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  • Juillard, Charles (pdc/cvp, JU) SR/CE

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En octobre dernier, Charles Juillard (pdc, JU) a été élu au Conseil des Etats. Pour le remplacer, une élection complémentaire a été organisée, six mois avant le renouvellement complet du gouvernement jurassien. Afin de conserver son siège, le PDC a présenté l'ancienne sénatrice Anne Seydoux-Christe. Le Parti socialiste a, quant à lui, lancé Rosalie Beuret Siess dans la course. Etant devenu la première force politique du canton au détriment du PDC lors des élections fédérales, il réclamait un second siège au gouvernement. L'UDC – qui ne souhaitait pas que le siège revienne à une «femme de gauche» comme l'a indiqué le président de l'UDC jurassienne – a proposé Romain Schaer. Conscient de ses faibles chances face à une double candidature féminine issue des partis les plus importants dan le canton, l'UDC a toutefois saisi l'opportunité de se profiler en vue des prochaines élections cantonales.
Durant la campagne, les événements se sont faits rares, mais les prétendantes et prétendants ont toutefois eu l'occasion de débattre sur le climat, la dotation de conseillers personnels pour les ministres, le programme d'économies et répondre aux questions des étudiantes et étudiants de l'école de commerce. Le Parti chrétien-social indépendant du Jura (PCSI Jura) s'est exprimé en faveur de la candidate PDC, pour un maintien de l'équilibre actuel des forces, dans la perspective d'une future réélection de son ministre à l'automne, David Eray. Le PLR a aussi recommandé Anne Seydoux-Christe, mais également Romain Schaer. L'ajoulote Rosalie Beuret Siess a pu compter sur le soutien des Verts, du CS-POP et de syndicats. Concitoyenne de Charles Juillard, le doute planait quant aux votes des PDC de l'Ajoie. Les partisanes et partisans du principal fief du PDC allaient-ils soutenir leur parti ou leur région?

Au premier tour, le 9 février 2020, la socialiste est arrivée en tête avec 9'367 voix (41.5% des suffrages), suivie par Anne Seydoux-Christe avec 8'547 voix (37.9%) et Romain Schaer avec 4'657 voix (20.6%). Avec un retard de 820 voix, Anne Seydoux-Christe ne récoltera pas autant de voix qu'espérées dans le district de Porrentruy.
Au second tour, la participation est passée de 40.3% à 38.9%. Rosalie Beuret Siess remportera finalement le siège vacant avec 10'486 voix (46.9%). Anne Seydoux-Christe totalisera 8'491 voix (37.9%) et Romain Schaer 3'379 (15.1%). La socialiste est notamment arrivée en tête dans sa région de l'Ajoie. Avec un second siège socialiste, l'exécutif bascule ainsi à gauche. Pour la première fois, il se compose de deux femmes et ne compte plus qu'un seul représentant du PDC. Reste à savoir si la formule 2 PS, 1 PLR, 1 PDC et 1 PCSI sera confirmée dans les urnes le 18 octobre 2020, lors des élections cantonales.

Election complémentaire au gouvernement jurassien 2020
Dossier: Kantonale Wahlen - Jura
Dossier: Kantonale Regierungswahlen 2020

Gleich drei Mal kam es in der Wintersession 2019 zu Vereidigungen im neu gewählten Ständerat. Da die 2. Wahlgänge im Kanton Zug am 17. November und in den Kantonen Basel-Landschaft und Schwyz erst am 24. November stattgefunden hatten, brauchten die Regierungen dieser drei Kantone aufgrund der Rekursfristen länger für die Validierung der jeweiligen Wahlen, so dass Matthias Michel (fdp, ZG) am 3. Dezember und Maya Graf (gp, BL) sowie Othmar Reichmuth (cvp, SZ) erst am 4. Dezember im Ständerat Einsitz nehmen konnten. Besonders speziell im Fall von Maya Graf, die im Gegensatz zu ihren beiden neuen Ratskollegen nicht die Eidesformel («Ich schwöre vor Gott dem Allmächtigen, die Verfassung und die Gesetze zu beachten und die Pflichten meines Amtes gewissenhaft zu erfüllen»), sondern das Gelübde ablegte («Ich gelobe, die Verfassung und die Gesetze zu beachten und die Pflichten meines Amtes gewissenhaft zu erfüllen»), war der Umstand, dass die Baselbieterin zwei Tage zuvor als Alterspräsidentin die Wintersession im Nationalrat eröffnet hatte. Die Vereidigung aller übrigen neu gewählten Ständerätinnen und Ständeräte fand am ersten Tag der neuen Legislatur, also schon am 2. Dezember statt.
Thierry Burkart (fdp, AG), Marco Chiesa (svp, TI), Andrea Gmür-Schönenberger (cvp, LU), Charles Juillard (cvp, JU), Hansjörg Knecht (svp, AG), Marianne Maret (cvp, VS), Werner Salzmann (svp, BE), Jakob Stark (svp, TG), Heidi Z'graggen (cvp, UR) und Mathias Zopfi (gp, GL) wurden vereidigt; Philippe Bauer (fdp, NE), Elisabeth Baume-Schneider (sp, JU), Marina Carobbio Guscetti (sp, TI), Johanna Gapany (fdp, FR), Eva Herzog (sp, BS), Lisa Mazzone (gp, GE), Carlo Sommaruga (sp, GE), Adèle Thorens Goumaz (gp, VD) und Céline Vara (gp, NE) legten das Gelübde ab.
Insgesamt wurden also 22 neue Ratsmitglieder vereidigt, eine Rekordzahl in der Geschichte des Bundesstaates. Damit wurde fast die Hälfte der Sitze in der kleinen Kammer neu besetzt. 11 der 22 Neuen waren sowohl in den Nationalrat als auch in den Ständerat gewählt worden. Sie mussten sich – da laut Bundesverfassung ein Doppelmandat nicht möglich ist – für eines der beiden Mandate entscheiden, wie dies das Büro-SR in seinem Bericht zur Feststellung der Unvereinbarkeiten (19.058) festhielt.

Vereidigung des Ständerats 2019