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Au cours de la fin du mois de février et au début du mois de mars, la presse s'est intéressée à la démission simultanée du chef du Service de renseignement de la Confédération (SRC) Christian Dussey et du chef de l'Armée Thomas Süssli. La plupart des journaux qui ont traité de ce sujet ont indiqué que ces deux nouvelles démissions, qui faisaient suite à la démission d'autres cadres de l'armée et à celle de Viola Amherd elle-même – cheffe du Département de la défense (DDPS), étaient une nouvelle preuve des dysfonctionnements structurels auxquels était confronté le DDPS.
Dans un article publié le 26 février, le journal Le Temps a qualifié la démission du chef du SRC et du chef de l'armée de «séisme» et a fait savoir que cette situation pouvait conduire à la création d'une commission d'enquête parlementaire afin de faire le point sur le «chaos» qui semble régner au DDPS pour envisager quelles décisions politiques devraient être prises pour y remédier. Ce journal a par ailleurs cité plusieurs parlementaires faisant état de leur indignation relative à la gestion actuelle du DDPS. Le 24 Heures a de son côté indiqué que cette situation avait sérieusement remis en question la confiance des parlementaires vis-à-vis du DDPS, alors que le Tages Anzeiger a insisté sur le fait que la démission simultanée de ces responsables de l'armée n'était pas idéale, notamment en raison du contexte géopolitique actuel (guerre en Ukraine, du réarmement de l'Europe, et du désengagement des Etats-Unis vis-à-vis des pays européens).

Rücktritte von Führungskräften der Armee

Im Zuge der Vernehmlassung des Entlastungspakets 2027 wurde bekannt, dass der Bundesrat auch den Hochschul- und Forschungsbereich nicht vor Sparmassnahmen verschonen will. Gemäss Vernehmlassungsvorlage sollen auf Bundesebene im Bildungs- und Forschungsbereich pro Jahr insgesamt rund CHF 460 Mio. weniger ausgegeben werden [als bisher oder als ursprünglich geplant?]. Die grössten Beträge sollen dabei bei den ETH, beim SNF, bei den kantonalen Hochschulen sowie bei der Innosuisse eingespart werden. Um diese Kürzungen zumindest teilweise aufzufangen, schlug der Bundesrat vor, dass die ETH und die kantonalen Hochschulen die Studiengebühren erhöhen. Die geplanten Ausgabenkürzungen sowie die vorgeschlagene Erhöhung der Studiengebühren stiessen in Wissenschaftskreisen auf Widerstand. Eine Allianz bestehend aus Swissuniversities, dem ETH-Rat, dem SNF, den Akademien der Wissenschaften Schweiz sowie der Innosuisse kritisierten in einem gemeinsamen Statement, dass die Einsparungen kurzfristig zur Kürzung oder zum Abbruch von laufenden Projekten führen würden. Längerfristig drohe der Schweiz gar der Verlust der Führungsrolle in wichtigen Gebieten, wie etwa bei der Forschung zu künstlicher Intelligenz. Des Weiteren würden die Sparmassnahmen und insbesondere die Erhöhung der Gebühren den Fachkräftemangel noch verstärken, was letztlich dem Schweizer Wirtschaftsstandort schaden werde. Die Erhöhung der Studiengebühren widerspreche ausserdem dem Prinzip der Chancengerechtigkeit.

Sparmassnahmen im Bildungs- und Forschungsbereich
Dossier: Sanierungsmassnahmen für den Bundeshaushalt (2024–2026)

A la fin du moins de janvier 2024, la presse a relayé les critiques formulées à l'égard du département de la défense (DDPS) par le Contrôle fédéral des finances (CDF) relativement au processus d'acquisition de six drones israéliens destinés à la protection des frontières et à des missions d'aide en cas de catastrophe. Comme l'a annoncé La Liberté le 23 janvier, un rapport du Contrôle fédéral des finances, publié le 22 janvier a notamment critiqué le fait que les objectifs fixés par l'Office fédéral de l'armement (armassuisse) n'étaient pas adaptés au fonctionnement de l'armée, que la planification de cette acquisition n'était pas rigoureuse et que les risques liés à l'usage des drones commandés par le DDPS n'avaient pas été suffisamment évalués. L'article ajoute que la date à partir de laquelle les drones seraient en usage, qui avait déjà été repoussée plusieurs fois, avait à nouveau été retardée, puisque le matériel commandé par le DDPS ne serait opérationnel qu'en 2026. L'Aargauer Zeitung a par ailleurs indiqué que RUAG n'avait toujours pas pu fournir le système de suivi des objets présents dans l'espace aérien civil nécessaire au bon fonctionnement des drones. Ce journal a également précisé que la Suisse avait aussi pris du retard dans la production d'un moteur diesel pour ces appareils et d'un système d'atterrissage pouvant fonctionner sans GPS. De son côté, la NZZ a elle aussi présenté les différentes critiques émises par le CDF en ce qui concerne le processus d'acquisition des drones commandés par le Conseil fédéral. Dans un article publié le 23 janvier, on pouvait ainsi lire que le montant de CHF 298 millions prévu pour cet achat avait déjà presque été atteint. La NZZ a donc indiqué que cela signifiait que la marge de manœuvre financière pour cette acquisition était à présent très limitée. Le Blick a été encore plus sévère à l'égard du DDPS, en reprenant dans le titre d'un article publié le 24 janvier les propos de la présidente de la Commission de la politique de sécurité du Conseil national (CPS-CN) Priska Seiler Graf (ps, ZH), qui a résumé cette affaire en parlant d'une «300-Millionen Debakel». L'auteur de cet article a ironisé sur le fait que les acquisitions du DDPS coûtaient toujours plus cher que ce qu'annonçait armassuisse, et que dans le cas des drones achetés par la Suisse, on était encore à se demander s'ils pourraient voler un jour.

Beschaffung von Drohnen: Kritik am VBS

Le premier producteur d'électricité en Suisse Axpo s'est retrouvé sous le feu des projecteurs en cette fin d'année 2024.
D'abord, la presse s'est fait l'écho de nombreuses critiques après la publication du salaire du directeur général Christoph Brand. Dans le détail, le directeur général d'Axpo a touché un salaire de CHF 1.8 millions et les six membres de la direction ont reçu un montant total de CHF 8.6 millions. Ce montant a doublé depuis l'année 2023. Alors que l'entreprise Axpo a son siège à Baden, sa propriété est en main de 8 cantons. Des politiciens zurichois et argoviens sont donc montés au créneau pour critiquer un salaire «disproportionné» pointant du doigt les coûts de l'électricité qui ne cessent d'augmenter pour le consommateur depuis plusieurs années. La presse a ensuite relayé l'amende de 1.5 millions d'euros adressée à la filiale Axpo Iberia pour manipulation de marché au quatrième trimestre 2022.

Axpo im Scheinwerferlicht - Bonus und Geldstrafe

Début décembre 2024, le directeur général d'Axpo, Christoph Brand, a annoncé la fermeture de la centrale nucléaire de Beznau à l'horizon 2030. Le bloc 2 de la centrale nucléaire tirera le rideau en 2032 alors que le bloc 1 fermera en 2033. La centrale argovienne aura donc fournit jusqu'à 6 TWh annuel pendant 64 années. Selon Chistoph Brand, «attristé» d'annoncer cette fermeture, une prolongation n'aurait pas de sens d'un point de vue économique et serait physiquement impossible à cause de l'ancienneté de l'infrastructure.
Dans la presse, l'annonce de la fermeture de Beznau a provoqué des réactions contrastées et mis sur la table la question de la rentabilité économique d'une centrale nucléaire. Alors que le contre-projet indirect à l'initiative populaire «Stop au blackout» recommande la levée des interdictions de prolongation ou de construction des centrales nucléaires est entré en consultation, de nombreux politiciens et politiciennes ont regretté que la question des coûts et du financement ait été occultée pour l'instant. Christian Wasserfallen (plr, BE) a par exemple plaidé pour que l'énergie nucléaire puisse également accéder au fonds public alimenté par la taxe de 2.3 centimes sur le KWh. Ainsi, même si Axpo a salué le projet du Conseil fédéral qui permet d'«ouvrir toutes les options pour la Suisse», l'entreprise considère qu'il n'est «pas judicieux» de se lancer dans la construction d'une nouvelle centrale nucléaire d'un point de vue économique.

Zukunft der Kernenergie nach der Schließung von Beznau

A la fin de l'année 2024, la presse a fait état des nombreuses controverses entourant les débats parlementaires relatifs à l'augmentation du plafond des dépenses de l'armée. Ces débats avaient cours dans le cadre de l'examen du message sur l'armée 2024 par le Parlement. Lorsqu'elles ont traité de cet objet, les deux chambres ont convenu de la nécessité d'augmenter le plafond des dépenses de CHF 4 milliards pour la période 2025-2028, afin que le budget de l'armée corresponde à 1 pour cent du PIB de la Suisse en 2030. Or le 2 décembre, l'Aargauer Zeitung rappelait que la décision d'augmenter de manière aussi significative le budget de l'armée s'opposait aux projets du Conseil fédéral. Ce journal indiquait ainsi que les commissions des finances des deux chambres proposaient qu'en 2025, l'armée dépense CHF 530 millions de plus que ce qu'avait prévu le Conseil fédéral. En effet, face à l'augmentation des dépenses de la Confédération et au montant insuffisant de ses recettes, le gouvernement a demandé à un groupe d'expert.e.s, présidé par l'ancien directeur de l'Administration fédérale des finances (AFF) Serge Gaillard, de rédiger un rapport indiquant dans quels domaines l'Etat pouvait réduire ses dépenses. Le rapport, rendu en septembre 2024, ne propose pas de réduire les moyens alloués à l'armée mais envisage divers dispositifs pour ralentir l'augmentation du budget militaire. «Cela se traduirait par un allègement d’un milliard d’ici à 2032», apprenait-on dans un article du 24 Heures publié le 6 septembre. Le journal indiquait d'ailleurs quelques jours plus tôt que la publication du rapport Gaillard avait provoqué de vives tensions entre la ministre de la défense Viola Amherd et la ministre des finances Karin Keller-Sutter, qui avait mis sur pied le groupe d'expert.e.s. Certain.e.s parlementaires et des membres du parti de Viola Amherd, tels que Charles Juillard (centre, JU), ont d'ailleurs reproché à Karin Keller-Sutter d'aller «trop loin», notamment parce que comme l'indiquait le 24 Heures, «alors que le Parlement s’est (péniblement) mis d’accord sur une hausse des dépenses de 6.14 pour cent entre 2025 et 2035, le rapport envisage de la limiter à 4.2 pour cent».
Après que les deux chambres ont accepté d'augmenter le budget de l'armée de manière plus ambitieuse que ce que proposait le Conseil fédéral, la presse romande et alémanique se sont intéressées aux débats liés à la manière dont il faudrait procéder pour compenser l'augmentation des moyens financiers accordés à l'armée. Le 24 Heures a ainsi insisté sur les désaccords qui sont apparus entre les chambres à la suite de la présentation du projet du Conseil national de couper dans le budget de l'aide internationale, dans les charges de personnel de la Confédération ou encore dans la part des cantons à l'impôt fédéral direct. L'Aargauer Zeitung et le Blick ont quant à eux mis l'accent sur le montant des économies que proposait de faire la Commission de la politique de sécurité du Conseil national (CPS-CN).

Debatten über die Finanzierung der Armee im Jahr 2024

La SSR supprimera environ un millier d'emplois d'ici à 2029. La visée: économiser près de CHF 270 millions – environ 17 pour cent du budget – dans le cadre de sa réforme «Enavant SRG SSR». C'est Susanne Willenouvelle directrice générale du service public – qui compte révolutionner la SSR dès son entrée en fonction. De cette somme, CHF 120 millions doivent être économisés pour prévenir la baisse de la redevance radio-TV de CHF 335 à 300. Aussi, avec la diminution des revenus publicitaires, la SSR prévoit un budget amputé de CHF 90 millions d'ici fin 2029 et, finalement, l'inflation pourrait également jouer des siennes, creusant un trou de CHF 60 millions dans les caisses du service public.
Mark Balsiger – politologue et directeur de «Pour la diversité des médias» – s'est exprimé dans la presse au sujet des mesures rapides mises en place par Susanne Wille: «Es entspricht Susanne Willes Art, dass sie gleich zum Start ein starkes Zeichen setzt. Hätte sie die ersten 100 Tage im Job zugewartet, wie das anderswo Usus ist, dann wäre sie in die Defensive geraten – denn die politischen Beratungen sind ja in vollem Gang.» La suppression de 75 postes est prévue dans les mois qui suivent l'annonce de novembre.

Die SRG entlässt

CH Media ferme six portails régionaux d'information en ligne financés par la publicité. L'entreprise supprime ainsi 34 postes dans les rédactions de «Today» et dans la commercialisation. En cause, les chiffres d'affaires trop faibles, qui ont poussé le groupe médiatique à vouloir se concentrer sur les journaux, les télévisions et les radios. Marco Jeanmaire – secrétaire syndical du SSM – s'est montré préoccupé par la défense de la démocratie, mise en péril par la perte de diversité des médias, notamment régionaux, à la suite de la décision de CH Media.

Mehrere Dutzend Stellenstreichungen bei den Medien in der West- und Deutschschweiz

Selon le nouvel annuaire du Fög sur la qualité des médias 2024, publié à la mi-novembre, la qualité des articles journalistiques en Suisse est, comme précédemment, bonne. Cependant, l'intérêt de la population pour les nouvelles diminue et, en 2024, la part de «News-deprivierte» continue d'augmenter. De plus, la majorité de la population ne souhaite pas payer pour du contenu journalistique en ligne. Si elle est prête à payer quelque chose, la somme n'atteint pas le prix médian d'un abonnement mensuel de presse en ligne: CHF 18. Aussi, les médias restent dans une situation financière délicate alors que la concentration des médias et de leur contenu augmente. La Romandie est plus touchée que la Suisse alémanique par la concentration des maisons médiatiques. En effet, trois maisons possèdent 87.3 pour cent du marché, alors qu'en Suisse allemande, les trois plus grandes maisons possèdent 74.6 pour cent du marché. Aussi, l'étude montre une augmentation de la concentration du contenu journalistique au niveau régional depuis l'année passée. Selon les auteur.trice.s de l'étude, si cette tendance se confirme dans les années à venir, ceci serait problématique pour la variété du contenu journalistique régional.
L'annuaire 2024 consacre aussi une partie de son rapport à la SSR. En effet, alors que l'entreprise étatique fait l'objet d'une nouvelle initiative populaire qui remet son champ d'action en question, le Fög s'est intéressé à la théorie du «crowding-out» qui affirme que le service public oppresse les médias privés. Il a ainsi testé empiriquement l'influence de la consommation d'informations du service public avec la consommation de médias pour pendulaires et de presse à sensation. Le Fög n'a pas trouvé d'évidences statistiques pour soutenir cette théorie. Il avance que la consommation d'informations provenant du service public corrélerait positivement avec la consommation de ces médias privés. En effet, la population utiliserait la SSR plutôt en complément aux journaux pour pendulaires et à la presse à sensation, qu'en remplacement. Aussi, les personnes ne consommant pas de contenu de la SSR, lisent moins de journaux pour pendulaires ou à sensation : «Zunächst zeigt sich, dass das Konkurrenzdenken zwischen privaten Medienanbietern und öffentlichen Medien unbegründet ist». Toutefois, l'étude se concentre sur les contenus traitant de l'actualité, ne prenant pas en compte les secteurs du sport ou du divertissement, empêchant une généralisation. Ces secteurs sont aussi importants dans ce débat et les auteur.trice.s recommandent une collaboration entre le secteur privé et public. Ils suggèrent que le secteur privé fasse des propositions concrètes concernant les programmes de la SSR qu'il pourrait reprendre. S'en suivrait une phase test, puis un compte-rendu, afin d'évaluer la répartition des programmes. Ceci concernerait particulièrement le sport. Dans l'ensemble, une stratégie commune devrait être développée entre les deux secteurs afin d'augmenter l'intérêt de la population pour l'actualité et de contrer les géants de la tech, comme par exemple Google, qui actuellement tirent profit de la structure des médias, notamment par la publicité publiée en ligne.
Comme déjà observé l'année passée, la population porte un regard sceptique sur l'utilisation de l'intelligence artificielle dans le journalisme, spécialement pour la génération de contenus de fond. Ceci diffère cependant pour l'analyse de données, la recherche ou les traductions, où l'utilisation d'IA est dans l'ensemble soutenue. Les personnes interrogées ont aussi montré qu'elles souhaitaient que les médias soient transparents sur leur utilisation de l'IA. Les auteur.trice.s recommandent aussi de réfléchir aux conséquences de la transparence sur les IA sur le journalisme, notamment concernant la confiance de la population en ce dernier. Certaines études auraient montré un impact négatif sur la confiance en le journalisme. Une autre étude s'est intéressée aux deepfakes, montrant que les médias produisant du contenu journalistique évoquaient de plus en plus cette thématique. Cependant, selon l'étude, leur influence sur les connaissances de la population est nulle, ce qui a alerté les auteur.trice.s de l'annuaire.
En résumé, les médias font face à une crise du financement, de l'intérêt de la population, mais pas de la qualité du contenu journalisitique.

Annuaire «Qualité des médias» 2024

Nach Nemos Sieg für die Schweiz am Eurovision Song Contest 2024 in Malmö (Schweden), soll 2025 der Kanton Basel-Stadt den ESC ausrichten. Basel-Stadt konnte sich nach einem Bewerbungsverfahren mit dem Motto «Crossing Borders» überraschend gegen den Favoriten Genf, sowie gegen Zürich und Bern durchsetzen, wie die Medien berichteten. Der Basler Regierungsrat Conradin Cramer (BS, ldp) versprach gegenüber den Basler Zeitungen einen Event «Für Alle» zu organisieren und sah ein umfangreiches Rahmenprogramm vor: nebst der Hauptübertragung in der St. Jakobshalle, welche 9'000 Personen fassen kann, werde es im Stadion des FC Basels eine Live-Übertragung für 20'000 Personen geben und unter anderem sollen an der «Eurovision Street» zahlreiche Konzerte von lokalen Acts stattfinden. Wie die Medien berichteten, versprach sich der Kanton vom ESC dank dessen Bekanntheit eine grosse Wertschöpfung für Basel und die Region.

Für Kritik sorgte derweil die Finanzierung des Events. Der Event selbst wird jeweils vom Sender des Gastlandes, in der Schweiz also von der SRG und der European Broadcast Union (EBU) gemeinsam organisiert und finanziert. Für die SRG rechnete man mit geschätzten Kosten im Umfang von CHF 10 bis 20 Mio., wie der Tagesanzeiger berichtete. Die Medien nahmen an, dass diese grossen Ausgaben einen negativen Einfluss auf den Abstimmungskampf der SRG gegen die Halbierungsinitiative haben könnte.
Auch im Kanton Basel-Stadt selber sorgten die Finanzen für Diskussionen. Für die Infrastruktur, Sicherheit und das als «üppig» bezeichnete Rahmenprogramm sprach der Grosse Rat ein ESC-Budget von CHF 38.5 Mio. Dagegen ergriff die EDU erfolgreich das Referendum. Da die EDU in Basel-Stadt sehr schlecht vertreten sei und keine Unterstützung von anderen Parteien erhalten habe, hätten EDU-Parteisektionen anderer Kantone bei der Unterschriftensammlung ausgeholfen, wie die Medien berichteten. Auf der einen Seite kritisierte die EDU die Höhe der Ausgaben, welche an anderen Orten besser eingesetzt werden könnten. Auf der anderen Seite störte sich die christlich-konservative Partei an Auftritten vom ESC 2024, welche Themen wie Homosexualität oder Non-Binarität behandelten oder im Falle Irlands «okkulte bis satanistische Praktiken» zeigten. Diese würden die «göttliche Ordnung» zerstören, wie die EDU der Basler Zeitung zu Protokoll gab.

Auch der Sieger-Song von Nemo hatte das Thema Non-Binarität zum Thema, womit Nemo gemäss NZZ die Debatte über ein drittes Geschlecht in der Schweiz wieder auf das politische Tapet bringen konnte. Nicht zuletzt wurde der Anlass von der EDU, aber auch in den Medien als «woke und antisemitisch» (NZZ) bezeichnet. Tatsächlich war es beim ESC 2024 in Malmö zu Demonstrationen gegen die Teilnahme Israels und zu antisemitischen Vorfällen gekommen. Israel sollte wie Russland nach dessen Angriffskrieg in der Ukraine aus dem Wettbewerb ausgeschlossen werden, so die Forderungen gemäss Tagesanzeiger. Aufgrund der schwierigen geopolitischen Lage, den Demonstrationen und einer gleichzeitigen Erhöhung der Terrorwarnstufe in Schweden hatten die Organisatorinnen und Organisatoren 2024 unter anderem Scharfschützen um den Austragungsort positionieren lassen müssen. Gemäss den Basler Zeitungen werde sich zeigen, inwiefern solche strengen Sicherheitsmassnahmen auch in Basel nötig sein werden.

Letztendlich sprach sich am 24. November 2024 die baselstädtische Stimmbevölkerung mit 66.5 Prozent deutlich für den ESC-Kredit aus, womit der erste demokratisch legitimierte ESC im Mai 2025 in Basel inklusive Rahmenprogramm definitiv stattfinden dürfte.

Eurovision Songcontest 2024

Alors que le ministre de l'énergie Albert Rösti a acté, en août 2024, la levée du tabou sur la construction de nouvelles centrales nucléaires en Suisse, la question des déchets nucléaires est revenue sur le devant de la scène au mois de novembre 2024.
D'abord, un comité de scientifiques et de personnalités politiques a déclaré, le 15 novembre 2024, que le peuple suisse devrait pouvoir se prononcer sur la décision de stockage en profondeur des déchets radioactifs sur le site de Stadel, dans l'Unterland zurichois. Selon ce comité, dénommé «Décharge nucléaire en profondeur devant le peuple», il est impératif que la population helvétique ait son mot à dire sur un sujet qui aura des conséquences sur «30'000 générations». La recherche d'un site pour le stockage des déchets radioactifs, menée par la Société coopérative nationale pour le stockage des déchets radioactifs (Nagra), a débuté en 2008 et le site de Stadel s'est progressivement imposé comme emplacement privilégié. Face à ce choix, le comité pointe du doigt une zone densément peuplée, ainsi que la proximité du Rhin et de l'aéroport de Kloten. Même si une telle décision devra être validée par le Conseil fédéral et le Parlement, comme prévu dans la Loi sur l'énergie nucléaire (LEnu), le comité estime que la sphère politique ne pourra pas faire l'économie d'un vote populaire sur la question.
Il est intéressant de noter que la date de publication de cette communication du comité «Décharge nucléaire en profondeur devant le peuple» n'est pas anodine. En effet, la Nagra a déposé, le 22 novembre 2024, 1 semaine plus tard, une demande d'autorisation auprès de l'Office fédéral de l’énergie (OFEN) pour le projet d'enfouissement des déchets radioactifs sur le site de Stadel dans le canton de Zürich. Cette demande d'autorisation conclut dix années d'études détaillées de différents sites en Suisse. Si la nouvelle n'était plus un secret, car la décision du site de Stadel avait déjà été communiquée, cette étape administrative a fait beaucoup de remous dans la presse helvétique qui estime que le lancement de cette demande d'autorisation constitue une «étape historique».
Pour ce qui est de l'agenda politique, le Conseil fédéral statuera sur le sujet en 2029, avant que l'Assemblée fédérale ne se prononce l'année suivante. Après validation de ces étapes, le chantier pourrait commencer en 2045 et aboutir en 2060 selon les dernières estimations. Néanmoins, il est déjà acquis qu'une votation populaire se dressera sur le chemin de l'enfouissement des déchets nucléaires. Non seulement le comité «Décharge nucléaire en profondeur devant le peuple» a déjà plaidé pour une décision démocratique, mais surtout il suffit de 50'000 paraphes car la décision fédérale est soumise au référendum facultatif. Si cette réalité rajoute des bâtons dans les roues du projet, le directeur général de la Nagra, Mathias Braun, s'est félicité dans la presse qu'une tel «projet suscite un large débat démocratique, basé sur des faits».

Comité «Décharge nucléaire en profondeur devant le peuple»

En 2020, face à la crise sanitaire, le Conseil fédéral a recommandé la pratique du télétravail. Depuis, le modèle de travail hybride, qui consiste à alterner le travail au bureau et le travail à domicile, est resté ancré dans les habitudes des Helvètes. Si les travailleurs et travailleuses apprécient cette pratique pour ses avantages (réduction du temps passé dans les transports, meilleure concentration, flexibilité des horaires, autonomie, etc.), elle peut également présenter des risques pour la santé mentale, notamment liés au travail ou à la vie de famille.
Concernant le travail, le 24H du 20 février relève la perte des «liens faibles» qui sont établis entre collègues et permettent la cohésion d'équipe, l'interactivité et la créativité. Du côté de la famille, la NZZ du 9 avril souligne une augmentation du stress chez les personnes ayant des enfants, ainsi que des conflits d'équilibre entre vie professionnelle et vie privée, en raison de l'augmentation des tâches domestiques, principalement chez les femmes. Une fatigue mentale peut également survenir, surnommée «videoconference-fatigue», en raison de la confrontation constante avec des plateformes numériques. De leur côté, les employeurs et employeuses ont tendance à percevoir le travail à domicile de manière négative, en raison d'un manque de professionnalisme ou de la peur du travail fictif – également connu sous le nom de «fake work» – qui entraînerait des pertes de productivité, comme l'indique la NZZ du 15 janvier. De nombreuses entreprises suisses ont ainsi durci leur politique, obligeant les collaborateurs et collaboratrices à revenir au bureau. C'est notamment le cas du groupe Novartis qui exige un taux de présence de 60 pour cent, ou de Swisscom qui impose une présence obligatoire de deux jours par semaine, comme le rapporte le Tages-Anzeiger du 11 mai.
A l'automne 2024, des politiques encore plus restrictives ont été mises en place. Parmi quelques exemples, on retrouve l'entreprise Sulzer, basée à Winterthour (ZH), qui a complètement interdit le télétravail (Blick, 21.9), ou encore Amazon qui a également obligé son personnel à revenir au bureau, afin de renforcer la productivité et l'esprit d'équipe (NZZ, 24.9). La NZZ du 24 septembre mentionne un sondage international de la société de conseil KPMG, auquel 83 pour cent des entreprises interrogées ont répondu vouloir un retour au bureau plus ou moins complet d'ici les trois prochaines années. Dans un commentaire de la rédaction du Tages-Anzeiger du 26 septembre, ce régime de présence obligatoire est décrit comme anachronique et nuisible à l'attractivité des entreprises. Le directeur du centre patronal, Christophe Reymond, ajoute dans le 24H du 20 février qu'interdire le télétravail, c'est «le meilleur moyen de se priver des meilleurs profils». C'est d'ailleurs l'une des principales demandes lors d'un entretien d'embauche, selon lui. Pour sa part, l'entreprise suisse QoQa a adopté une approche différente : celle de rendre le lieu de travail plus attractif pour inciter leur personnel à s'y rendre (24H, 20.2). Pour ce faire, le groupe a mis en place un fitness, un restaurant gastronomique, une brasserie et divers événements internes. Finalement, dans son édition du 15 juillet, le Tages-Anzeiger met en garde contre la suppression du télétravail, qui défavoriserait une certaine catégorie de la population. Par exemple, les personnes souffrant de maladies chroniques bénéficient particulièrement d'éviter les déplacements professionnels. Aussi, le télétravail peut faciliter la réinsertion professionnelle des personnes atteintes de burn-out ou de maladies psychiques.
Face à des avantages et des inconvénients, l'avenir du télétravail reste donc incertain. La direction des entreprises semble toutefois préférer revenir à une organisation où ses collaborateurs et collaboratrices sont proches d'elle.

Ende der Heimarbeit/Homeoffice?
Dossier: Regelung von Homeoffice

Lors de leur assemblée des délégués, les Vert-e-s se sont opposés fermement à la construction de tout nouvelle centrale nucléaire. Le parti a adopté une résolution en ce sens. Mais surtout, il a annoncé dans un communiqué de presse, que si le ministre de l'énergie Albert Rösti maintenait sa volonté d'autoriser la construction de nouvelles centrales nucléaires, le parti écologiste n'hésiterait pas à prendre la tête d'une alliance pour lancer un référendum.

Les Vert-e-s s'opposent à la construction de nouvelles centrales nucléaires
Dossier: Aufhebung des Verbots, Rahmenbewilligungen für Kernkraftwerke zu erteilen oder Verlängerung ihrer Nutzungsdauer

In den letzten Jahren kam es in der Schweiz zu einer generellen Zunahme von Homeschooling. Laut Zahlen von Tamedia ist die Anzahl der Kinder und Jugendlichen, welche zu Hause unterrichtet werden, zwischen dem Schuljahr 2019/20 und dem Schuljahr 2023/24 von 2'461 auf 4'160 gestiegen. Zwischen den Kantonen zeigten sich insbesondere in Bezug auf die kantonalen Vorschriften sowie auf die Gesamtzahl der zu Hause unterrichteten Kinder deutliche Unterschiede. Klar an der Spitze bezüglich der Anzahl stand der Kanton Bern, in welchem keine strikten Regeln für das Homeschooling gelten; so muss die unterrichtende Person beispielsweise kein Lehrdiplom vorweisen. In anderen Kantonen, etwa im Kanton Zug, würden hingegen gar keine Kinder im Homeschooling unterrichtet, da dies dort nur erlaubt werde, wenn es dem Kind unmöglich ist, in eine öffentliche oder private Schule zu gehen, erklärte der Tages-Anzeiger.
In verschiedenen Zeitungsberichten wurden einige Familien porträtiert, welche Homeschooling praktizieren. Die Gründe, welche diese Personen für den privaten Unterricht ins Feld führten, bezogen sich vor allem auf das Wohlergehen der Kinder sowie auf das Schulsystem und den Lehrplan 21. So kritisierten sie etwa, dass es in den Schulen zu grosse Klassen gebe, weshalb nicht genug auf das einzelne Kind eingegangen werden könne. Zudem laste aufgrund der Notengebung und der Hausaufgaben ein zu grosser Druck auf den Kindern. Zu Wort kam etwa auch Dagmar Rösler, Zentralpräsidentin von LCH, die am Homeschooling vor allem die mangelnde Sozialisation der Kinder kritisierte. Es sei für die Entwicklung der Kinder essenziell, einerseits mit Schwierigkeiten und Streit in der Peergroup umzugehen und andererseits Freundschaften und Beziehungen ausserhalb der Familie aufzubauen. Sie kritisierte zudem, dass in manchen Kantonen keine pädagogische Ausbildung für das Unterrichten zu Hause verlangt werde, woran die Bildungsqualität leiden könne. Sie forderte dementsprechend national einheitliche und strenge Regeln für diese Unterrichtsform. Schliesslich könne Homeschooling zu einer Schwächung der Volksschule führen, wenn nur noch diejenigen Kinder in die reguläre Schule gingen, deren Familien sich kein Homeschooling leisten könnten.

Zunahme von Homeschooling

Nicht weniger als 13 Vorstösse und drei parlamentarische Initiativen wurden in der Herbstsession 2024 eingereicht, um dem Problem der missbräuchlichen Unterschriftensammlungen Herr zu werden. Ausgangspunkt der Vorstösse war ein Bericht des Tages-Anzeigers Anfang September 2024, in dem von «umfangreichen Fälschungen beim Sammeln von Unterschriften für Initiativen und Referenden» die Rede war. Mutmasslich sollen Firmen, die Unterschriften gegen Bezahlung sammeln, betrogen haben. Zwar wurde dieser Missbrauch bei den Nachkontrollen in den Gemeinden bemerkt – nicht existierende Adressen; Unterzeichnende, die gar nicht in der entsprechenden Gemeinde wohnen; falsche Geburtsdaten oder mehrmaliges Unterzeichnen fallen bei den Kontrollen auf, was bei der Schlussauszählung zu zahlreichen ungültigen Unterschriften führt. Dennoch ging der Tages-Anzeiger davon aus, dass ein Grossteil der gefälschten Unterschriften wohl nicht entdeckt würde und sprach folglich von einem «Fiasko für unsere Demokratie». In der Folge nahmen zahlreiche Medien die Geschichte auf und berichteten von Problemen vor allem in der Westschweiz. Die Medien fragten sich, ob bereits eingereichte Initiativen ohne die missbräuchlichen Unterschriften vielleicht nicht zustandegekommen wären. Gefordert wurde zudem eine rasche Einführung von E-Collecting und es wurde darüber diskutiert, ob dadurch das Vertrauen in die Institutionen Schaden nehme.

Die Probleme, die bezahlte Unterschriftensammlungen mit sich bringen, waren freilich schon früher im Parlament diskutiert worden: Einer parlamentarischen Initiative von Léonore Porchet (gp, VD), die ein Verbot von bezahlten Unterschriften verlangt hätte, hatte der Nationalrat im Frühling 2023 keine Folge gegeben; einer Verfassungsänderung des Kantons Neuenburg, mit der ebenfalls ein solches Verbot hätte eingeführt werden sollen, verweigerte das Parlament im August 2023 die Genehmigung; in der Herbstsession 2021 hatte der Nationalrat zwei Motionen versenkt, die ebenfalls ein Bezahlverbot (Motion Reynard, sp, VS; Mo. 20.3015) bzw. Massnahmen gegen Betrug beim Unterschriftensammeln (Motion Hurni, sp, NE: Mo. 19.4431) gefordert hatten. Schliesslich sprach sich der Nationalrat noch im Mai 2024 gegen die in einer parlamentarischen Initiative von Nadine Masshardt (sp, BE) vorgebrachte Idee aus (Pa.Iv. 23.422), eine Offenlegungspflicht hinsichtlich Finanzierung von Unterschriftensammlungen einzuführen – eine Forderung, die bereits im Rahmen des Gegenvorschlags zur Transparenzinitiative verworfen worden war. Die Begründungen gegen die verlangten Verschärfungen waren dabei die Befürchtung einer Überregulierung der direkten Demokratie, das Vertrauen in die Mündigkeit der unterschreibenden Bürgerinnen und Bürger oder ein gewisser Pragmatismus, dass fälschlicherweise abgegebene und nicht entdeckte, gefälschte Unterschriften in einer Volksabstimmung korrigiert werden könnten.

Auch die Bundeskanzlei war schon früher tätig geworden und hatte laut ihren Medienmitteilungen vom 10. und vom 25. September bereits 2022 Strafanzeige gegen unbekannt eingereicht und diese laufend mit weiteren Verdachtsfällen ergänzt, die über die Jahre von den Kantonen gemeldet worden waren. Es bestehe der Verdacht, dass von den Behörden als ungültig erkannte Unterschriften gefälscht worden seien; es gehe dabei um «rund 950 mutmasslich gefälschte Unterschriften aus sechs Kantonen für fünf verschiedene Volksinitiativen». Die BK wollte aber aktuell von weiteren Massnahmen, wie etwa einer Sistierung laufender Unterschriftensammlungen oder einer Nachkontrolle zustandegekommener Volksinitiativen, absehen, da keine «belastbaren Indizien» vorlägen, mit denen gezeigt werden könne, dass Volksbegehren dank gefälschter Unterschriften die Unterschriftenhürden übersprungen hätten.

Der Bundesrat gab in einer eigenen Medienmitteilung dazu bekannt, dass die «Unterschriftensammlung im Gesetz bewusst niederschwellig ausgestaltet» sei und pragmatisch geregelt bleiben solle. Es sei aber ein runder Tisch geplant, an dem Massnahmen diskutiert werden sollten, mit denen Unterschriftenfälschungen vermieden werden könnten. Ein Vorschlag war etwa, dass Sammlerinnen und Sammler auf den Unterschriftenbögen vermerkt werden müssen.

Dies reichte den Fraktionen von SP, GP und GLP sowie einzelnen Mitgliedern von Mitte und FDP freilich nicht. Mit den eingangs erwähnten elf Motionen, zwei Postulaten und drei parlamentarischen Initiative wollen sie den Missbräuchen einen Riegel schieben. Gefordert wurde dabei eine Bewilligungspflicht des gewerbemässigen Unterschriftensammelns (Pa.Iv. 24.444 der grünen Fraktion; Mo. 24.3874 von Jean Tschopp, sp, VD), ein obligatorisches Erfassen des Namens der sammelnden Personen (Mo. 24.3875 der GLP-Fraktion; Pa.Iv. 24.450 von Bruno Storni, sp, TI), die Kontrolle aktuell laufender Unterschriftensammlungen auf gefälschte Unterschriften (Mo. 24.3857 der SP-Fraktion), ein generelles Verbot von bezahlten Unterschriften (Pa.Iv. 24.445 der Grünen Fraktion; Mo. 24.3855 der SP-Fraktion; Mo 24.4034 von Baptiste Hurni, sp, NE), die Transparenzmachung der Mittel, die für Unterschriftensammlungen aufgewendet werden (Mo. 24.3854 von Nina Schläfli (sp, TG); Mo. 24.3992 von Carlo Sommaruga, sp, GE), mehr Transparenz auf dem Markt für bezahlte Sammlungen (Mo. 24.3940 von Johanna Gapany, fdp, FR) sowie mehr Rechtssicherheit bei Unterschriftensammlungen (Po. 24.3853 der SP-Fraktion). Darüber hinaus reichte Benjamin Mühlemann (fdp, GL) eine Motion (Mo. 24.3851) ein, die eine «rasche Einführung der digitalen Unterschriftensammlung» forderte, eine Forderung, die tel quel auch in einer Motion von Greta Gysin (gp, TI; Mo. 24.4006) übernommen wurde. Martin Candinas (mitte, GR) forderte in seiner Motion, dass Stimmbürgerinnen und Stimmbürger kontrollieren können sollen, welche Volksbegehren oder Referenden sie unterschrieben haben, damit diese selber überprüfen können, ob ihre Unterschrift missbräuchlich verwendet wurde (Mo. 24.4220). Christian Dandrès (sp, GE) schliesslich möchte vom Bundesrat einen Bericht über Möglichkeiten zur Vereinfachung der Überprüfung von Unterschriften (Po. 24.4121).
Neben diesen 16 Anliegen wurden ebenfalls noch in der Herbstsession gleich sieben gleichlautende Motionen eingereicht, die den Bundesrat dazu auffordern, einen Pilotbetrieb für E-Collecting auf der Basis der E-ID einzurichten.

Missbräuchliche Unterschriftensammlungen

Afin de sécuriser l'approvisionnement en gaz pour l'hiver 2024/2025, notamment à cause des tensions géopolitiques qui persistent, le Conseil fédéral a fixé un objectif volontaire d'économies de gaz de 15 pour cent (en comparaison avec la consommation moyenne en hiver au cours des cinq dernières années). En effet, dans le cas du gaz, la Suisse dépend essentiellement des importations. Cet objectif volontaire correspond ainsi à l'objectif fixé par les Etats membres de l'Union européenne (UE) et fait écho aux économies de gaz durant les hivers 2022/2023 (moins 22 pour cent) et 2023/2024 (moins 23 pour cent).
En parallèle, le Conseil fédéral a prolongé d'une année l'ordonnance sur la réserve hiver de gaz. Les cinq gestionnaires de gaz naturel auront donc l'obligation, encore pour l'hiver 2024/2025, de constituer une réserve de gaz équivalente à 15 pour cent des besoins annuels en Suisse. Cette réserve de gaz sera stockée dans des installations à l'étranger faute de capacité de stockage sur le sol helvétique.

Sécurité d'approvisionnement en gaz pour l'hiver 2024/2025
Dossier: Winterreserve-Verordnung - Strommangellage

Anfang September 2024 entbrannte in den Medien eine hitzige Debatte um die GLP-Politikerin und Co-Präsidentin von Operation Libero Sanija Ameti (ZH, glp). Ameti hatte auf ihrem persönlichen Instagram-Profil zwei Bilder von sich mit dem Titel «Abschalten» gepostet, worauf zu sehen war, wie sie mit einer Waffe auf ein Bild von Maria und Jesus geschossen hatte. Nachdem der Sonntagsblick Ameti kurz darauf damit konfrontierte, dass sie damit religiöse Gefühle angegriffen habe, entschuldigte sie sich umgehend und löschte den Post. Sie erklärte gegenüber Blick, dass sie sich nicht viele Gedanken darüber gemacht habe.
Trotz der schnellen Einsicht wurde Ameti daraufhin mit starker medialer Kritik eingedeckt. Die Republik befand etwa, dass gewählte Politikerinnen und Politiker jederzeit sicherstellen müssen, dass sie alle Religionen respektieren. Stossend fand die Republik jedoch teilweise die Reaktionen anderer Medien – obwohl Ameti Atheistin sei, wurde sie in verschiedenen Zeitungen auf Grund ihrer bosnischen Herkunft als Muslimin dargestellt und der Vorfall damit in Verbindung gebracht. Die junge SVP habe sie gar als «islamistischen Terroristen» bezeichnet. Ameti sah sich schliesslich gezwungen, auf Grund von zahllosen Angriffen und Drohungen – allen voran in den sozialen Medien – polizeilichen Schutz in Anspruch zu nehmen.
Der Vorfall hatte sodann auch berufliche und politische Konsequenzen für Ameti: Sie verlor ihre Stelle bei einer Kommunikationsfirma, und in der GLP und der Operation Libero entbrannten Diskussionen darüber, inwieweit Ameti für ihre dortigen Aufgaben noch tragbar sei.

Sanija Ameti

Selon les tarifications proposées par les plus de 600 gestionnaires de réseau de distribution d'électricité en Suisse, le prix médian de l'électricité devrait baisser, en 2025, de 32.14 centimes par kWh à 29 centimes par kWH soit une baisse de 10 pour cent des tarifs de l'électricité. Ainsi, un ménage type qui consommerait 4'500 kWh par année bénéficierait d'une réduction de CHF 141 sur sa facture d'électricité de CHF 1'305. Cette baisse est le résultat d'une stabilisation des prix sur le marché de gros de l'électricité.
La presse, qui annonçait déjà une baisse dans le courant du mois de juin, n'a pas manqué de saluer cet allégement tarifaire pour les ménages et les entreprises. Les disparités régionales ont également été analysées. Si la région lémanique, la Suisse centrale et l'agglomération zurichoises profitent de baisses de tarifs allant jusqu'à moins 15 pour cent, des augmentations sont parfois prévues en Suisse orientale.

Baisse des prix de l’électricité en 2025
Dossier: Entwicklung der Energiepreise

L'année 2024 a été marquée par des débats dans la presse sur le vieillissement de la population.
D'abord, l'espérance de vie des Suisses a augmenté pour atteindre, fin 2023, les 82.2 ans chez les hommes et les 85.8 ans chez les femmes. Selon les scénarios de l'Office fédéral de la statistique (OFS), la longévité augmentera encore en moyenne de 2 mois par année d'ici 2050. De plus, une fille sur quatre née en 2024 atteindra l'âge centenaire, contre un garçon sur six. Bien que l'espérance de vie à la naissance ait plus que doublé depuis 1876, l'article de la NZZ du 25 janvier mentionne que le vieillissement n'est pas infini et cite une thèse issue de la recherche internationale qui limiterait le vieillissement naturel entre 120 et 150 ans. Pour le professeur allemand de démographie, Roland Rau, l'allongement récent de la durée de la vie est dû en grande partie aux progrès dans la prévention et dans le traitement des maladies cardio-vasculaires. Il explique aussi que l'espérance de vie individuelle est déterminée par nos gènes, mais dépend aussi du système de santé et du comportement individuel, par exemple l'alimentation ou l'exercice physique. Cependant, elle serait également liée au revenu: «je höher das Einkommen, desto höher die Lebenserwartung» cite le démographe dans la NZZ am Sonntag.
Une autre préoccupation médiatisée a été celle de l'exil des personnes âgées. En raison des coûts de la santé et de la hausse des coûts de la vie, les médias ont rapporté que de plus en plus de retraités s'exilent à l'étranger. La destination la plus prisée est la Thaïlande, suivie de près par le Portugal et l'Espagne. Tandis qu'en Suisse, c'est le canton du Tessin qui accueille le plus de personnes à la retraite.
Etant donné que l'allongement de l'espérance de vie affecte les trois piliers de la prévoyance vieillesse, diverses réformes concernant le financement de la retraite ont été proposées. La population suisse a finalement dû se prononcer durant l'année sur trois objets touchant à cette thématique: l'âge de la retraite (initiative pour les rentes), le 1er pilier, en lien avec la problématique de la pauvreté des personnes âgées (initiative pour une 13e rente AVS) et le 2ème pilier (réforme de la prévoyance professionnelle).

Vieillissement de la population 2023

Grâce à une collaboration entre le SEFRI et les associations faîtières dans le domaine de l'énergie solaire, 160 jeunes ont entamé, en août 2024, un apprentissage d'installateur ou de monteur solaire. Cette première volée d'apprenti.e.s répond à un besoin urgent de main d’œuvre qualifiée pour couvrir la demande sur le marché de l'énergie solaire.

Le manque de main-d'oeuvre qualifié dans le domaine des énergies renouvelables

Au cours de l'été 2024, les débats relatifs à un éventuel rapprochement militaire de la Suisse, de l'OTAN et de l'Union européenne (UE) ont particulièrement intéressé la presse. En effet, Le Temps révélait le 3 août que la ministre de la défense Viola Amherd avait l'intention d'associer la Suisse au programme Pesco. Il s'agit d'un pilier de la stratégie militaire de l'Union européenne, qui comme l'indiquait Le Temps, sert d'embryon à une future armée européenne. Ce journal fait savoir que la conseillère fédérale Amherd a évoqué son intention d'associer l'armée suisse à deux projets élaborés par les autorités européennes dans le cadre de Pesco : un dispositif permettant de réaliser des exercices de sécurité avec des pays européens et une initiative visant à faciliter le passage de militaires européen.ne.s entre les frontières de l'UE. Le Temps relevait aussi que la ministre de la défense n'avait vraisemblablement pas prévu d'informer le Parlement de ces démarches. L'annonce des projets de la conseillère fédérale Amherd de procéder à un rapprochement avec l'OTAN et l'UE a déclenché de nombreuses réactions passionnées. La NZZ rappelait à cet égard le 7 août que la position souverainiste de l'UDC, opposée à l'idée d'intensifier les relations avec l'UE et l'OTAN, rejoignait celle des Vert-e-s et d'une partie des socialistes.
Fidèle à sa ligne éditoriale, la Weltwoche a publié le 8 août un article critiquant la manière de procéder de Viola Amherd. Le journal l'a qualifiant de «Meisterin der Intransparenz». D'autres réactions des milieux conservateurs ne se sont pas fait attendre. Le conseiller national UDC Franz Grüter (LU) indiquait ainsi, le 19 août, dans l'Aargauer Zeitung, que les projets de Viola Amherd étaient «une déclaration de capitulation». Par ailleurs, le Sonntagsblick annonçait, dans un article publié quatre jours plus tard, qu'un rapport élaboré par des figures issues du monde politique, ainsi que des rangs de l'armée, devant être présenté par le Département de la défense (DDPS) le 29 août, risquait de faire débat. En effet, avant même que ce document ne soit publié, ce journal hebdomadaire annonçait que la commission d'expert.e.s mandatée par Viola Amherd prônait un rapprochement avec l'OTAN dans les domaines de la cyberdéfense, de la gestion de conflits hybrides et des questions liées à l'innovation. Selon le Sonntagsblick, ce groupe de travail aurait même établi des contacts avec des représentant.e.s de l'alliance atlantique à Bruxelles. Les autres informations relayées par le Sonntagsblick concernaient la proposition de ce groupe d'expert.e.s d'organiser des exercices avec l'OTAN, de mettre fin à l'interdiction de réexportation d'armement pour des pays comme les Etats-Unis ou l'Allemagne et de procéder à un rapprochement avec l'Union européenne en matière de défense, notamment avec le programme HEDI, qui permet de développer l'innovation dans des domaines liés à la défense. Les expert.e.s ont aussi proposé de redéfinir la neutralité de la Suisse, afin qu'elle soit plus compatible avec cette nouvelle manière de concevoir ses relations avec l'OTAN et l'UE.
Le journal Le Temps s'est lui aussi montré peu tendre avec la cheffe du DDPS, en titrant un article publié le 22 août «Tourmente au sein de la commission d’étude de Viola Amherd». Dans cet article, on apprenait qu'un élu socialiste, Pierre-Alain Fridez (JU), avait décidé de quitter la commission, alors que deux autres élu.e.s – une verte et un UDC – y avaient songé. En cause : la manière dont étaient conduits les travaux de la commission. En effet, ces parlementaires estimaient que le groupe de travail était composé majoritairement de personnes partageant les vues de Viola Amerd et qu'elles seraient donc en mesure d'imposer au reste de la commission des orientations proches de celles souhaitées par la conseillère fédérale. La Weltwoche a elle aussi rendu compte des critiques formulées par Pierre-Alain Fridez vis-à-vis de la commission d'experte.e.s, affirmant que l'élu jurassien l'avait qualifiée de «farce». Après la publication du rapport du groupe d'expert.e.s, l'Aargauer Zeitung a indiqué que les réactions des partis étaient contrastées. Par exemple, malgré l'opposition de l'UDC à tout rapprochement avec l'UE et l'OTAN, le parti agrarien ne s'est pas montré défavorable à l'augmentation des moyens de l'armée proposée par les expert.e.s. En effet, les membres de la commission d'étude ont aussi estimé qu'il était nécessaire que le budget de l'armée atteigne plus rapidement 1 pour cent du PIB, soit d'ici à 2030.

Debatten um eine Annäherung an die NATO und die EU im militärischen Bereich

La part d'agents énergétiques renouvelables dans la production d'électricité en Suisse continue d'augmenter. En 2024, l'association Swisssolar a annoncé que l'énergie solaire couvrait, pour la première fois, plus de 10 pour cent des besoins électriques annuels. En parallèle, des expert.e.s en énergie éolienne ont indiqué, lors du Congrès national de l'énergie éolienne, que les nouvelles technologies et la loi relative à l'accélération des procédures permettront à l'énergie éolienne de couvrir jusqu'à 6 pour cent des besoins électriques annuels du pays d'ici à dix ans.

Production d'énergie solaire en 2024

Au coeur de l'été 2024, le conseiller fédéral Albert Rösti a reçu la presse dans le Kandertal (BE) pour dresser le bilan de sa politique énergétique, après 18 mois dans le rôle de ministre de l'énergie. Lors de la rencontre, Albert Rösti a profité de cette vitrine médiatique pour vanter les mérites de la production d'énergie en ruban, donc en continu, mais sans mentionner explicitement l'énergie nucléaire. Alors que les mesures d'urgences prises en 2022 arrivent à échéance à l'horizon 2026, il est impératif, selon le ministre de l'énergie, de garder en tête l'épée de Damoclès d'une pénurie d'électricité. Dans cette optique, une production d'énergie en ruban serait indispensable.

Albert Rösti - bilan en matière de politique énergétique

Au cours du mois de juillet 2024, la presse a fait mention des critiques formulées à l'encontre de l'armée par différents milieux et a elle-même mis en cause certaines des orientations de l'armée ainsi que certains aspects liés à son fonctionnement interne.
Les médias se sont d'abord intéressés à la controverse liée au départ d'un officier qui a échoué au contrôle de sécurité de l'armée relatif aux personnes. Le 24 Heures précisait que c'était la deuxième fois en un mois qu'un haut gradé ne réussissait pas ce test et était poussé vers la sortie. Comme l'indiquait l'Aargauer Zeitung le 6 juillet, ces tests revêtent une importance particulière pour les officiers supérieurs de l'armée, puisqu'ils permettent d'établir leur profil psychologique et de mesurer leur propension à céder à des pressions de tout type. Le Blick rappelait de son côté que cette controverse s'ajoutait à celle liée à la décision de Jean-Daniel Ruch de ne pas diriger le Secrétariat d'Etat à la politique de sécurité (SEPOS) en raison de rumeurs relatives à sa vie sexuelle. Ce journal laissait ainsi entendre que la gestion du personnel du Département fédéral de la défense (DDPS) était quelque peu chaotique.
En parrallèle, la presse s'est également montrée critique vis-à-vis du DDPS après que Lockheed Martin, l'entreprise qui produit les avions F-35A, a annoncé que le Conseil fédéral devrait payer un supplément pour la mise à niveau de ses nouveaux avions de combat. Le 8 juillet, le Blick titrait ainsi : « Kampfjets sind bei Lieferung schon veraltet. Bund muss Mehrkosten für F-35 selber blechen».
Enfin, certains articles parus dans la presse alémanique se sont intéressés à la stratégie des autorités en matière militaire pour les prochaines années, sous-entendant qu'elle n'avait pas été clairement définie. C'est notamment le cas de la NZZ, dans laquelle est paru le 15 juillet un article présentant la motion déposée par Josef Dittli (plr, UR) afin que le Conseil fédéral présente sa stratégie relative aux principaux développements de l'armée à l'horizon 2040. La NZZ a ainsi fait part de l'inquiétude du motionnaire de voir l'armée devenir une simple force d'appoint visant à assister les autorités civiles lors de catastrophes naturelles.

Critiques de la presse à l'égard de l'armée

Au début de l'année 2024, la presse a publié divers articles qui relatent l’atmosphère nationale. Ainsi, la Suisse serait polarisée, pessimiste et perdrait confiance en l'avenir.
Premièrement, le sondage annuel de gfs.bern sur la confiance que la population suisse a en ses institutions a montré une tendance à la baisse de la confiance accordée aux entreprises. Et, comme le chercheur Michael Hermann le disait pour la NZZ du 13 février ; le «liberale Gemeinsinn der Schweiz hat an Kraft verloren», s'observant dans la volonté d'un Etat social plus fort. L'édition a souligné que les initiatives de la gauche auraient plus de chances en votation que par le passé. Ainsi, une série d'articles de presse a discuté de la relation de la population à l'Etat durant la campagne pour l'initiative instaurant une 13ème rente AVS. Tobias Straumann – Professeur d'histoire économique à l'université de Zurich – a souligné pour la NZZ du 11 janvier qu'il ne pensait pas que le «Staatsverständnis» de la Suisse ait fondamentalement changé, mais que le rapport des Suisses à l'Etat fonctionne par cycles. L'acceptation de l'initiative sur la 13ème rente AVS pourrait marquer un tournant. Pour la NZZ du 15 février, les questions de sécurité sociale sont des bons indicateurs de la confiance accordée à la société, comme elles se basent sur l'idée que ; quand on ne peut plus s'aider soi-même, l'Etat est là pour prendre le relais. Mais, l'opinion de la population peut très vite changer, notamment relativement à la conjoncture économique, selon Tobias Straumann.
Deuxièmement, en Suisse, les compromis ont la vie dure: «Die Polparteien haben gemerkt, dass man mit ein gängigen vermeintlichen Wahrheiten, auf denen man kompromisslos beharrt und die man gebetsmühlenartig wiederholt, Wahlen gewinnen kann» – NZZ 20 juin –, bloquant les réformes en discussion (AVS, UE, neutralité, énergie), d'après Kaspar Villiger dans le Tages Anzeiger du 3 janvier. Aussi, un article publié dans la NZZ du 27 janvier a souligné le danger que représente le militantisme, qu'il soit de gauche ou de droite. L'expert interviewé, Jérôme Endrass, a évoqué une partie du mouvement Woke, dans laquelle, une position différente n'est plus tolérée. Et, une vision radicale combinée avec du militantisme représente, selon lui, un danger ; comme l'idéologie justifie l'usage de la violence. Il a encore dit que les réseaux sociaux facilitent l'expansion de tels mouvements.
Troisièmement, les crises internationales comme l'(Ukraine-Russie, le Proche-Orient, le Covid-19 et l'inflation) affectent non seulement la société mais aussi les individus. Alors que la NZZ du 15 mai écrit que la «plupart d'entre nous» ont la vie «recht gut im Griff» et que 58 pour cent des Suisses seraient plutôt, voire très satisfaits – deux tiers verraient positivement leur propre futur –, d'après le Hoffnungsbarometer de l'Université de Saint-Gall, 85 pour cent des interrogé.e.s voient les 20 ans à venir comme un chemin difficile, de crises et de problèmes pour le monde. De plus, deux personnes sur trois voient une péjoration de la qualité de vie se profiler en Suisse. Aussi, la nouvelle étude sur la sécurité de l'EPFZ montre que le pessimisme augmente en Suisse: 82 pour cent des interrogé.e.s voient le futur du monde plutôt ou très négativement. Et, le Happiness World Record a observé que les jeunes (15-24 ans) en Europe de l'Ouest et aux USA sont de plus en plus malheureux, particulièrement les femmes, qui dès 12 ans se montrent moins heureuses que leurs contemporains masculins.
Finalement, la visibilité des «Staatsverweiger» (négateurs d'État) a augmenté depuis la pandémie de Covid-19, bien qu'un lien de causalité ne puisse être établi. Toutefois, il n'y a pas de statistiques précises sur le nombre de personnes concernées en Suisse. Les estimations se situent entre 300 et 10'000, a précisé le Sonntagszeitung du 28 janvier.
En conclusion, la polarisation des partis est marquée en Suisse au début de l'année 2024 et, des inquiétudes sur la direction que prend la situation internationale ont été soulevées. Cependant, comme l'a spécifié Tobias Ballweg – psychologue et philosophe – dans le Tages Anzeiger du 27 mars, le pessimisme peut aider: il permet de garder pied dans la réalité.

Crise et futur de la Suisse
Reaktion und Zukunftperspektive der Bevölkerung während Covid-19 Pandemie