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En mars, la Chancellerie fédérale a annoncé que l’initiative populaire intitulée « pour la protection de salaires équitables » avait abouti. Cette initiative, lancée par l’Union syndicale suisse (USS) en 2011, a recueilli environ 112'000 signatures. Le texte vise notamment à introduire un salaire mensuel de 4'000 francs au minimum. Jusqu’à présent, un employé sur dix gagne moins de 4'000 francs bruts par mois pour un poste à plein-temps.

initiative populaire intitulée « pour la protection de salaires équitables »

Après une année de dures négociations, une nouvelle convention nationale du secteur principal de la construction a été conclue en mars de l’année sous revue. La « CN 12 » a ensuite été avalisée par les partenaires sociaux, à savoir la Société Suisse des Entrepreneurs (SSE) pour le patronat et Syna et Unia pour les syndicats. Le texte est entré en vigueur le 1er avril et sera valable jusqu’au 31 décembre 2015. Chaque partie prenante a néanmoins la possibilité de résilier la convention au 31 mars 2013 en respectant un préavis de deux mois. Au niveau des rémunérations, il a été convenu d’une hausse de 1% en 2012, composée d’une partie générale et individuelle de 0,5% chacune. Pour ce qui est des salaires minimaux, l’augmentation a été fixée à 1% en bloc. En 2013, tous les salaires seront majorés de 0,5%, indépendamment du taux d’inflation. Les syndicats ont obtenu, pour les travailleurs de plus de 55 ans, le versement de l’intégralité du salaire net en cas de maladie et une forme de protection contre les licenciements. En contrepartie, les salaires initiaux des travailleurs qui viennent de terminer leur apprentissage ont été réduits. En outre, certains métiers (extraction de sable et de gravier, transports) ont été exclus du champ d’application de la convention collective.

convention nationale du secteur principal de la construction

D’après les calculs de l’Office fédéral de la statistique (OFS), les salaires nominaux ont augmenté en moyenne de 1,0% en 2011. Cette hausse, légèrement supérieure à celle observée en 2010 (+0,8%), est restée cependant en net recul par rapport à 2008 (+2,0) et 2009 (+2,1%). Les incertitudes liées à la crise économique et financière ainsi qu’un taux d’inflation très bas ont donné lieu à une certaine modération salariale. Les services et l’industrie ont tous deux également connu une croissance des salaires nominaux de 1,0%. Parmi les branches du secteur tertiaire, ce sont les activités informatiques et des services d’information (+2,5%) et de l’assurance (+2,3%) qui ont le plus fortement contribué à cette hausse. A l’autre bout de l’échelle, l’administration publique ainsi que l’hébergement et la restauration ont stagné (0,0%). Quant aux services financiers, ils ont enregistré une progression salariale de 1,1%, ce qui est très inférieur aux augmentations accordées avant la crise de 2008. Pour ce qui est des branches du secteur secondaire, les salaires de la chimie et de la pharmacie ont progressé de 1,4% et ceux de la fabrication des machines et équipements de 1,1%.
En 2011, les salaires réels ont enregistré une progression de 0,7%. Ce chiffre découle d’une augmentation des salaires nominaux (+1,0%), conjuguée à un taux d’inflation de l’ordre de 0,2%. Les salaires réels ont connu, au niveau de l’ensemble des branches économiques, une hausse sensible par rapport à l’année précédente (+0,1%).

BFS verloren aber teuerungsbedingt real 0,3% KOF real 1,7% zu Topmanager 4,7%

Le Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO) a publié le 3 mai un rapport sur les mesures d’accompagnement à la libre circulation des personnes. Ce rapport a établi que 38% des entreprises étrangères contrôlées ayant détaché des travailleurs en Suisses n’ont pas respecté les salaires minimaux fixés par les conventions collectives de travail (CCT). Le bâtiment, les métiers liés à la sécurité, le nettoyage et le jardinage étaient les domaines les plus touchés. Dans la foulée de ce rapport, le Conseil fédéral a décidé de renforcer la lutte contre les abus liés à la libre circulation des personnes. Le 6 juillet, il a chargé le Département fédéral de l’économie (DFE) d’élaborer un projet de loi permettant de combler les lacunes légales concernant l'exécution des mesures d'accompagnement. Il a notamment été question d’élargir les possibilités de sanction face aux abus des contrats types de travail ou des conventions collectives ainsi que de lutter contre le phénomène des « faux indépendants ». Certaines entreprises étrangères font travailler leurs employés en Suisse sous le statut d'indépendants alors que ces personnes sont salariées. De cette manière, ces entreprises échappent aux conditions salariales minimales imposées. Lors d’une session extraordinaire sur la situation économique et sociale de la population qui a eu lieu dans le cadre de la session d’automne, le Conseil national a adopté quatre motions destinées à combattre le recours à ces indépendants fictifs. La motion Hiltpold (plr, GE) a eu pour but de charger le Conseil fédéral d'apporter des précisions sur le statut des indépendants et notamment sur les contrôles à effectuer pour déceler les faux indépendants. La motion Lustenberger (pdc, LU) a exigé que le Conseil fédéral prenne en considération le renvoi rapide des fautifs, des sanctions plus sévères l’obligation de fournir des documents attestant le statut d’indépendant. La motion Moret (plr, VD) a réclamé l’introduction d’une caution d’un montant important afin de lutter contre les faux indépendants. La motion Estermann (udc, LU) a demandé au Conseil fédéral de combattre ce problème sans dépenses supplémentaires notables. Dans le même contexte, le Conseil national a par ailleurs accepté une motion Pelli (plr, TI) visant à sanctionner le non-respect des salaires minimaux prévus par les conventions collectives de travail (CCT). Le Conseil des Etats ne s’est pas prononcé sur ces quatre interventions parlementaires en 2011.

rapport sur les mesures d’accompagnement à la libre circulation des personnes

Lors de la session d’hiver, le Conseil national a en outre approuvé, par 161 voix contre 28, un postulat Favre(plr, NE) chargeant le Conseil fédéral d’examiner l’évolution du marché du travail frontalier et ses conséquences sur le niveau des salaires.

Arbeitsplatz- und Lohnsituation im Grenzgebiet im Zusammenhang mit dem starken Franken
Dossier: Kurs des Schweizer Franken seit 2011

En janvier, l’Union syndicale suisse (USS) a lancé son initiative populaire intitulée « pour la protection de salaires équitables ». Cette initiative a pour but d’encourager les conventions collectives de travail prévoyant des salaires minimums et d’introduire un salaire minimum légal national de 22 francs de l’heure, ce qui correspond à un salaire mensuel de 4'000 francs pour une durée de travail de 42 heures. Jusqu’à présent, un employé sur dix gagne moins de 4'000 francs bruts par mois pour un poste à plein-temps, dont deux tiers sont des femmes.

initiative populaire intitulée « pour la protection de salaires équitables »

Les conventions collectives de travail ont fêté leurs 100 ans d’existence en 2011. L’activité professionnelle de 1,7 millions de personnes est encadrée par une CCT, ce qui conduit à des conditions de travail plus avantageuses que celles garanties par la loi. En décembre, le Conseil fédéral a étendu pour la première fois le champ d'application de la CCT au travail temporaire. Le travail temporaire a quadruplé de volume au cours des 15 dernières années, notamment sous l’influence de la circulation des personnes avec l’Union européenne. L'extension du champ d'application s’est appliquée à toutes les entreprises titulaires d'une autorisation de location de services, étant assurées auprès de la SUVA et ayant, en ce qui concerne les employés loués, une masse salariale d'au moins 1'200'000 francs par année civile. En revanche, en sont exempts les travailleurs dont le salaire dépassait le gain maximal assuré par la SUVA (126'000 francs) ainsi que les travailleurs loués par des entreprises agricoles en difficulté. Les entreprises de location de services sont désormais obligées de verser aux travailleurs loués un salaire horaire minimal se situant entre 16,46 francs et 23,59 francs si aucune autre CCT ne s'applique. La CCT de la branche de la location de services a prévu un temps de travail hebdomadaire normal de 42 heures, cinq semaines de vacances pour les travailleurs âgés d'au moins 50 ans ainsi qu'une assurance perte de gains. L'extension du champ d'application est entrée en vigueur le 1er janvier 2012. Un délai transitoire de trois mois a néanmoins été prévu afin que les entreprises puissent s'adapter à la nouvelle réglementation.

travail temporaire

Après le Jura, Neuchâtel a introduit comme deuxième canton un salaire minimum dans sa constitution cantonale. Le 27 novembre, 54,6% des participants ont voté en faveur d’un projet de décret déposé par la députée Marianne Ebel (Sol.). Comme le texte n’a fixé aucun montant, les autorités doivent mettre en place une loi d’application. A l’inverse, les citoyens vaudois et genevois ont rejeté des initiatives ayant le même objectif durant l’année sous revue.

salaire minimum

Gemäss den Angaben des BFS stiegen die Nominallöhne 2010 um 0,8% gegenüber 2009. Mit dieser sehr geringen Erhöhung (geringster Anstieg seit 1999) wird der Trend der letzten Jahre gebrochen (2008: +2,0%, 2009: +2,1%). Dieser abrupte Rückgang des Lohnwachstums ist auf die seit 2009 andauernde Wirtschaftskrise und die auf sehr niedrigem Niveau gehaltene Inflation zurückzuführen.
Im tertiären Sektor war die Nominallohnerhöhung mit durchschnittlich 0,9% deutlich tiefer als im Vorjahr (2009: +2,0%). Die gleiche Tendenz war im sekundären Sektor spürbar; hier betrug das Wachstum der Löhne +0,6% (2009: +2,3%). Am geringsten fiel der Lohnzuwachs bei den stark exportorientierten Wirtschaftszweigen aus: Die Lohnsteigerung betrug bei der Textilindustrie nur 0,2% und beim Handel mit Automobilen 0,3%. Besser ging es der chemischen Industrie, die auf einen Zuwachs von 1% kam. Für diesen Industriezweig ist dies jedoch das tiefste Lohnwachstum seit 1999.
Die Finanzmärkte hatten weiterhin unter den Auswirkungen der Finanzkrise zu leiden. Dennoch wies der Bankensektor die stärkste Lohnentwicklung aller Wirtschaftszweige auf (+1,5%), was jedoch ebenfalls einen markanten Rückgang gegenüber den Vorjahren darstellt (2009: +1,8%, 2008: +2,4%). Auch die Versicherungen und die mit dem Kredit- und Versicherungsgewerbe verbundenen Tätigkeiten lagen mit einem Lohnwachstum von 1,0% leicht über dem Durchschnitt.
Die Reallöhne erhöhten sich in der Schweiz im Berichtsjahr nur leicht (+0,1%). Diese Quasi-Stagnation ergibt sich daraus, dass sich der mässige Nominallohnanstieg (+0.8%) und die Teuerung (+0,7%) praktisch die Waage hielten. Diese Entwicklung unterscheidet sich deutlich vom Vorjahr, in dem ein aussergewöhnliches Reallohnwachstum von 2,6% verzeichnet worden war.

BFS verloren aber teuerungsbedingt real 0,3% KOF real 1,7% zu Topmanager 4,7%

Der Gewerkschaftsbund (SGB) dachte im Berichtsjahr laut über die Lancierung einer Volksinitiative nach, die vom Bund die Festsetzung eines Mindestlohnes verlangt, der regelmässig an die Preis- und Lohnentwicklung angepasst wird. Der SGB schlug dabei für das Jahr 2010 22 Fr. pro Stunde als minimalen Ansatz vor.

Gewerkschaftsbund (SGB) Volksinitiative , die vom Bund die Festsetzung eines Mindestlohnes verlangt

Das Bundesamt für Statistik (BFS) berechnete für das Jahr 2009 einen durchschnittlichen Anstieg des Nominallohnindexes von 2,1%. Dies bedeutete die stärkste Zunahme der vergangenen acht Jahre und setzte die seit 2005 zu beobachtende regelmässige Erhöhung des Lohnniveaus fort. Im tertiären Sektor war die Nominallohnerhöhung mit durchschnittlich 2,0% ähnlich hoch wie im Vorjahr und damit unter dem Wachstum der Löhne im sekundären Sektor (+2,3%). Dieses Plus ist trotz eines leichten Wachstumsrückgangs die stärkste Nominallohnerhöhung der letzten Jahre (2008: +1,8%, 2007: +1,5%). Die wichtigsten Exportbranchen des sekundären Sektors profitierten auch im Jahr 2009 von den höchsten Lohnanpassungen. Zu nennen sind die Herstellung von elektrischen und elektronischen Geräten (+3,1%), die Herstellung von medizinischen Geräten, Präzisionsinstrumenten und Uhren (+2,7%), der Maschinen- und Fahrzeugbau (+2,6%) und die Chemie (+2,5%). Im tertiären Sektor spürten die auf Finanzdienstleistungen spezialisierten Unternehmen die direkten Folgen der Finanzkrise und wiesen ein Lohnwachstum unter dem Durchschnitt aus. Es sind dies insbesondere mit dem Kredit- und Versicherungsgewerbe verbundene Tätigkeiten (+2,0%), das Kreditgewerbe (+1,8%) sowie das Versicherungsgewerbe (+1,4%). Die negative Jahresteuerung von -0,5% führte dazu, dass die Reallöhne um 2,6% stiegen. Dies bedeutete eine klare Trendwende im Vergleich zu den vergangenen Jahren in denen das Wachstum der Reallöhne nur zwischen -0,4% und 1,5% betrug. Der Medianmonatslohn (Lohn, der von mindestens 50% der Erwerbstätigen erreicht oder übertroffen wird) stieg in der Schweiz im Jahr 2008 auf 5823 Fr. wie das BFS in seiner alle zwei Jahre durchgeführten Lohnstrukturerhebung berichtete. Die Untersuchung zeigte auch zunehmende Lohnunterschiede zwischen den einzelnen Branchen auf. Deutlich über dem Schweizer Medianlohn lagen die Saläre in der chemischen Industrie (7774 Fr.), im Bereich Forschung und Entwicklung (8061 Fr.) und bei den Banken (9127 Fr.). Um unteren Ende der Skala befanden sich die Löhne im Textilsektor (5026 Fr.), bei der Herstellung von Lederwaren und Schuhen (4259 Fr.) und bei den persönlichen Dienstleistungen (3683 Fr.). Insgesamt hielt sich die Entwicklung der Lohnungleichheit jedoch in Grenzen.

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Im Oktober lancierten die Jungsozialisten eine Volksinitiative mit dem Titel „1:12 – für gerechte Löhne“. Diese Initiative will den höchsten Lohn in einem Unternehmen auf maximal das Zwölffache des tiefsten Lohnes beschränken. Damit soll gegen die sich öffnende Lohnschere und gegen Exzesse bei den Managerlöhnen gekämpft werden. Zurzeit verdiene der oberste Chef bei Novartis zum Beispiel das 720fache eines Angestellten mit dem tiefsten Lohn.

Volksinitiative mit dem Titel „1:12 – für gerechte Löhne“

Gemäss den Angaben des BFS stieg der Nominallohnindex 2008 um 2,0% gegenüber 2007. Damit setzte sich der stetige Anstieg seit 2005 fort. Die Löhne profitierten vom kräftigen Wirtschaftswachstum, das 2007 sowohl den sekundären als auch den tertiären Sektor geprägt hatte.
Der tertiäre Sektor verbuchte im Jahr 2008 eine Erhöhung der Nominallöhne um 2,1%; dies war mehr als 2007 (+1,7%) und 2006 (+1,2%). Im sekundären Sektor wuchsen die Nominallöhne 2008 weniger stark; das Plus von 1,8% war jedoch ebenfalls grösser als in den beiden Jahren zuvor (2007: +1,5%; 2006: +1,1%). Die Finanzgesellschaften und die exportorientierten Branchen trugen 2007 wesentlich zum Wirtschaftswachstum bei und verbuchten 2008 Spitzenwerte bei den Lohnerhöhungen. Zu nennen sind das Kreditgewerbe (+2,4%), das Versicherungsgewerbe (+2,3%), die Chemiebranche (+2,1%) sowie der Maschinen- und Fahrzeugbau (+2,0%). Aber auch die Binnennachfrage trug zum guten Konjunkturverlauf bei. Diesbezüglich warteten der Grosshandel (+2,6%) und die öffentliche Verwaltung (+2,5%) mit den grössten Lohnerhöhungen auf.
Unter Einbezug der Teuerung von 2,4% ergab sich allerdings bei den Reallöhnen eine Abschwächung um 0,4%, welche in erster Linie auf die markante Erhöhung der Erdölpreise zurückzuführen ist.

BFS verloren aber teuerungsbedingt real 0,3% KOF real 1,7% zu Topmanager 4,7%

Gegenüber dem Vorjahr stiegen die Nominallöhne um 1,6%. Unter Berücksichtigung der allgemeinen Teuerung (0,7%) betrug das reale Lohnwachstum 0,9%. Damit machte sich der 2004 eingesetzte Konjunkturaufschwung erstmals bei den teuerungsbereinigten Salären der Arbeitnehmenden bemerkbar. Das BFS nannte zwei Gründe für den Anstieg der Reallöhne: Die gute Wirtschaftslage 2007 und die allgemein positiven Aussichten für 2008. Im Durchschnitt stieg die Gesamtheit der Nominallöhne stärker als die zuvor im Rahmen der wichtigsten Gesamtarbeitsverträge ausgehandelten Löhne, die ein Plus von 1,3% erwarten liessen. Überdurchschnittlich war die Steigerung im Bausektor (+1,7%), in der chemischen Industrie (+2,2%) sowie im Bereich Präzisionsinstrumente und Uhren (+1,6%). Im Dienstleistungssektor wurde der durchschnittliche Nominallohn (+1,7%) vor allem durch die Steigerung im Finanzsektor nach oben gedrückt. Die Löhne im Kredit- und Versicherungsgewerbe stiegen um 2,4%. Unterdurchschnittlich waren hingegen die Anstiege in den Bereichen Gesundheit (+1,4%) und Gastgewerbe (+1,1%).

BFS verloren aber teuerungsbedingt real 0,3% KOF real 1,7% zu Topmanager 4,7%

Gemäss der alle zwei Jahre vom BFS durchgeführten Lohnstrukturerhebung erhöhte sich der Medianmonatslohn (Lohn, der von mindestens 50% der Erwerbstätigen erreicht oder übertroffen wird) von 2004 bis 2006 um CHF 126 auf CHF 5'674 Verbessert haben sich insbesondere die Saläre der Tieflohngruppen sowie, am anderen Extrem der Lohnskala, die Bezüge des oberen und obersten Kaders. Die höchsten Löhne (inkl. Boni) werden weiterhin bei den Banken und den Versicherungen bezahlt und die Lohndivergenz zwischen den Geschlechtern hat sich von 19,7% auf 18,9% verringert.

Lohnstrukturerhebung Branche, Geschlecht und Staatsangehörigkeit Frauen 21% weniger als Männer

Mit einer parlamentarischen Initiative versuchte Teuscher (gp, BE) die Anstellungsbedingungen von Teilzeitbeschäftigten zu verbessern. Sie bemängelte, dass die Überzeit laut Gesetz nur dann mit einem Zuschlag von 25% zu entlohnen ist, wenn diese die höchstzulässige Wochenarbeitszeit von 45 resp. 50 Stunden übersteigt, was bei Teilzeitangestellten kaum oder nie der Fall sein dürfte. Sie forderte deshalb, der Anspruch auf den Überstundenzuschlag sei proportional zum Beschäftigungsgrad zu definieren. Der Sprecher der Kommissionsmehrheit erklärte, eine differenzierte Berechnung würde zu einem hohen administrativen Aufwand führen. Die Initiative wurde mit 85 zu 59 Stimmen abgelehnt.

Überstundenzuschlag

Mit 117 zu 56 Stimmen lehnte der Nationalrat eine parlamentarische Initiative Zisyadis (pda, VD) ab, die einen indexbereinigten Mindestlohn von CHF 3'500 sowie Höchsteinkommen verlangte, welche das Zehnfache des Mindestlohnes nicht übersteigen dürfen. Nach Aussage der Kommissionssprecherin hätten sich auch die Gewerkschafter in der Kommission mehrheitlich dagegen ausgesprochen, da ihre Strategie die Festlegung der Mindestlöhne über Gesamtarbeitsverträge (GAV) sei. Die Mehrheit der Kommission sei sich der Problematik der Working Poor bewusst, erachte aber eine Lösung über einen regulierten Arbeitsmarkt als nicht zielführend, da dadurch Stellen für unqualifizierte Arbeitnehmende vom schweizerischen Arbeitsmarkt verschwinden würden. Im Namen der Gewerkschaften relativierte SGB-Präsident Rechsteiner (sp, SG) die Aussagen der Kommissionssprecherin: Es sei zwar richtig, dass man im gewerkschaftlichen Lager primär auf GAV setze, es gebe aber Branchen, die sozialpartnerschaftlich kaum organisiert seien, weshalb hier gesetzliche Bestimmungen über den Mindestlohn dringend notwendig seien.

Mindestlohn

Laut den Berechnungen des BFS stiegen die Nominallöhne im Jahr 2006 gegenüber 2005 total um 1,2%. Bezieht man die durchschnittliche Jahresteuerung von 1,1% ein, resultierte daraus für die Reallöhne nahezu eine Stagnation (+0,1%). Dennoch wurde damit ein Richtungswechsel seit der letzten Erhöhung der Reallöhne im Jahr 2001 (+1,5%) eingeläutet. Die Zuwachsrate der Reallöhne war zwischen 2002 und 2004 nämlich kontinuierlich zurückgegangen (2002 1,1%, 2003 0,8% und 2004 0,1%) und hatte 2005 sogar einen Negativwert (-0,2%) erreicht. Die Nominallohnerhöhungen für die Gesamtwirtschaft entsprachen genau der nominalen Anpassung der Effektivlöhne, die im Rahmen der wichtigsten Gesamtarbeitsverträge, denen knapp eine halbe Million Arbeitnehmende unterstellt sind, für 2006 ausgehandelt wurden.
Mit 1,1% verzeichnete der sekundäre Sektor eine ähnliche durchschnittliche Nominallohnerhöhung wie im Jahr 2005 (+1,2%) und damit eine weitaus deutlichere als im Jahr 2004 (+0,6%). Der tertiäre Sektor registrierte eine durchschnittliche Zunahme der Nominallöhne um 1,2%, womit sich der im Vorjahr unterbrochene Trend der letzten Jahre zu höheren Lohnanpassungen im Dienstleistungssektor fortsetzte.

BFS verloren aber teuerungsbedingt real 0,3% KOF real 1,7% zu Topmanager 4,7%

Ebenfalls gemäss Angaben des BFS beschlossen die Sozialpartner der wichtigsten Gesamtarbeitsverträge (GAV) für 2007 im Mittel nominale Lohnerhöhungen von 2%. Davon wurden 1,3% generell und 0,7% individuell zugesichert. Damit wurde erstmals seit fünf Jahren die 2%-Grenze erreicht. Die Mindestlöhne wurden durchschnittlich um 2,9% angehoben. Die nominale Mindestlohnerhöhung gehört mit jener von 2001 (+2,9%) und 2002 (+2,6%) zu den höchsten der vergangenen zehn Jahre. Bei den öffentlich-rechtlichen GAV lagen die durchschnittlichen Lohnanpassungen bei 2,9%, während es bei den privatrechtlichen 1,8% waren.

2001 2,9% mehr Lohn generelle Lohnerhöhungen Leistungslohnkomponenten

Auf Antrag seiner vorberatenden Kommission (WAK) gab der Nationalrat einer auch von der SP und der GP unterstützten parlamentarischen Initiative Vanek (pda, GE) mit 117 zu 65 Stimmen keine Folge. Diese hatte verlangt, dass auf Lohndumping nicht erst reagiert werden kann, wenn es "wiederholt in missbräuchlicher Art und Weise" vorkommt, sondern dass – wie beispielsweise in Frankreich – Gesamtarbeitsverträge auf alleinigen Antrag der Gewerkschaft allgemeinverbindlich erklärt und zudem vom Staat regionen- und branchenspezifische Mindestlöhne festgelegt werden können. Die Sprecher der WAK argumentierten, diese Forderungen der Linken seien bereits im Rahmen der flankierenden Massnahmen zum Freizügigkeitsabkommen diskutiert und verworfen worden, da sie einen für die Wirtschaft, insbesondere für die KMU, nicht tragbaren überzogenen Maximalschutz für Arbeitnehmende bedeuten würden.

Renforcement des mesures d’accompagnement à la libre circulation des personnes

Laut den Berechnungen des BFS stieg der Nominallohnindex im Jahr 2005 um durchschnittlich 1,0% gegenüber 2004. Unter Einbezug der Inflationsrate von 1,2% ergab sich bei den Reallöhnen eine Reduktion um 0,2%. Das im Vorjahr konstatierte Auseinanderdriften der Lohnwachstumsraten der einzelnen Wirtschaftssektoren zugunsten des Dienstleistungssektors hat sich nicht bestätigt: Im Berichtsjahr fiel der Anstieg im Sekundärsektor höher aus als im Tertiärsektor.

BFS verloren aber teuerungsbedingt real 0,3% KOF real 1,7% zu Topmanager 4,7%

Zu etwas höheren Zahlen beim Lohnwachstum kamen Studien der ETH Zürich und der Bank UBS. Die Basislöhne stiegen demnach im Berichtsjahr im Schnitt nominal um 1,5%; darin nicht enthalten sind Erhöhungen der für bestimmte Branchen und Tätigkeiten immer wichtiger werdenden Bonuszahlungen. Eine Analyse des Bundesamtes für Statistik, welche sich auf Lohnzahlungen des Jahres 2004 stützte, kam zum Schluss, dass der Anteil der zu Tieflöhnen Beschäftigten (weniger als CHF 3'500 im Monat) am Total der Lohnempfänger seit dem Jahr 2000 von 21% auf 7% zurückgegangen ist. Die Gewerkschaften sahen darin im Wesentlichen das Resultat ihrer Kampagne für die Erhöhung der gesamtarbeitsvertraglich zugesicherten Mindestlöhne in typischen Tieflohnbranchen.

Basislöhne Tieflöhnen

Für die Lohnrunde 2005 verlangten die Gewerkschaften den Teuerungsausgleich von 1% und Reallohnerhöhungen von bis zu 2% für kleine und mittlere Einkommen. Sie begründeten ihre Forderung mit der Erholung der Schweizer Wirtschaft. Gemäss den Ergebnissen der von der Bank UBS jeweils im Herbst durchgeführten Umfragen konnten die Gewerkschaften jedoch im Mittel lediglich um 1,4% höhere Nominallöhne aushandeln, was bei einer Jahresteuerung von 0,9% eine Reallohnerhöhung um 0,5% bedeutet.

2001 2,9% mehr Lohn generelle Lohnerhöhungen Leistungslohnkomponenten

In Sitten wurde Ende Jahr der erste Gesamtarbeitsvertrag (GAV) in der Schweizer Landwirtschaft unterzeichnet. Er regelt minimale soziale Standards für 8'000 Beschäftigte in 5'000 Walliser Bauernbetrieben. Der mit den christlichen Gewerkschaften vereinbarte GAV tritt am 1. Januar 2005 in Kraft. Für die Gewerkschaften fixiert der GAV ein "akzeptables" soziales Minimum. Für unqualifizierte Hilfskräfte werden Stundenlöhne von CHF 10,85 bis 13,50, für Berufsleute CHF 17 bis 20 und für Kaderleute CHF 20,50 bis 24 bezahlt. Gegenüber heute steigen die Löhne - je nach Funktion - um 1,4 bis 8%. Der Vertrag regelt neben den Minimallöhnen auch die wöchentliche Arbeitszeit von 48 bis 55 Stunden sowie die Beteiligung an den Krankenkassenprämien. Der GAV soll dazu beitragen, Schwarzarbeit zu verhindern. Er gilt für eine Dauer von drei Jahren. Im Wallis ist vor allem zur Erntezeit der Bedarf an Hilfskräften gross, da die Gemüse-, Wein- und Obstproduktion 75% des landwirtschaftlichen Einkommens ausmacht.

Landwirtschaft