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La participation électorale, en légère progression par rapport aux dernières élections (1999 : 43,5%), s’est élevée à 45,2%, allant de 25,3% (Glaris) à 63,2% (Schaffhouse). Le niveau le plus élevé avait été atteint en 1919 (80,4%), c’est en 1995 qu’il a été le plus bas à 42,2%. La légère augmentation observée peut être attribuée à la généralisation progressive du vote par correspondance. Ce mode de scrutin n’avait pas court en Suisse romande lors des dernières élections. Les cantons avec la plus faible participation (en dessous de 40%) semblent être ceux où les résultats étaient les moins incertains (GL, AI, GR, NW), alors que le fort taux de participation à Schaffhouse est attribuable à l’obligation de voter. Les cantons du Valais (53,3%), de Zoug (52,6%) et de Lucerne (50,9%) ont clairement dépassé la moyenne nationale. Les autres cantons se situaient entre 42,3% (AG) et 50,3% (NE). Il est intéressant de relever que la participation à fortement augmenté dans les cantons de Neuchâtel (+16 points), Vaud (+11,2 points 42,7%) et Genève (+9,6 à 45,9%).

La participation électorale - Elections fédérales 2003

Les élections à la chambre basse ont été marquées par une nouvelle progression de l’UDC, ainsi que d’un renforcement du camp rose-vert. Encore à égalité avec les socialistes en 1999 avec 22,5% des suffrages, l’UDC a nettement pris le dessus en obtenant la confiance de 26,7% (+4,2) des électeurs, contre 23,3% aux socialistes (+0,8). Les démocrates du centre ont plus que doublé leur force au cours de ces douze dernières années. Les deux autres composantes de la droite bourgeoise gouvernementale ont subi de nouvelles pertes, respectivement 2,6 points pour le PRD et 1,5 point pour le PDC, par rapport aux dernières élections. En perdant pour la sixième fois consécutive, ces deux partis ont réalisé leur plus mauvais résultat depuis l’introduction des élections à la proportionnelle en 1919. Le bloc bourgeois au gouvernement n’a cependant pas perdu de force (2003 : 58,4%, 1999 : 58,3%), l’UDC compensant les pertes de ses partenaires. Les partis gouvernementaux ont progressé et représentent désormais 81,7% des voix, contre 80,8% en 1999 et 73,7% en 1995.

Le camp de la gauche non-gouvernementale a principalement été renforcé par la forte progression des verts, comprenant le PES (Parti écologique suisse) et les AVF (Alternative socialiste verte et groupements féministes). En atteignant 8% (+2,7), ils se sont rapprochés de leur score historique de 1987 (8,5%, avec les Organisations progressistes suisses, POCH). L’extrême-gauche a obtenu 1,2% des voix. Elle se compose du Parti suisse du travail (comprenant sa section vaudoise du Parti ouvrier populaire), du groupement vaudois « Gauche en mouvement » ainsi que de la formation « SolidaritéS ». Le PST, principalement présent en Suisse romande (Vaud, Genève et Neuchâtel), a perdu 0,3 point et obtenu 0,7% des voix. Quant au mouvement politique « SolidaritéS », présent dans ces mêmes cantons, il s’est maintenu à 0,5% au niveau suisse.

L’érosion des deux principaux partis non-gouvernementaux de droite, le PSL et les DS, s’est poursuivie. De 5% en 1991, le premier n’a atteint que 0,2 % et était présent dans les cantons de Berne, Argovie, Zurich, Thurgovie et Bâle-Campagne. Quant aux DS, ils ont obtenu leur plus mauvais résultat depuis 1971 avec 1% des voix malgré leur présence dans les mêmes cantons que le PSL, ainsi qu’à Saint-Gall, Nidwald, Bâle-Ville, Vaud et Lucerne. Ils sont toutefois parvenus à garder leur siège bernois. La très conservatrice Union démocratique fédérale (UDF), présente dans neufs cantons, s’est maintenue à 1,3% sur le plan national. Elle a conservé son siège bernois, avec 4,1% des voix, et conquis un siège à Zurich, avec 2,1% des voix. En 1999, l’ensemble de ce bloc d’extrême-droite avait subi de fortes pertes au profit de l’UDC et était passé de 9,3% en 1995 à 4,8%. Ce déclin s’est poursuivi en 2003 avec une nouvelle perte de deux points et un résultat final de 2,8% des voix. C’est principalement en Suisse alémanique, où ils ont représenté jusqu’à 12% de l’électorat en 1991, que ces partis recrutent leur électorat (3,1% des voix contre 0,8% en Suisse romande). Phénomène typiquement tessinois, la Lega dei Ticinesi a chuté de plus de 10 points et a obtenu le plus mauvais résultat de son histoire. Elle est passée de 18,5 à 8%, soit de 0,9 à 0,4% sur le plan national.

Les autres partis non gouvernementaux, qui représentaient encore plus de 9% des électeurs dans les années 1980, n’ont mobilisé qu’environ 5% des citoyens. Le Parti évangélique populaire (PEV) s’est présenté dans onze cantons et a progressé de 0,4 point pour totaliser 2,9 % des voix. Il a obtenu ses meilleurs résultats à Zurich (4,1%), Berne (5,1%) et en Argovie (5,2%). Ce meilleur résultat depuis 1919 (2,3%) lui a permis, pour la première fois, de dépasser le Parti libéral Suisse (PLS) en nombre de voix (2,2%). Présent dans les cantons de Vaud, Genève, Neuchâtel et Bâle-Ville, le PLS est passé de 2,3% à 2,2%. La perte de deux sièges ne lui permettra plus de former un groupe parlementaire (de six à quatre représentants). C’est à Neuchâtel qu’il a subi son plus important revers en passant de 24% à 14,4%. Le Parti chrétien social, uniquement présent dans le canton de Fribourg, où son unique élu a été reconduit, s’est maintenu à 0,4%.

Si l’on observe l’évolution des rapports de force entre les blocs politiques, on constate que les partis gouvernementaux bourgeois (UDC, PRD, PDC) et les petits partis de droite (PLS, DS, UDF, PSL, Lega) ont subi une légère baisse (de 65,4% en 1999 à 63,3% en 2003) alors que le camp rose/vert (PSS, PES, PST/POP, Sol., AVF,) s’est notablement renforcé (de 29,2% en 1999 à 32,5% en 2003). Les radicaux et les démocrates-chrétiens, qui représentaient encore 45,3% de l’électorat en 1979, n’ont convaincu que 31,7% des électeurs en 2003, soit une chute de 13,6 points. Ces électeurs ne semblent toutefois pas être passés dans l’autre camp, mais plutôt s’être tournés vers des formations plus profilées de la droite. De 1979 à 1991, ce sont principalement les petits partis de droite (DS, PSL, Lega, UDF) qui ont récupéré cet électorat en passant de 2,2% en 1979 à 10,8% en 1991. Dès 1995, l’UDC a non seulement pris des électeurs aux petits partis de droite (DS, PSL, Lega), mais également aux deux autres formations de droite gouvernementale. Quant au camp rose-vert (PSS, PES, PdT/POP, Sol.) il a atteint, avec 32,5%, son meilleur résultat depuis 1971. Malgré une légère augmentation de l’électorat socialiste (progression de 0,8 points à 23,3), ce sont principalement les verts qui ont contribué à cette amélioration (+ 2,7 points à 8%).

Concernant la force des blocs politiques dans les différentes régions linguistiques, un certain nombre de constats s’imposent. D’une part, les partis bourgeois et de droite ont réalisé leur plus mauvais résultat en Suisse romande et au Tessin depuis 1971. C’est l’inverse en Suisse alémanique où l’obtention de 63,8% des suffrages constitue, à l’exception de 1999, le meilleur score pour cette même période. D’autre part, la gauche rose-verte a atteint son meilleur niveau depuis 1971, et cela indépendamment de la région linguistique.

Le déclin des radicaux et des démocrates-chrétiens en Suisse alémanique a débuté dans les années 1970. Le PRD est passé de 23,5% en 1979 à 17,4% en 2003. Le PDC a entamé son déclin quatre ans auparavant (19,5% en 1975) pour arriver à 12,4% en 2003. Un recul d’une ampleur comparable a été constaté en Suisse romande dès le milieu des années 1990. Ces deux formations ont perdu 6 points depuis 1995 et ont convaincu 14,7% de l’électorat pour les radicaux et 18,5% pour les démocrates-chrétiens en 2003. L’apparition de la Lega dei Ticinesi aux élections fédérales de 1991 a profondément affecté la politique tessinoise. Les radicaux ont, dès cet instant, subi de grosses pertes. Ils se sont ensuite ressaisi pour se stabiliser autour de 30% (30,5% en 1995, 27,7% en 1999 et 29,8% en 2003). Les démocrates-chrétiens tessinois ont enregistré leur principale baisse en 1991 en perdant 11,3 point en une législature (à 26,9%). Ils ont ensuite à nouveau progressé (28,4% en 1995) puis subi deux légères baisses (25,9% en 1999 et 24,6% en 2003). Les électeurs romands se sont progressivement éloignés du PLS, qui est passé de 12,7% en 1991 à 8,3% en 2003.

La structure d’implantation cantonale de l’UDC a continué de se modifier en 2003. Les fiefs traditionnels que sont Zurich, Berne et l’Argovie apportaient 73,6% de ses voix à l’UDC en 1991 et 53,9% en 1999. Cette part est tombée à 45,6% en 2003 grâce à la progression du parti, notamment dans des bastions démocrates chrétiens et en Suisse romande. Ainsi, Lucerne et Saint-Gall, où l’UDC n’avait pas déposé de listes en 1991, représentent désormais 12% de son poids au niveau suisse. Si la contribution de la Suisse romande n’était que de 6,8% en 1991 et de 7,8% en 1999, elle est maintenant de 16,4%. Le parti est donc implanté dans toute la Suisse romande, sa force variant de 8,3% des voix dans le Jura à 22,5% dans le canton de Neuchâtel pour une force moyenne en Romandie de 18,4%. L’UDC est le parti le plus fort dans neuf cantons : Zurich, Berne, Schwyz, Zoug, Bâle-Campagne, Saint-Gall, Grisons, Argovie et Thurgovie. A Bâle-Ville, Genève, Vaud et Neuchâtel, il est devenu le plus fort des partis bourgeois.

Les verts (PES et AVF) ont progressé dans tous les cantons où ils ont présenté une liste, à l’exception de Neuchâtel. Cette progression générale leur a permis d’améliorer leur résultat de 2,7 points pour atteindre 8% des voix, ce qui constitue, à l’exception de 1987 avec 8,5%, leur meilleur résultat depuis 1971. Si leurs bastions sont restés les mêmes (Zurich, Berne et Vaud), ils ont, pour la première fois, obtenu de meilleurs résultats en Suisse romande qu’en Suisse alémanique.

Elections au Conseil national 2003: évolution du paysage politique

L’institut GfS a livré une première analyse post-scrutin basée sur les sondages, effectués durant la campagne et directement après les élections, et sur les résultats officiels. Parmi les nouveaux électeurs, c’est l’UDC qui en a accueilli le plus (31%), devant le PS (26%), les Verts (13%), le PDC (11%) et enfin les radicaux (9%). Les démocrates du centre ont également attiré le plus grand nombre de votants ayant changé de camp, suivis par les socialistes et les Verts, qui ont nettement devancé les radicaux et démocrates-chrétiens. Les chercheurs sont arrivés à la conclusion que le PDC et le PRD ont perdu des électeurs avant tout au profit de l’UDC. Cette formation n’en a perdu que peu, en prenant même aux socialistes. Ces derniers ont cependant encore plus perdu au profit des écologistes. Les Vertse ont, pour leur part, légèrement bénéficié d’apports démocrates-chrétiens. Concernant les critères ayant déterminé les choix partisans, de nombreuses différences ont été constatées. Si l’UDC a été choisie à la fois pour son programme et ses personnalités, le PS a séduit, en plus de ces deux motifs, pour la vision du monde qu’il représentait. Pour le PDC et le PRD, ce sont avant tout les personnes qui ont été décisives, les réponses aux préoccupations passant au second plan.

Concernant la composition de l’électorat, l’UDC a progressé de manière importante dans l’électorat catholique (+12 à 26%) et talonne le PDC (27%). Dans la population rurale, l’UDC a progressé de 9% pour convaincre quatre électeurs sur dix. Elle a clairement devancé le PDC, deuxième parti dans ces régions et qui a convaincu 20% de ces électeurs. La répartition entre les genres est inégale dans la mesure où 23% des fmmes (+3 points), contre 32% des hommes (+7), ont été séduits par l’UDC. 43% (+23) des personnes sans formation professionnelle l’ont choisie et une part croissante de personnes à revenus bas et moyen (entre 3000 à 7000 francs) ont fait de même. Les gens qui touchaient entre 7000 et 9000 francs l’ont moins soutenue (-4 à 20%) et elle n’était plus qu’en quatrième position pour ceux gagnant plus de 9000 francs (-3 à 22%). Parmi les personnes au bénéfice d’une formation supérieure (université ou haute école spécialisée), l’UDC a également progressé de 5 points, mais ne s’est trouvée qu’en troisième position derrière le PS et le PRD. Le PS a convaincu de manière presque paritaire les femmes (24%) et les hommes (23%), ainsi qu’une grande partie des citadins (seulement 18% de la population rurale) et les sans confession (40%). Le PS est également la principale force parmi les personnes à haut niveau de revenu et de formation. Elle a ainsi progressé de 11 points (à 29%) parmi les personnes touchant plus de 9000 francs. Les personnes touchant moins de 3000 francs lui ont tourné les dos, lui préférant les trois autres partis, alors que celles dépassant ce montant (de 3000 à 5000 francs) en ont fait leur favorite. Le PRD a perdu de l’audience dans la plupart des catégories. Il s’est trouvé régulièrement en troisième position, exception fait des petites et moyennes agglomérations où il est parvenu à atteindre le niveau du PS (24%). Le PRD a perdu énormément d’électeurs gagnant entre 5000 et 7000 francs (-10 à 14%), mais est demeuré le parti préféré des cadres de l’économie privée. La classe moyenne alémanique s’est cependant distanciée de cette formation. Le PDC a également perdu des électeurs dans la plupart des catégories, sans toutefois que l’on assiste à un effondrement. Il est demeuré un parti populaire à base catholique, mais a souffert, d’une part, de la perte d’importance du clivage confessionnel et, d’autre part, de la concurrence de l’UDC sur ses terres. Dans la plupart des couches de la population, il a occupé la quatrième place parmi les partis gouvernementaux, exception faite des personnes sans formation professionnelle et celles à bas revenu, où il s’est trouvé en deuxième position derrière l’UDC. Elle est également la deuxième formation dans la population rurale.

L'electorat des partis - Elections fédérales 2003

Ce sont 67 nouveaux élus qui ont pris place à l’Assemblée fédérale, ce qui correspond a un taux de renouvellement de 27,2%. En 1999, ce taux avait été de 39,8%. Des 25 conseillers nationaux non réélus, les vaudois Pierre Salvi (ps) et René Vaudroz (prd) sont parvenus à sauver leurs sièges grâce à l’élection de leurs colistiers au Conseil des Etats. Le groupe parlementaire UDC, dont fait également partie l’élu de la Lega dei Ticinesi, est maintenant le plus important avec 64 parlementaires, suivi par les socialistes (61). Le groupe radical, encore à la première place en 1999, est passé de 61 à 54 mandats. Il convient toutefois de préciser que sans l’incorporation des quatre élus libéraux dans ce groupe, le nombre d’élus radicaux est de 50, contre 61 en 1999. Le groupe démocrate-chrétien arrive en quatrième position avec 43 mandats. Le groupe des Verts, qui comprend l’élu du PCS et un alternatif zougois, est passé de 10 à 13 élus. Le plus petit groupe est celui composé du PEV et de l’UDF qui totalise 5 membres. Les trois élus de l’extrême-gauche (deux du PdT et un de l’AdG-SolidaritéS), de même que celui des Démocrates-suisses ne siègent dans aucun groupe. Sur les 246 élus, 217 sont membres des partis gouvernementaux, soit 88,2% des parlementaires. Le nombre de femmes élues au Conseil des Etats est passé de neuf à onze. Les radicales sont les plus nombreuses (5), devant les socialistes (4) et les démocrates-chrétiennes (2), l’UDC n’en comptant aucune. La proportion de femmes présentes (23,9%) s’est rapprochée de celle du Conseil national (25%), où elles seront 50 à siéger. Les Verts ont la plus grande proportion d’élues (53,8%) à la Chambre basse, les socialistes atteignent 46,2%, les démocrates-chrétiens 32,1%, les radicaux 13,9% et enfin l’UDC 5,5%.

Le nouveau parlement - Elections fédérales 2003

L’âge moyen des membres de la Chambre basse est passé de 50,7 à 51,6 ans. Les hommes (52,4 ans) sont plus âgés que les femmes (47,6 ans) et la gauche plus jeune que la droite. La plus haute moyenne est celle des radicaux (53,3 ans) devant l’UDC (52,4), le PDC (50,4), les Verts (49,8) et enfin le PS (48,8). En vertu d’une nouvelle réglementation, ce n’est plus le doyen de l’assemblée qui en a fait le discours constitutif, l’UDC bâlois Jean Henri Dunant (classe 1934), mais le plus ancien en fonction, l’UDC zurichois Christoph Blocher élu depuis 1979. La deuxième personne à prononcer un discours lors de la première séance a été la benjamine du Conseil national, la socialiste bernoise Evi Allemann (classe 1978).

Le nouveau parlement - Elections fédérales 2003

La catégorie professionnelle la plus représentée au Conseil national n’est plus celle des juristes, qui sont passés de 42 à 31. Ce sont les chefs d’entreprise ou les professions libérales qui sont les plus nombreux avec 34 parlementaires. Le monde paysan est encore une fois proportionnellement surreprésenté. Avec 23 conseillers nationaux, les 4,1% de la population active dans les domaines de l’agriculture/sylviculture sont présents en force sous la coupole. Si l’on prend également en compte l’origine familiale, la formation ainsi que l’activité professionnelle, il convient d’ajouter une dizaine d’élus à cette liste. L’UDC a encore renforcé son ancrage dans le monde paysan en obtenant de nouveaux mandats et en bénéficiant de la non réélection d’un certain nombre d’élus bourgeois comme Melchior Ehrler (pdc, AG), Toni Eberhard (pdc, SZ) ou encore Karl Tschuppert (prd, LU). Les représentants du monde de la science, et le personnel enseignant au sens large, sont au nombre de 23, contre 19 en 1999. Le nombre de secrétaires d’organisations économiques, de syndicats ou de partis est passé de 15 à 19. Les syndicats sont parvenus à placer deux poids lourds avec les entrées de Christian Levrat (ps, FR) et d’André Daguet (ps, BE). Les employés communaux et cantonaux sont maintenant treize (+3), les médecins huit (-), les ingénieurs et architectes six (-2), les journalistes quatre (-2) et les membres de gouvernements cantonaux deux.

Le nouveau parlement - Elections fédérales 2003

Die EVP führte erstmals ein nationales Wahlfest durch. Ihren Wahlkampf stellte sie unter das Motto „Teilen macht ganz“ und plädierte für Ausgleich, Mitbeteiligung und Mitverantwortung statt Polarisierung; mit dem Hahn als Logo forderte sie ihre Mitglieder zu einer verantwortungsvollen Politik auf der Basis des Evangeliums auf. In ihrem Programm sprach sich die EVP für eine Schweiz aus, in der das Fremde seinen Platz einnehmen darf; von Urnenentscheiden bei Einbürgerungen sei abzusehen, doch sollten die Einbürgerungswilligen einer Landessprache mächtig sein. Zur Deckung der Gesundheitskosten sollten die Abgaben für Alkohol- und Raucherwaren erhöht werden; Erträge aus den Treibstoffzöllen sollten die indirekten Kosten im Gesundheitswesen decken sowie für den Umwelt- und Lärmschutz verwendet werden. Ziel der EVP bei den eidgenössischen Wahlen war es, Fraktionsstärke zu erreichen, weshalb sie in elf Kantonen (erstmals in Freiburg, Luzern und der Waadt) antrat. Sie konnte jedoch nur ihre insgesamt drei Sitze im Aargau, in Bern und in Zürich verteidigen und bildete mit der EDU zusammen eine parlamentarische Fraktion. In den kantonalen Wahlen konnte die EVP ihre drei Sitze in Basel-Land und ihre neun Mandate in Zürich verteidigen.

Wahlkampf und Wahlresultate der EVP (2003)

Unter dem Titel „Eine andere Schweiz ist möglich“ formulierten Exponentinnen und Exponenten der Solidarités aus Genf und Neuenburg, der Liste „Pour une Alliance socialiste – solidarités“ Waadt, der PdA und der Alternativen Listen Zürich, Aargau und Winterthur eine Wahl- und Aktionsplattform, auf der sie sich insbesondere gegen eine Einschränkung der Volksrechte, für effektive Lohngleichheit von Mann und Frau, einen Mindestlohn von 3'500 Fr., den Kampf für würdige Pensionen, welche diesen Namen verdienten, sowie eine Aufenthaltsbewilligung für die Sans-Papiers stark machten. Erklärtes Ziel war der Gewinn von mindestens fünf Nationalratsmandaten, um die Bildung einer gemeinsamen Fraktion links von SP und Grünen zu ermöglichen. Bei den eidgenössischen Wahlen verlor die PdA einen ihrer ursprünglich zwei Sitze zugunsten der Solidarités. Bei den Kantonsratswahlen im Kanton Tessin eroberte die PdA ein Mandat.

PdA und SolidariteS scheitern an den eidgenössischen Wahlen

Obschon die CVP einen aufwändigen Wahlkampf betrieben hatte, musste sie 7 Nationalratsmandate abgeben; besonders hoch waren die Verluste in ihren traditionellen Stammlanden. Als erste Reaktion auf die Wahlniederlage stellte CVP-Präsident Philipp Stähelin sein Amt zur Verfügung; die Parteileitung sprach ihm jedoch das Vertrauen aus. Sie schloss den Rückzug eines ihrer Bundesratsmitglieder zugunsten von Christoph Blocher (svp, ZH), den SVP-Präsident Ueli Maurer am Wahlabend gefordert hatte, aus; für die Regierungsbildung stehe die Handlungsfähigkeit des künftigen Bundesrates im Vordergrund. Dieser Entscheid stiess parteiintern nicht auf einhellige Zustimmung; so erklärte der ehemalige CVP-Präsident, Ständerat Carlo Schmid (AI), man käme um einen Bundesrat Blocher nicht mehr herum. Ende Oktober entschied die CVP-Fraktion mit 33:5 Stimmen, mit beiden Bundesratsmitgliedern zur Wiederwahl anzutreten und der Vereinigten Bundesversammlung damit die Entscheidung über die künftige Regierungszusammensetzung zu überlassen. Gemäss Fraktionschef Jean-Michel Cina (VS) anerkenne die CVP den Anspruch der SVP auf einen zweiten Bundesratssitz. Ihrer Meinung nach solle die SVP jedoch den Sitz des zurücktretenden FDP-Bundesrats Kaspar Villiger einnehmen; mit drei Sitzen im Bundesrat und mit der Bundeskanzlerin sei der gemäss Cina neu formierte Rechtsblock von SVP und FDP angemessen vertreten. Dieses Vorgehen stiess bei einigen CVP-Kantonalparteien wie jener von Luzern auf Kritik, weil diese auf die Zusammenarbeit mit der FDP angewiesen sind. Am 10. Dezember bestätigte das Parlament nicht CVP-Bundesrätin Ruth Metzler, sondern wählte Christoph Blocher (svp, ZH) in die Regierung. Die Parteileitung der CVP wies jegliche Mitschuld an der Abwahl ihres Regierungsmitglieds von sich und erklärte, die CVP wolle ihr Glück in einer „Politik der radikalen Mitte“ suchen und sich programmatisch erneuern. Die Fraktion werde Ende Januar 2004 in Klausur gehen und im Frühling einen „Grundsatzparteitag“ durchführen.

Wahlkampf und Wahlresultate der CVP (2003)

Bei den Wahlen ins Tessiner Parlament erlebte die Lega einen massiven Einbruch und verlor mehr als einen Drittel ihrer Wählerschaft; sie stellt noch 11 Abgeordnete. Für die Nationalratswahlen erwog sie ein Zusammengehen mit der SVP, welche jedoch nicht gemeinsam mit Flavio Maspoli antreten wollte. Als bekannt wurde, dass Maspoli Unterschriften für ein von ihm lanciertes Referendum gefälscht hatte und ein Strafverfahren gegen ihn lief, forderten Parteikollegen seinen Rücktritt von allen Ämtern (Nationalrat, Grossrat, Vizepräsident der Lega). Anstatt auf sein Mandat als Nationalrat zu verzichten, gab der Mitbegründer der Lega seinen Austritt aus der Bewegung bekannt und kandidierte im Herbst erfolglos mit einer eigenen Liste „Risorgimento ticinese“ (Tessiner Wiederauferstehung). Für die Lega wurde als einziger Vertreter Attilio Bignasca, der Bruder von Präsident Giuliano Bignasca, in den Nationalrat gewählt; der im April bestätigte Staatsrat Marco Borradori verzichtete zur Enttäuschung seiner Partei und der SVP auf eine Kandidatur für den Ständerat; Giuliano Bignasca musste selber antreten und wurde nicht gewählt.

Lega brechen 2003 ein

In den eidgenössischen Wahlen gelang es der SVP, 11 zusätzliche Nationalratsmandate und einen zusätzlichen Ständeratssitz zu erobern. Am Abend des Wahlsonntags überraschte SVP-Parteipräsident Ueli Maurer die Präsidenten der anderen Parteien vor laufender Fernsehkamera mit der ultimativ vorgetragenen Forderung, dass bei der Gesamterneuerungswahl des Bundesrates vom Dezember Christoph Blocher (ZH) zu wählen sei, ansonsten die SVP aus der Regierung austreten werde. Gegen dieses Ultimatum regte sich parteiinterner Widerstand. So forderte die Berner SVP eine allfällige Urabstimmung, sollte sich die SVP Schweiz aus der Regierungsverantwortung zurückziehen. An einer ausserordentlichen Delegiertenversammlung in Sempach (LU) bekräftigten die Mitglieder der SVP das Partei-Ultimatum für die Bundesratswahl mit 449:7 Stimmen bei 57 Enthaltungen. Kritische Voten gegen das Vorgehen wurden mit für die SVP ungewohnt viel Respekt aufgenommen, der Vorbehalt von Bundesrat Samuel Schmid, er wolle über sein Verbleiben in der Regierung frei entscheiden, respektiert. In einem Zusatzbeschluss stützten die Delegierten auf Antrag welscher SVP-Mitglieder auch die Variante, dass Blocher in der sechsten Wahlrunde den Sitz von SP-Bundesrätin Micheline Calmy-Rey angreifen solle, falls die SVP zuvor keinen Sitz der CVP erobern könne; auf den frei werdenden Sitz der Freisinnigen erhob die SVP hingegen keinen Anspruch. Am 10. Dezember wählte die Vereinigte Bundesversammlung Christoph Blocher in den Bundesrat; erstmals seit 131 Jahren wurde mit Ruth Metzler (cvp) ein Regierungsmitglied nicht bestätigt. Tags darauf kündigte die SVP in Inseraten mit dem Titel „SVP: Wählerauftrag verpflichtet – auch im Bundesrat“ an, auch als gestärkte Regierungspartei ihrem Programm treu zu bleiben und ihre Doppelrolle als Regierungs- und Oppositionspartei nicht aufgeben zu wollen. Bei der Departementsverteilung wurde Christoph Blocher mit der Leitung des EJPD betraut; damit ist er mit der Asyl- und der Ausländerpolitik für jene Bereiche zuständig, in denen seine Partei bis anhin besonders deutlich in Opposition zum Bundesrat stand. – Bei den kantonalen Parlamentswahlen eroberte die SVP 14 zusätzliche Sitze, bei den Regierungsratswahlen errang sie in Appenzell Ausserrhoden ein zweites Mandat.

Wahlkampf und Wahlresultate der SVP (2003)

Bei den eidgenössischen Wahlen konnten die Grünen die Zahl ihrer Nationalratsmandate von 9 auf 13 erhöhen. Als Reaktion auf die Drohung der SVP, in die Opposition zu gehen, falls ihr das Parlament nicht einen zweiten Bundesratssitz für Christoph Blocher (svp, ZH) zugestehen würde, brachten die Grünen Co-Präsidentin Ruth Genner (ZH) als Kandidatin für den Bundesrat ins Spiel, um eine allfällige Regierung mit einer Mitte-links-Mehrheit ohne SVP-Beteiligung zu ermöglichen. Gewählt wurde Christoph Blocher an Stelle von CVP-Bundesrätin Ruth Metzler. Bei den kantonalen Wahlen errangen die Grünen insgesamt 5 zusätzliche Sitze.

Erfolge für die Grünen bei den eidgenössischen Wahlen 2003

Dans le canton de Zurich (34 sièges), l’UDC, malgré sa progression de 0,9% (total de 33,4%), n’est pas parvenue à maintenir ses 13 mandats. Douze sortants ont été confirmés et la place laissée vacante par l’unique femme, la sortante Lisbeth Fehr, n’a pas été repourvue. Cette dernière, trop éloignée de la ligne dominante de son parti en matière d’ouverture sur le monde, s’était vue refusée une nouvelle candidature par les instances dirigeantes de son parti, et cela malgré sa présence à la chambre basse depuis 1991. En dépit de son apparentement à l’UDC, le premier depuis douze ans, le parti radical (-1,6 points à 16,2%) a également perdu un siège. L’érosion observée lors des élections cantonales de 2003 (perte de 6 sièges) s’est poursuivie et les radicaux ne seront plus représentés que par cinq élus. Trois sortant ne se représentant plus et Trix Heberlein passant au Conseil des Etats, trois nouveaux complèteront la délégation. Il s’agit notamment de l’ancien présentateur de l’émission politique « Arena » de la télévision alémanique et actuel directeur du groupe de presse Jean Frey, Filippo Leutenegger, et du président intérimaire de la section cantonale, l’entrepreneur Ruedi Noser. L’Union démocratique fédérale (UDF) est parvenue, grâce à son apparentement avec les Démocrates suisses et le Parti de la liberté, à obtenir un siège. Le Parti socialiste, avec un résultat stable à 25,7%, s’est maintenu à 10 sièges. La grande alliance tactique entre le PDC, le PEV et les écologistes a principalement bénéficié à cette dernière formation. Elle a triplé sa présence à Berne en doublant son score (de 4,1% à 8,5%), alors que les deux formations à base confessionnelle ont confirmé leurs résultats (deux démocrates-chrétiens et un évangélique). Pour les écologistes, à la sortante Ruth Genner sont venus s’ajouter le syndicaliste et chef du groupe parlementaire cantonal Daniel Vischer, ainsi que le président de la section cantonale Martin Bäumle. Il convient de signaler la défaite du sortant Roland Wiederkehr candidat sur la liste « Freies Forum », dernier élu de l’Alliance des Indépendants. Cette formation, dissoute en 1999 au niveau national, a compté jusqu’à 16 élus au Conseil national en 1967, dont neuf zurichois.

Canton de Zurich -Election Conseil national 2003
Dossier: Resultate Nationalratswahlen 2003 (nach Kantonen)

En vertu du dernier recensement, le canton de Berne (26 sièges) a dû abandonner un siège et n’élire ainsi que 26 représentants du peuple. L’UDC est demeurée le principal parti avec 29,6% des suffrages (progression d’un point) et a confirmé ses huit sièges. Si la représentation démocrate du centre n’est composée que d’une femme, celle des socialistes (28% des voix) comptera quatre personnes de chaque sexe. L’élection de Simonetta Sommaruga au Conseil des Etats, ainsi que les départs de Stephanie Baumann et d’Alexandre Tschäppät, ont permis l’accession au Conseil national de la benjamine du parlement Evi Allemann, ainsi que du vice-président du syndicat FTMH André Daguet. Le parti radical (14,8%, baisse de 2,4), malgré son apparentement avec l’UDC, a perdu un siège au Conseil national. De plus, le président du Nouveau mouvement européen Suisse (NOMES), Marc Suter, a perdu sa place au profit de la jeune Christa Markwalder (année de naissance 1975). Les autres partis ont maintenu leurs positions. Les Verts ont gardé leurs deux sièges, les évangéliques, l’UDF, les DS ainsi que le PDC ont sauvé le leur. Ce dernier parti ne doit son maintien qu’à l’apparentement tactique passé avec la Liste romande, formée d’autonomistes jurassiens de tous les bords politiques. Le candidat sortant Remo Galli a cependant été battu par le revenant Norbert Hochreutener, déjà conseiller national de 1995 à 1999 et membre de la direction de l’Association suisse d’Assurances.

Canton de Berne -Election Conseil national 2003
Dossier: Resultate Nationalratswahlen 2003 (nach Kantonen)

Le corps électoral argovien avait à élire 15 représentants et a confirmé sa préférence pour une majorité bourgeoise. L’apparentement des listes socialiste et vertes/alternatives a permis à ces derniers de récupérer le siège perdu en 1999 et d’envoyer un représentant à Berne. Malgré une amélioration de son résultat (+2,5 à 21,2%), le PS n’a pu que confirmer ses trois mandats. Au centre de l’échiquier politique, l’alliance des deux partis à base confessionnelle (pdc et pev) a principalement bénéficié aux évangéliques qui ont sauvé leur siège. Le PDC a perdu un siège. Melchior Ehrler, ancien directeur de l’Union suisse des paysans suisses, n’a pas été reconduit par les électeurs. Les démocrates-chétiens ont ainsi obtenu deux mandats. L’alliance avec l’UDC n’a pas permis aux radicaux de récupérer le siège perdu lors du passage de Luzi Stamm à l’UDC en 2001. De plus, le conseiller national radical sortant Ulrich Fischer a perdu son duel face à son collègue de parti Philipp Müller. Ce dernier était l’auteur de l’initiative, rejetée en 2000, qui visait à limiter la proportion des étrangers à 18% de la population résidante. Avec la confirmation des six sièges UDC et les baisses subies par les radicaux et les démocrates-chrétiens, chacun obtenant deux mandats, la recomposition de la droite argovienne s’est poursuivie.

Canton d'Argovie -Election Conseil national 2003
Dossier: Resultate Nationalratswahlen 2003 (nach Kantonen)

La camp bourgeois de la députation lucernoise (10) a subi une modification. Le PDC a confirmé ses trois sortants, mais n’a pas sauvé le siège de Rosemarie Dormann, qui ne se représentait plus. Si les démocrateschrétiens obtenaient encore 48,6 % des voix en 1991, ils se sont retrouvés à 29,4 % (-4,4 points par rapport à 1999). L’UDC, en léger progrès de 0,2 point à 22,9%, a obtenu un siège supplémentaire (3). La troisième force bourgeoise, le PRD, a maintenu ses positions avec deux sièges (+0,4 à 23,1%). Il convient toutefois de mentionner la non élection du sortant et très expérimenté, Karl Tschuppert, après 20 ans de présence au parlement. Il a été remplacé par l’entrepreneur Otto Ineichen, néophyte en politique. Bien qu’ayant convaincu un plus grand nombre d’électeurs, les socialistes (+ 1,1 à 11,1 %) et le PES (+1,8 à 9,8%) n’ont pu que conserver leur siège respectif.

Canton de Lucerne -Election Conseil national 2003
Dossier: Resultate Nationalratswahlen 2003 (nach Kantonen)

Les électeurs des deux demi-cantons de Suisse centrale ont confirmé leur soutien aux parlementaires sortants. Le PDC a maintenu son siège à Obwald et les radicaux à Nidwald. Quant au corps électoral de Glaris, il a confirmé le sortant du PS. Le retrait de Franz Steinegger, après plus de vingt ans de présence au parlement, n’a pas empêché les radicaux de maintenir leur siège à Uri. La nouvelle élue, Gabi Huber, est la première représentante féminine du canton à Berne. La délégation schwyzoise, malgré un élargissement à quatre membres à la suite du dernier recensement, a été fortement modifiée avec la non réélection de deux parlementaires sortants : la radicale Maya Lalive d’Epinay et le démocrate chrétien Toni Eberhard. Si les démocrates-chrétiens (-3,8 points à 23,4%) ont sauvé leur mandat, les radicaux (-3,8 points à 15,4%) ont perdu le leur. Les principaux gagnants ont été le PS (+1,2 à 17,6%), qui a récupéré son siège perdu en 1999, et l’UDC qui a obtenu deux mandats (+7,8 points à 43,6%). Les radicaux ont perdu un siège à Zoug (3 sièges) où le sortant Hajo Leutenegger n’a pas été confirmé par le corps électoral. L’UDC, avec une progression de 6,3 points à 27,7%, a conservé son siège. Les démocrates-chrétiens ont fait de même, malgré une baisse de 3,5 à 22,9% et le retrait de Peter Hess après vingt ans au parlement fédéral. L’apparentement entre les socialistes et la liste « Alternative Kanton Zug » a permis à la gauche de reprendre le siège perdu en 1999. La liste socialiste n’ayant obtenu que la deuxième place de l’apparentement, c’est le candidat alternatif Josef Lang qui a été élu.

Suisse centrale -Election Conseil national 2003
Dossier: Resultate Nationalratswahlen 2003 (nach Kantonen)

Dans le canton de Soleure, grâce à sa progression de 3,9 points à 22,5%, l’UDC a obtenu un siège supplémentaire (2) au détriment du PDC dont l’unique député sortant, Alex Heim, n’a pas été réélu. Bien qu’en baisse (-1,4 points à 24%), les radicaux sont restés la première force bourgeoise et le sortant, et non candidat à sa propre succession, Peter Kofmel a été remplacé par le maire du chef-lieu du canton Kurt Fluri. Le PS a maintenu ses deux mandats, malgré une baisse du soutien électoral (-1,8 points à 25,4%).

Canton de Soleure -Election Conseil national 2003
Dossier: Resultate Nationalratswahlen 2003 (nach Kantonen)

Bâle-Ville ayant perdu un siège suite au dernier recensement (5), l’ alliance traditionnelle entre libéraux, radicaux et démocrates-chrétiens n’a pas suffi pour sauver le seul siège libéral en Suisse alémanique. Malgré le maintien du siège radical, l’UDC a confirmé sa place de premier parti bourgeois en progressant de 5,1 points à 18,6%, les trois autres baissant chacun d’au moins 2 points. Le parti socialiste, toujours premier parti et en forte progression (+7,7 à 40,9%), a maintenu ses positions avec trois élus. La sortante Anita Fetz, élue à la chambre haute, a toutefois été remplacée par Silvia Schenker. La gauche a maintenu sa majorité dans la délégation.

Canton de Bâle-Ville -Election Conseil national 2003
Dossier: Resultate Nationalratswahlen 2003 (nach Kantonen)

A Bâle-Campagne, l’alliance bourgeoise entre l’UDC, le PDC et le PRD n’a pas porté chance à ce dernier. Un de ses deux sortants, Paul Kurrus, n’a pas été réélu alors que le PDC s’est maintenu. Ce siège perdu est allé à l’UDC qui a progressé de 8,5 points à 26,5% et est ainsi devenu la première force politique du canton. C’est l’ancien conseiller national radical Christian Miesch (de 1991 à 1995) qui a été élu comme deuxième représentant de l’UDC. Il convient également de mentionner un phénomène qui n’est certainement pas sans lien avec les progrès de l’UDC, à savoir l’effondrement des Démocrates suisses (en baisse de 7,4 points à 2,7%). Le PS (+ 1,3 points à 24,7%, 2 sièges) et les Verts (+ 3,3 points à 12,6%, 1 siège) ont progressé, sans toutefois pouvoir concrétiser cela en sièges supplémentaires.

Canton de Bâle-Campagne -Election Conseil national 2003
Dossier: Resultate Nationalratswahlen 2003 (nach Kantonen)

Dans le canton de Schaffhouse, les deux sièges sont restés en mains radicales et socialistes. Si le PS est même parvenu à renforcer sa présence en améliorant son résultat (+6,1 points à 39,7%), le parti radical a perdu près du quart de son électorat (-11,3 points à 29,1%) et n’a devancé l’UDC, son partenaire dans l’alliance bourgeoise comprenant également les PDC , que de quelques points (+2,5 points à 28,5%).

Canton de Schaffhouse -Election Conseil national 2003
Dossier: Resultate Nationalratswahlen 2003 (nach Kantonen)

En Thurgovie, bien que déjà fortement implantée, l’UDC est parvenue à progresser de 7,8 points pour réaliser son deuxième résultat national, soit 41%. Le deuxième parti, le PDC, est parvenu à convaincre 16,5% des électeurs. La répartition des sièges n’a cependant subi aucune modification et la large majorité de droite a été confirmée. L’UDC a maintenu ses trois mandats, son allié radical le sien, les démocrates-chrétiens et les socialistes conservant eux aussi leur siège respectif.

Canton de Thurgovie -Election Conseil national 2003
Dossier: Resultate Nationalratswahlen 2003 (nach Kantonen)