La prise de mesures immédiates contre l'ozone a correspondu à l'attente des organisations de protection de l'environnement, même si certains les ont jugées insuffisantes ou incohérentes. Les associations d'automobilistes et une bonne fraction de la classe politique bourgeoise, suivis d'une part importante de la population (notamment romande), se sont par contre très nettement prononcées contre ces limitations. Il a été prétendu qu'il était absurde de prendre tout à coup des mesures urgentes alors qu'il y avait eu de pires années en matière d'ozone. De plus, rouler moins vite ne diminuerait pas les émissions d'hydrocarbures et ne modifierait donc pas la situation. Les opposants ont également accusé la Confédération de s'attaquer, dans sa politique de protection de l'environnement, de manière unilatérale et discriminatoire au trafic routier.
mesures urgentes face au smog estival- Schlagworte
- Datum
- 8. Juni 1991
- Prozesstyp
- Gesellschaftliche Debatte
- Quellen
-
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- NZZ, 23.1. et 31.5.91; Bund, 23.1.91; TW, 10.6.91; VO, 23, 6.6.91
- Presse des 4.-8.6.91
von Serge Terribilini
Aktualisiert am 19.02.2019
Aktualisiert am 19.02.2019