Le loup du Val d’Hérens (VS) a été abattu en milieu d’année. Honni par la population locale pour son goût immodéré du mouton, objet de polémique cantonale entre partisans écologistes et chasseurs, l’animal était sous la loupe du directeur de l’Office fédéral de l’environnement, des forêts et du paysage et du Conseiller d’Etat Jean-René Fournier. Condition de son sursis : ne pas commettre de nouvelles attaques meurtrières sur plus de sept moutons en deux assauts. Pari perdu. Après avoir causé la mort de neuf ovidés en un week-end – portant la liste de ses victimes à près de 300 moutons et plusieurs chamois en une année –, l’Etat valaisan, avec le blanc seing de la Confédération, a autorisé son élimination. Après une traque de six mois, l’animal a été tué par un garde-chasse valaisan. Ce geste a soulevé l’indignation du WWF qui a accusé le gouvernement de mal gérer la présence d’un tel prédateur, pourtant protégé par la loi.

Le loup du Val d’Hérens (VS) a été abattu