le Bas-Valais et celle du nouveau PRD, fondé en 1979, dans le Haut-Valais. Les perdants ont été les démocrates-chrétiens, constituant l'ancien parti dominant, et les formations de gauche. Le renforcement des radicaux et l'avènement d'une opposition haut-valaisanne au sein du PDC sont les signes d'une lente ouverture vers un pluralisme politique plus affirmé. Pour ce qui est de l'élection du gouvernement, les retombées de l'affaire Savro étaient encore perceptibles. En effet, le député du Haut-Valais P. Schmidhalter, porte-parole de l'opposition au sein du PDC, s'est présenté contre le démocrate-chrétien F. Steiner, chef du Département des travaux publics, qui était mêlé à l'affaire Savro. F. Steiner, originaire lui-aussi du Haut-Valais, a été en définitive réélu grâce au soutien du Bas-Valais. L'opposition combinée de la majorité du Haut-Valais et la minorité du Valais romand n'est donc pas parvenue à modifier la composition du Conseil d'Etat, tant et si bien que la revendication en faveur d'un nouveau mode d'élection du gouvernement est toujours d'actualité.

Elections cantonales Valais 1981
Dossier: Kantonale Wahlen - Wallis
Dossier: Kantonale Wahlen 1981

Lors des élections complémentaires au gouvernement de différents cantons, le seul changement de composition politique a eu lieu à Genève. Là, le conseiller d'Etat et conseiller aux Etats socialiste Willy Donzé, chef du Département de la prévoyance sociale et de la santé publique, quittait, pour raisons de santé, le gouvernement une année avant les élections générales. Pour lui succéder, le PS a choisi comme candidat C. Grobet, dont le profil d'intellectuel de gauche est bien marqué. Cela suscita une contre-candidature des milieux bourgeois. A. Werner, professeur de médecine, n'appartient à aucun parti et n'a été officiellement soutenu par aucun d'eux. Cependant, un comité de personnalités bourgeoises connues a mené une coûteuse campagne en sa faveur. Grobet qui avait aussi l'appui du PdT fut battu de façon surprenante, tandis qu'un candidat de Vigilance est arrivé très loin derrière. Le PS, et par conséquent toute la gauche, ne dispose plus maintenant à Genève que d'un seul représentant au gouvernement, malgré son nombre relativement élevé d'électeurs, cas analogue à celui existant à Zurich depuis longtemps. La même situation de départ s'est présentée à Neuchâtel où le socialiste de droite R. Meylan, lui aussi conseiller aux Etats, a quitté le gouvernement. Le PS a également choisi comme candidat un représentant de son aile gauche, P. Dubois, mais cette candidature n'a été contestée par personne. Les sièges radicaux à repourvoir dans les gouvernements bernois et uranais n'ont pas été menacés.

Elections cantonales complémentaires Genève et Neuchâtel 1980
Dossier: Kantonale Wahlen - Genf
Dossier: Kantonale Wahlen - Neuenburg
Dossier: Kantonale Wahlen 1980

A Schaffhouse, la réélection des cinq membres du gouvernement n'a pas posé de problèmes; en effet, les candidats du POCH et de la LMR ne représentaient pas une concurrence sérieuse. Les résultats obtenus par les conseillers d'Etat sortants furent même sensiblement meilleurs qu'en 1976.

Le renouvellement du Grand Conseil qui, là également, a eu lieu un peu plus tard, n'a pas apporté de grands changements, mais toujours est-il qu'on discerne une tendance d'abandon des petits partis au profit des grands. Une campagne des organisations de protection de l'environnement soutenait 15 candidats de différents partis et 10 d'entre eux furent élus.

Elections cantonales à Schaffhouse 1980
Dossier: Kantonale Wahlen - Schaffhausen
Dossier: Kantonale Wahlen 1980

A Schwyz et Uri, le PDC détient traditionnellement la majorité absolue parmi les autorités cantonales. Des sept conseillers d'Etat schwyzois, trois ne se représentaient plus, mais les trois grands partis tombèrent d'accord, comme d'habitude, pour présenter une liste commune ne modifiant pas la répartition des sièges. Cette manière de procéder amena un groupe d'opposants à lancer une initiative pour l'introduction de la proportionnelle dans l'élection du gouvernement. En revanche, une liste «sauvage» comprenant des noms connus, mais dont ceux qui les portaient se distancèrent de cette «candidature», n'a pas obtenu de succès. Les élections parlementaires ont légèrement renforcé le parti dominant, tandis que, cette fois, le PS a surtout reculé.

Les sept membres de l'exécutif uranais se représentaient tous sur une liste commune, qui l'emporta faute de concurrence. L'élection du législatif n'a donné lieu qu'à des changements mineurs en ce qui concerne les partis politiques.

Elections cantonales Schwyz et Uri 1980
Dossier: Kantonale Wahlen - Schwyz
Dossier: Kantonale Wahlen - Uri
Dossier: Kantonale Wahlen 1980

En Thurgovie l'élection du gouvernement fut disputée et elle donna lieu à des tensions au sein du PS. Pour succéder à A. Abegg, son représentant, le parti désigna son président U. Schmidli. Cette solution de compromis déplut aux milieux syndicaux, qui présentèrent un contre-candidat. Bien que celui-ci se pliât à la discipline du parti, le PRD refusa de soutenir Schmidli, ce qui ne l'empêcha pourtant pas d'être élu.

Les élections parlementaires, qui eurent lieu trois semaines plus tard, reflétèrent la tendance à la polarisation puisque tant les radicaux que les socialistes ont légèrement amélioré leurs positions face aux deux groupes les plus forts du canton, à savoir les paysans et les démocrates-chrétiens.

Elections cantonales en Thurgovie 1980
Dossier: Kantonale Wahlen - Thurgau
Dossier: Kantonale Wahlen 1980

Les élections les plus disputées ont eu lieu à Bâle-Ville où le renouvellement du mandat des sept membres du gouvernement fut le centre d'intérêt. Les socialistes ont tenté de reconquérir leur troisième siège perdu en 1976 à cause du dissident H. Schmid. Lors du choix des candidats, c'est F. Mattmüller de l'aile gauche du parti qui s'imposa. En 1972, il avait déjà été un candidat dissident. Outre le PS, l'Alliance des indépendants et les partis de l'extrême-gauche ont cherché à modifier la répartition des sièges. Tandis que les socialistes refusèrent de présenter, conjointement avec le POCH, une liste de quatre candidats, les radicaux, les libéraux et les démocrates-chrétiens se sont unis pour défendre la majorité bourgeoise, au sein de laquelle le représentant du Parti libéral L. Burckhardt se fit remplacer. Au premier tour, quatre anciens seulement ont atteint la majorité absolue. Au second tour, furent élus Schmid, soutenu par un comité largement bourgeois, et le socialiste K. Schnyder, chef du département de police, attaqué dans son propre parti pour sa ligne plutôt dure; il en fut de même pour le nouveau candidat libéral P. Facklam, qui distança nettement le troisième candidat socialiste. Ainsi la composition politique de l'exécutif n'a pas été modifiée.

Pour le renouvellement du Grand Conseil, qui eut lieu en même temps, les changements les plus marquants furent, d'une part les gains du POCH, qui est devenu le plus important des partis non gouvernementaux, et d'autre part la défaite de l'Action nationale, qui a perdu plus de la moitié de ses sièges. Dans le camp bourgeois, le PRD a reconquis la première place qu'il avait perdue en 1968 et a ainsi relégué les libéraux au second rang. Les socialistes ont perdu une partie de leur avance de 1976.

Elections cantonales à Bâle-Ville 1980
Dossier: Kantonale Wahlen - Basel-Stadt
Dossier: Kantonale Wahlen 1980

Un renforcement des grands partis est apparu à St-Gall où il est de tradition d'élire d'abord le parlement puis le gouvernement. Le PDC qui avait obtenu en 1972 la majorité absolue au Grand Conseil est parvenu à la renforcer et atteindre quasiment le seuil de 50 pourcent avec le nombre de ses électeurs.

Pour l'exécutif, les trois partis gouvernementaux avaient établi une liste commune, qui confirmait les rapports de force existants; ainsi, les démocrates-chrétiens continuaient à reconnaître la parité avec les radicaux. Pour remplacer G. Hoby, démissionnaire, ils ont désigné K. Mätzler comme candidat. Aucune candidature supplémentaire n'a empêché le succès de l'entente.

Elections cantonales à St-Gall en 1980
Dossier: Kantonale Wahlen - St. Gallen
Dossier: Kantonale Wahlen 1980

Le poids des facteurs régionaux rend difficile une analyse d'ensemble des élections cantonales. On constate cependant une confirmation partielle des deux tendances apparues lors des élections fédérales de l'année précédente, le renforcement des partis gouvernementaux et la progression de la gauche. Relevons en outre que l'affaiblissement conséquent des petits partis a principalement concerné les groupements de la nouvelle droite.

Lors des élections cantonales, on constate une confirmation partielle des résultats des élections fédérales 1975

Stabilité des districts ruraux et non-conformisme du chef-lieu caractérisent les élections au Grand Conseil de Schaffhouse. C'est en effet les votes urbains qui ont permis, à fin octobre, à trois petits partis de gagner des sièges, à savoir l'Adl, les évangéliques et les POCH, dont c'était la première entrée en lice. Parallèlement, deux autres petites formations, l'AN et les libéraux-socialistes, perdent leur représentation cantonale. Le PS voit sa députation diminuer de deux unités.

Election du parlement cantonal Schaffhouse 1976
Dossier: Kantonale Wahlen - Schaffhausen

Sept cantons ont procédé au renouvellement complet de leur législatif. Immobilisme dans le canton d'Uri, aucune modification n'intervenant lors des scrutins du mois de mai.

Les six conseillers d'Etat sortants furent réélus au premier tour; restait à repourvoir le siège occupé auparavant par le radical A. Weber, démissionnaire. Au deuxième tour, le candidat officiel – péniblement désigné – du PRD dut affronter deux membres de son propre parti, dont le président en fonction, qui cherchaient à combattre la suprématie des représentants du chef-lieu à l'exécutif. Bénéficiant du soutien des deux autres partis, H. Dahinden réussit toutefois à s'imposer, sans pour autant faire l'unanimité.

Elections cantonales Uri 1976
Dossier: Kantonale Wahlen - Uri

Continuité à Schwyz où, lors des élections d'avril, le PDC, bien que privé de trois sièges, a conservé la majorité absolue. Les radicaux remontent le handicap concédé il y a quatre ans et enlèvent deux mandats, le PS en recueillant un autre.

Election du parlement cantonal Schwyz 1976
Dossier: Kantonale Wahlen - Schwyz

A Bâle-Ville, onze formations politiques ont brigué, à fin mars, les suffrages des électeurs. A l'exception du MNA et de l'UDC, tout l'éventail politique suisse s'est engagé dans la campagne électorale. Le résultat de cette confrontation a permis au PRD de reconquérir une partie des sièges perdus en 1968 et 1972. Les socialistes poursuivent leur progression. Les POB (branche bâloise des Organisations progressistes) viennent sérieusement concurrencer le PdT qui, ayant perdu un mandat, retrouve une députation qui fut la sienne depuis 1960. L'échec enregistré par l'Alliance des indépendants entraîne une réduction sensible de son groupe. Celui-ci a diminué de plus de moitié en l'espace de deux législatures. Les autres partis se maintiennent (libéraux et évangéliques) ou essuient de légères pertes (PDC et AN).

Ennuis pour les socialistes à Bâle-Ville. Par suite de la démission de deux de ses trois conseillers d'Etat, le PS désigna comme nouveaux candidats les conseillers nationaux K. Schnyder et H. Hubacher. Comme il y a quatre ans, le choix de ce dernier provoqua une vive opposition dans les rangs bourgeois. L'échec de H. Hubacher au premier tour permit à cette opposition, regroupée dans un «Comité d'action pour un gouvernement digne de confiance», de soutenir, lors du second tour, le socialiste dissident H. Schmid, candidat refusé par son parti, qui l'excluera pour sa candidature «sauvage». Bien que les critiques adressées à H. Hubacher aient surtout concerné son incapacité gouvernementale supposée, sa fonction de président du PSS en faisait une cible privilégiée de cette contre-offensive, qui s'inscrit dans le cadre du durcissement des rapports entre les partis bourgeois et le parti socialiste. Malgré le soutien de la gauche et de l'extrême-gauche, le dirigeant socialiste fut battu par son ex-camarade.

Elections cantonales à Bâle-Ville 1976
Dossier: Kantonale Wahlen - Basel-Stadt

Poussée socialiste et stabilité des partis bourgeois se conjuguent dans le canton de Saint-Gall. Bien que perdant un siège, le PDC conserve la majorité absolue dans le parlement élu début avril; le PRD pour sa part couche sur ses positions. Ainsi ces deux partis se répartissent de nouveau plus des trois quarts des mandats. Là aussi, l'avance du PS s'est réalisée au préjudice de la nouvelle droite, des républicains en l'occurrence, qui perdent six sièges alors que les socialistes en gagnent sept. La politique de centre gauche préconisée par l’AdI n'a pas trouvé l'écho attendu par ses dirigeants, qui entendaient doubler leur députation; celle-ci est restée identique.

Election du parlement cantonal Saint-Gall 1976
Dossier: Kantonale Wahlen - St. Gallen

Dans le canton de Saint-Gall, où les élections au Grand Conseil eurent lieu le 19 mars, 702 candidats se présentaient pour les 180 sièges que comporte désormais le législatif (soit 24 de moins que durant la législature précédente). Pour la première fois, le scrutin était organisé selon le principe de la représentation proportionnelle en usage dans les élections au Conseil national. Autrefois, on se fondait sur le système de listes qui interdisait l'apparentement et le cumul et qui, dans la répartition des sièges, faisait abstraction des voix obtenues par panachage. Le nouveau mode d'élection permit au PDC d'obtenir la majorité absolue, celle-ci ne se justifiant pourtant pas si l'on tient compte du nombre des électeurs ayant voté pour le parti. Les radicaux, les socialistes et les indépendants perdirent des voix. Les républicains, qui se présentaient pour la première fois, et les évangéliques enregistrèrent de modestes succès. On était spécialement curieux de savoir si le PDC allait revendiquer la majorité lors des élections au Conseil d'Etat. Celles-ci se déroulèrent le 23 avril. De fait, le parti présenta un quatrième candidat. Le PRD avait à remplacer deux conseillers sortants et le PS devait trouver un successeur à l'ancien conseiller national F. Vetsch, décédé récemment. La situation semblait critique, surtout pour les radicaux qui, outre une certaine perte de vitesse, avaient à affronter la coalition du PDC et du PS. La surprise ne fut donc pas petite de constater, au dépouillement du scrutin, le succès très net des candidats radicaux. Ainsi la distribution des forces politiques au sein de l'exécutif cantonal resta la même.

Elections cantonales Saint-Gall 1972
Dossier: Kantonale Wahlen - St. Gallen

Les premières élections au niveau cantonal se déroulèrent dans le canton de Bâle-Ville le 5 mars. Pour le Grand Conseil, 932 candidats, chiffre record, briguaient les 130 sièges à repourvoir. La «National-Zeitung» résuma le résultat du scrutin en une formule d'une heureuse concision: «Avance de la gauche et de la droite, aux dépens du centre». De fait, l'Action nationale (AN) et les «Progressive Organisationen» de Bâle, ainsi que le PdT, apparenté à ces dernières – pour la ville de Bâle seulement – gagnèrent des sièges. Le PS et les libéraux purent conserver les leurs; mais le PRD, le PDC et les indépendants subirent des pertes sensibles. Un seul mandat échut à l'un des nombreux groupuscules en lice: parmi ceux-ci, l'un s'intitulait «Die Unzufriedenen», et un autre «Volksvertreter für Lebensfreude».

Le même jour avaient lieu les élections au Conseil d'Etat. Pour les sept sièges, on comptait 13 candidats. Seuls les socialistes réussirent à faire passer les trois leurs au premier tour. Encouragés par ce succès, ils en présentèrent au second tour un quatrième, en la personne du conseiller national Hubacher. Ce n'est qu'à ce moment-là que les partis bourgeois conclurent une alliance électorale, dans laquelle les libéraux renonçaient à une deuxième candidature, pourtant justifiée compte tenu de leur force, au profit des radicaux. C'est de cette manière que les partis au pouvoir purent maintenir leurs sièges, ainsi répartis: deux radicaux, un libéral, un démo-chrétien. Aucun des candidats des petites formations ne put entrevoir une victoire, que ce soit au premier ou au second tour; il en fut de même de celui de l'AN et de celui du PdT, malgré l'appui à ce dernier des «Progressive Organisationen». Le même sort était destiné à un socialiste dissident, présenté par un comité ad hoc.

Elections cantonales à Bâle-Ville 1972
Dossier: Kantonale Wahlen - Basel-Stadt