Energieverbrauch 1974–1980

Der gesamte Energiekonsum nahm 1974 gegenüber dem Vorjahr um 7.8 Prozent ab. Der Rückgang betraf aber praktisch nur die Erdölprodukte (11%); er wurde namentlich den milden Wintern, den erhöhten Preisen und der Konjunkturabschwächung zugeschrieben. Der Verbrauch von Elektrizität stieg noch um 3.1 Prozent, derjenige von Gas um 47 Prozent. Damit reduzierte sich der Anteil des Erdöls an der Gesamtmenge von 80.3 auf 77 Prozent, während sich derjenige der Primärelektrizität (Wasser- und Atomkraft) von 15.3 auf 17.2 Prozent erweiterte.

Bereits getroffene Sparmassnahmen wurden zusammen mit der kumulativen Wirkung der wirtschaftlichen Rezession und der milden Winterwitterung für die schon im Vorjahr festgestellte rückläufige Tendenz des Gesamtenergieverbrauchs verantwortlich gemacht. Verglichen mit dem Vorjahr nahm der Konsum 1975 nochmals um zwei Prozent (1974: –7.8%) ab. Bei den Erdölprodukten betrug der Rückgang 3.1 Prozent (1974: –11%), beim Stromverbrauch 0.6 Prozent (1974: +3.1%). Der Anteil Erdöl an der Gesamtmenge betrug demnach noch 76.4 Prozent (1974: 77%), derjenige der Elektrizität nun 17.2 Prozent (1974: 17.0%). Angesichts der sich abzeichnenden Entwicklung verwies ein Vertreter des EVED bereits zu Beginn des Jahres auf die Notwendigkeit, alte Wachstumsprognosen für den Elektrizitätsverbrauch, wie sie bisher für die Planung von Atomkraftwerken gedient hatten, zu überprüfen.

Trotz der anhaltenden wirtschaftlichen Krise scheint der Gesamtenergieverbrauch die Talsohle überschritten zu haben. Nach zwei Jahren mit rückläufiger Tendenz konnte 1976 wieder eine Zunahme des Energiekonsums um 1.4 Prozent verzeichnet werden (1975: –2%). Beim Stromverbrauch betrug die Zunahme 1.1 Prozent (–0.6%), beim Gas 5.1 Prozent und bei den Erdölprodukten 1.4 Prozent (–3.1%). Der Anteil des Erdöls an der Gesamtmenge belief sich demnach noch auf 76.6 Prozent (76.4%).

En 1977, on a enregistré à nouveau une légère augmentation de la consommation totale d'énergie, ce qui coïncide avec l'amélioration de la situation économique. Toutefois, les taux d'augmentation restèrent inférieurs aux diverses prévisions. La croissance globale fut de 2.2 pour cent (1976: 1.4%). Elle se décompose comme suit: électricité 4.6 pour cent (+1.1%); pétrole et dérivés 0.6 pour cent (+1.4%) et gaz 18.1 pour cent (+5.1%). La part du pétrole et de ses dérivés est restée prédominante avec 75.2 pour cent (76.6%).

La consommation totale d'énergie s'est à nouveau accrue de 5.1 pour cent en 1978 (1977: +2.2%). C'est la consommation de gaz qui a augmenté le plus avec 10.6 pour cent (+18.1%), tandis que celle d'électricité a crû de 3.4 pour cent (+4.6%) et celle des hydrocarbures de 5.6 pour cent (+0.6%). La part du pétrole et de ses dérivés à la consommation totale s'est légèrement accrue pour se fixer à 75.3 pour cent (75.2%). La forte croissance de la consommation des produits pétroliers s'explique surtout par des températures nettement plus basses durant les mois d'hiver.

Der Gesamtenergieverbrauch in der Schweiz bildete sich 1979 trotz leichtem Wirtschaftswachstum um 1.9 Prozent zurück (1978: +5.1%; nach anderen, zuverlässigeren Berechnungen waren es nur ca. 3%). Zweifellos waren es in erster Linie die rapide ansteigenden Preise, welche einen Rückgang beim Erdölverbrauch um 4.5 Prozent (1978: +5.6%, resp. 2.8%) bewirkten. Ein Teil dieses Rückgangs ist auf echte Einsparungen zurückzuführen, daneben profitierten vor allem das Gas mit einem Zuwachs von 13.3 Prozent (+10.6%) und die Elektrizität mit einem Zuwachs von 4.0 Prozent (+3.4%) von Substitutionsmassnahmen. In den Jahren 1977 und 1978 war gut ein Drittel der Zunahme des Elektrizitätsverbrauchs verursacht durch die Einrichtung von Elektroheizungen. Der Anteil des Erdöls am Gesamtenergieverbrauch belief sich 1979 auf 73.0 Prozent.

La consommation totale d'énergie s'est accrue de 3.5 pour cent en 1980 (1979: –1.9%) et cela malgré les appels à l'économie. La forte croissance de la consommation de carburant (6%) a fait augmenter la consommation des produits pétroliers de 1.2 pour cent (1979: –4.5%). C'est surtout l'électricité et le gaz qui ont su profiter des mesures de substitution dans la production de chaleur. Leurs taux d'augmentation se sont élevés en 1980 à 4.4 pour cent, resp. 19.4 pour cent (1979: 3.4%, resp. 13.3%). Le charbon a connu la plus forte augmentation en chiffres relatifs avec 44.4 pour cent. La part du pétrole et de ses dérivés dans la consommation totale s'est de nouveau abaissée pour se fixer à 71.4 pour cent (1979: 73.0%).

La consommation d'énergie 1981–1990

Der schweizerische Gesamtenergieverbrauch nahm 1981 um 1.0 Prozent (1980: +3.5%) ab. Der Erdölkonsum war mit einer Veränderungsrate von –4.5 Prozent (1980: +1.2%) stark rückläufig. Auffallend ist der Mehrverbrauch beim Superbenzin (+5.6%), der allerdings zum Teil mit den infolge der Preisdifferenzen angestiegenen Benzinverkäufen an Ausländer erklärt werden kann. Die Kohle konnte mit einem Zuwachs von 47.5 Prozent ihre Rekordmarke aus dem Vorjahr (+44.4%) übertreffen und ihren Anteil am Energiekonsum auf drei Prozent erhöhen; die angestiegene Bedeutung der Kohle veranlasste den Bundesrat, die Wiedereinführung der Pflichtlagerhaltung zu verordnen. Von Substitutionsmassnahmen – v.a. im Bereich der Heizung – profitierten weiterhin die Energieträger Elektrizität und Gas mit Steigerungsraten von 2.7 Prozent, resp. 9.9 Prozent (1980: 3.4%, resp. 13.3%). Der Anteil der Erdölprodukte am Gesamtenergieverbrauch belief sich im Berichtsjahr auf 68.8 Prozent (1980: 71.4%); 1973 hatte er noch 80.3 Prozent betragen.

Der Gesamtenergieverbrauch fiel, nicht zuletzt infolge der wirtschaftlichen Rezession, mit einer Veränderungsrate gegenüber dem Vorjahr von –1.5 Prozent leicht rückläufig aus (1981: –1.0%). Wiederum wurde Erdöl eingespart oder durch andere Energieträger ersetzt; der Konsum nahm um 3.6 Prozent ab (1981: –4.5%), wobei sich die Reduktion auch in diesem Jahr auf das Heizöl beschränkte, während der Treibstoffverbrauch anstieg. Eine erste Phase der Umstellung der Industrie auf Kohle scheint abgeschlossen zu sein, konnte doch mit einer Steigerung um 7.9 Prozent die spektakulären Zuwachsraten der beiden Vorjahre nicht mehr erreicht werden (1981: 47.5%; 1980: 44.4%). Da ebenfalls der Absatz von Elektrizität und Gas um +1.5 Prozent resp. +7.4 Prozent zunahm (1981: 2.7% resp. 9.9%), verringerte sich der Anteil des Erdöls an der Energieversorgung erneut und belief sich noch auf 67.3 Prozent (1981: 68.8%).

En 1983, le bilan énergétique de la Suisse fut marqué par une progression de la consommation globale de 2.9 pour cent alors que celle-ci avait baissé de 1.5 pour cent en 1982. Les produits pétroliers ont conservé une place prépondérante (67.6%), mais cette proportion s'est stabilisée (67.7% en 1982). En couvrant 20 pour cent des besoins en énergie, l'électricité a augmenté sa part de une pour cent. Les centrales hydrauliques ont fourni 69.5 pour cent du courant électrique tandis que les installations atomiques en produisaient 28.6 pour cent et les usines thermiques 1.9 pour cent. Parmi les autres sources d'énergies, l'utilisation du gaz s'est fortement élevée (+11.4%) et a assuré 6.5 pour cent de l'approvisionnement total. Dans le même temps, le charbon a regressé de 13.8 pour cent et ne représente plus que 2.2 pour cent du bilan énergétique (2.7% en 1982), soit légèrement plus que le bois (1.6%).

En 1984, la consommation totale d'énergie a progressé à nouveau de 4.3 pour cent (1983: +2.9%). La hausse est légèrement inférieure à cette moyenne si l'on considère les seuls produits pétroliers (+2.5% en 1984, contre +2.7% en 1983), alors que la consommation d'électricité et de gaz a augmenté respectivement de 4.5 pour cent et de 13.8 pour cent (1983: resp. +3.4% et +11.4%). Simultanément, la consommation de charbon a progressé de 29 pour cent (1983: –13.8%) et couvre 2.8 pour cent des besoins globaux (1983: 2.2%). La part des hydrocarbures, avec 66.4 pour cent (1983: 67.6%) occupe toujours une place prépondérante dans le bilan énergétique final, suivi immédiatement de l'électricité (20% en 1984 comme en 1983) et du gaz (7.1% en 1984 contre 6.5% en 1983).

En 1985, la consommation globale d'énergie a progressé de 1.6 pour cent (1984: +4.3%). Les hydrocarbures occupaient toujours une place prépondérante dans le bilan énergétique final avec une part de 65.7 pour cent (1984: 66.4%), suivis de l'électricité (20.5% en 1985 contre 20% en 1984), du gaz (7.3% contre 7.1% en 1984) et du charbon (2.7% contre 2.8% en 1984). La hausse de consommation des produits pétroliers a atteint 0.5 pour cent (contre +2.5% en 1984), celle du gaz 5.0 pour cent (+13.8% en 1984). Grâce à la mise en service de la centrale de Leibstadt (AG), le record de production de courant d'origine nucléaire enregistré en 1984 a été battu de 22 pour cent; la consommation totale d'électricité s'est accrue de 4.2 pour cent (1984: +4.5%).

En comparaison à 1985, la consommation globale d'énergie dans notre pays a progressé en 1986 de 2.2 pourcent (1985: +1.6%). Avec une part de 65.9 pourcent (1985: 65.7%), les hydrocarbures venaient toujours largement en tête dans le bilan énergétique final, devant l'électricité (20.6% en 1986 contre 20.5% en 1985), le gaz (7.4% contre 7.3% en 1985) et le charbon (2.3% contre 2.7% en 1985). En raison partiellement de la chute du prix du baril et du cours du dollar, la hausse de consommation des produits pétroliers a atteint 2.6 pourcent (contre +0.5% en 1985). La consommation totale d'électricité s'est quant à elle accrue de 2.5 pourcent (1985: +4.2%).

En 1987, la consommation suisse d'énergie a atteint un niveau record, en progression de 3.1 pourcent par rapport à 1986 (1986: +2.2%). Cette hausse est due à plusieurs facteurs parmi lesquels signalons le prix des carburants – qui n'ont jamais été aussi bas en termes réels (–4.5% sur le prix moyen de l'essence par rapport à 1986) – ainsi que l'extension du parc automobile, l'augmentation de 2.5 pourcent du PIB, des températures plus fraîches, l'accroissement de la population (+0.7%) et l'augmentation du nombre de logements. Avec une part de 65.7 pourcent, les hydrocarbures sont en tête du bilan énergétique, suivis de l'électricité (20.6%), du gaz (7.7%) ainsi que des huiles de chauffages (3.8%) et du charbon (2.1%).

En 1988, la consommation suisse d'énergie a progressé de 0.3 pour cent par rapport à 1987 (1987: +3.1%) et a ainsi légèrement dépassé le record atteint l’année précédente. Les hydrocarbures mènent le bal du bilan énergétique avec une part de 65.7 pour cent, suivis de l’électricité (20.8%) et du gaz (7.8%). La production d’électricité a augmenté de 1.4 pour cent à 59 TWh, dont 9.6 TWh (soit 16.2%) ont été exportés.

En 1989, la consommation énergétique suisse s'est élevée de 1.6 pourcent par rapport à celle de l'an passé. Les causes de cette nouvelle croissance sont à chercher dans l'augmentation réelle du produit intérieur brut (PIB), l'accroissement de la population (+0.8%) et des logements ainsi que dans une légère diminution des températures. L'intensification notable de la demande en gaz (+9.3%) pourrait partiellement s'expliquer par la diminution des tarifs pratiqués pour les gros consommateurs. Les hydrocarbures mènent le bilan énergétique (64.9%), suivis de l'électricité (21.1%) et du gaz (8.4%).

En 1990, la consommation d'énergie est restée stable en n'augmentant que de 0.1 pour cent par rapport à l'annéee 1989. Si l'on compare la part à la consommation finale totale d'énergie des ménages, de l'industrie et des transports au cours des dix dernières années, l'on constate que celle des premiers cités a décru, passant de 53.7 pour cent en 1979 à 49.8 pour cent en 1989. Celle des entreprises a également diminué, mais dans une moindre mesure (de 20.3% à 19.3%). Par contre, celle des transports s'est accrue, passant de 26 pour cent à 30.9 pour cent.

La consommation finale d'énergie 1991–2000

Dossier: Energie 2000

La consommation finale d'énergie a connu une progression de 6.2 pour cent en 1991, ce qui représente la plus importante augmentation annuelle depuis 1973. Un tel résultat va à l'encontre de la réalisation des objectifs du programme «énergie 2000», qui visait à stabiliser la consommation d'agents fossiles et la demande d'électricité. La brusque hausse de cette année est imputable pour une bonne part à la demande accrue de produits pétroliers et plus particulièrement de combustibles (+11,1%). Les températures peu clémentes de l'hiver et la baisse du prix du mazout extra-léger (–20% en termes réels) constituent les principales raisons de la progression du secteur des combustibles. A l'exception de la demande de charbon, tous les agents énergétiques ont vu leur consommation augmenter.

La consommation totale d'énergie a progressé de 0.1 pour cent en 1992; cela constitue un meilleur résultat qu'en 1991 (+6.2%). Toutefois, les mesures du programme «Energie 2000» ne sont pas responsables de ce résultat; celui-ci est dû essentiellement au fléchissement de la conjoncture économique et à la température clémente qui a régné durant l'année 1992. Les différents agents énergétiques ont connu des évolutions très diverses; alors que l'essence (3.6%), les carburants d'aviation (5.4%) et le gaz (5.5%) connaissaient des augmentations sensibles, la consommation de carburant Diesel (–3.1 %), d'huile moyenne et lourde (–3.1 %) et d'huile extra-légère (–2.3%) diminuait; la réduction de la consommation de combustibles s'explique par le réchauffement de la température par rapport à 1991.

Pour la première fois depuis 1982, la consommation finale d'énergie a diminué (–2.0%). Cette baisse s'explique en grande partie par la mauvaise conjoncture économique. Le recul de la demande de carburants a été particulièrement marqué; la Suisse n'avait même jamais connu une diminution aussi massive de la consommation d'essence (–7.3%). La cause principale de cette chute semble être l'augmentation des droits d'entrée sur les carburants qui a considérablement réduit l'attrait des stations d'essence suisses situées dans les régions frontalières. En revanche, la consommation de carburants pour avions a progressé de 3.4%. En outre, il est probable que les efforts déployés dans le cadre du programme Energie 2000 aient commencé à porter leurs fruits.

Opérant un recul de 1.5 pour cent par rapport à 1993, la consommation finale d'énergie en Suisse a baissé pour la deuxième année consécutive. Parmi les facteurs qui ont permis cette diminution, il est à relever les conditions climatiques particulièrement clémentes, de même que les mesures visant à une utilisation plus rationnelle de l'énergie. L'augmentation de la consommation de certains agents énergétiques s'explique, quant à elle, par une meilleure conjoncture économique, par l'accroissement de la population ainsi que par les bas prix de l'énergie. Ces derniers se situent en effet largement au-dessous de ceux qui avaient cours avant la première crise pétrolière. Si la demande d'essence a diminué de 0.1 pour cent par rapport à l'année précédente, la consommation de carburant diesel a, en revanche, augmenté de 6.1 pour cent. Ce résultat est certainement dû à l'amélioration de la situation économique qui a induit une augmentation des transports par camions. Fait intéressant, la consommation finale au sein de la branche industrielle a diminué de 2.5 pour cent, quand bien même la production a crû de huit pour cent, signe d'une utilisation plus optimale de l'énergie dans ce secteur.

Après deux années de recul consécutives, la consommation finale d'énergie en Suisse a augmenté de 2.7 pour cent par rapport à 1994. La principale raison de cet accroissement est à mettre en relation avec la fraîcheur du climat du début du printemps et de l'automne ainsi qu'avec le froid marqué des mois d'hiver qui ont conduit à une élévation de la demande d'huile de chauffage (+4.8%). En revanche, les ventes de carburant ont globalement reculé de 0.4 pour cent, à l'image de la demande d'essence qui a baissé de 3.1 pour cent, notamment en raison du recul du tourisme de l'essence. La rapide progression du trafic aérien a pour sa part induit une augmentation des ventes de kérosène de 5.4 pour cent. C'est néanmoins la consommation de gaz naturel qui a connu la plus forte hausse (+10.1%); celle-ci s'explique par la tendance à la substitution du mazout par le gaz. Quant à la demande d'électricité, elle a crû de 2.1 pour cent.

En 1996, la consommation finale d'énergie en Suisse a augmenté de 2.5 pour cent par rapport à l'année précédente. La principale raison de cet accroissement est à mettre en relation avec la rudesse du climat, puisque dans une bonne partie de la Suisse, l'année 1996 fut la plus froide enregistrée depuis longtemps; ce qui a eu pour conséquence directe une progression de 3.6 pour cent des ventes d'huile de chauffage. Alors qu'elle avait reculé de 0.4 pour cent en 1995, la demande de carburant a quant à elle crû de 1.1 pour cent: la hausse de 2.6 pour cent des ventes d'essence – liée à la recrudescence du tourisme à la pompe venant d'Italie et de France et à l'accroissement du parc des véhicules à moteur – ainsi que l'augmentation des achats de kérosène (+3.3%) expliquent ce résultat. Poursuivant sa conquête du marché énergétique, le gaz naturel a cette année encore connu une forte progression qui a atteint 7.3 pour cent. Si elle a crû de 4.0 pour cent dans les ménages, la demande d'électricité (+1.7% au total) a en revanche reculé de 0.6 pour cent dans l'industrie, témoignant de la mauvaise conjoncture dans laquelle se trouve l'économie suisse.

En 1997, la consommation globale d'énergie en Suisse a diminué de 1.7 pour cent par rapport à l'année précédente durant laquelle une augmentation de 2.5 pour cent avait été enregistrée. Parmi les différents facteurs explicatifs de cette baisse significative figure en premier lieu la moyenne très élevée des températures mesurées tout au long de l'année, ce qui a eu pour incidence un recul de huit pour cent des besoins en combustibles. Par ailleurs, le programme Energie 2000 s'est traduit par des économies d'énergie croissantes de l'ordre d'un pour cent (soit 3.4% d'économies au total depuis 1991). D'autres raisons ont en revanche empêché une diminution plus prononcée de la consommation d'énergie: Tout d'abord l'accroissement vigoureux de l'indice de la production industrielle qui a entraîné une plus forte demande d'énergie dans ce secteur. En outre, une forte croissance des besoins en carburants (+3.9%) a pu être constatée, notamment en raison de la recrudescence du tourisme à la pompe. Quant à la demande d'électricité, elle est restée quasi inchangée.

En 1998, la consommation globale d'énergie en Suisse a augmenté de 2.7 pour cent par rapport à l'année précédente. Les facteurs explicatifs de cette hausse sont essentiellement la reprise économique et les basses températures de l'année sous revue. Les énergies renouvelables, force hydraulique comprise, ont couvert 15.1 pour cent des besoins. La demande a crû le plus fortement dans le secteur des combustibles: la consommation de mazout a ainsi progressé de 3.6 pour cent, celle du bois de 2.5 pour cent et celle du gaz de 3.3 pour cent. Les énergies renouvelables spéciales, comme le biogaz ou les énergies solaire et éolienne, ont passé de 0.6 pour cent à 0.7 pour cent.

En 1999, la consommation d’énergie suisse a augmenté de 1.7 pour cent par rapport à l’année précédente, essentiellement à cause de la croissance économique. Toutefois, les températures plus élevées de 1999 ont atténué cette évolution. La croissance a été plus forte pour les énergies renouvelables que sont le soleil, le vent, le biogaz et la chaleur ambiante (+9.6%), les ventes de carburants d’aviation (+6.5%), de diesel (+6.1%) et d’essence (+3.3%). En revanche, les périodes chaudes ont fait diminuer la demande de combustibles pétroliers (–2,9%) et de bois (–1,6%); le gaz a poursuivi sa progression (+3,9%). La demande d’électricité a crû de 3.2 pour cent. L’apport des agents renouvelables (force hydraulique comprise) a représenté 16.3 pour cent, contre 15.2 pour cent l’année précédente. Grâce à la tendance à substituer le gaz au mazout pour le chauffage, les rejets de CO2 n’ont augmenté que de 0.8 pour cent.

Au cours de l'an 2000, la consommation globale d'énergie en Suisse a baissé de 0.8 pour cent, passant de 861'770 à 855'290 térajoules. Le recul a été le plus marqué pour les combustibles pétroliers (–8.4%). Recul aussi pour le bois de feu (–3.0%) et la chaleur produite à distance (–0.1%), même si les parts de marché de ces deux vecteurs, utilisés avant tout pour le chauffage, ont augmenté. La demande de gaz naturel et des autres énergies renouvelables (biogaz, solaire, énergie éolienne et chaleur ambiante) a progressé respectivement de 0.3 pour cent et de un pour cent. L'explication à cette baisse de la consommation d'énergie est à rechercher dans les températures élevées et le net renchérissement des prix du pétrole. Elle a même eu l'effet de compenser la consommation engendrée par la bonne conjoncture, l'accroissement de la population et celui des transports aériens et du trafic-marchandises. Les prix élevés du pétrole ont favorisé le recours au charbon (+46%) et l'exploitation énergétiques des ordures et des déchets industriels (+8,3%). Quant à la bonne évolution conjoncturelle, elle s'est reflétée surtout dans la consommation d'électricité (+2,3%) et d'huile diesel (+6,5%). Le trafic aérien a continué d'augmenter, les ventes de carburant dans ce secteur croissant de 4.3 pour cent. La demande d'essence est restée à peu près inchangée, avec 0.1 pour cent de hausse par rapport à 1999. La consommation finale d'énergie fossile sous forme de pétrole, de gaz et de charbon, y compris pour la production d'électricité et de chaleur à distance, a reculé de 3.1 pour cent.

La production d'électricité des centrales suisses a diminué de deux pour cent, passant à 65.3 (contre 66.7 en 1999) milliards de kWh. Les centrales hydrauliques, malgré des conditions d'exploitation favorables, ont produit 6.8 pour cent de moins que l'année précédente. Les installations à accumulation ont produit 15.4 pour cent d'électricité en moins. Par contre celles au fil de l'eau ont produit 5.6 pour cent de plus. Grâce à la disponibilité élevée des cinq centrales nucléaires suisses – utilisées à 89.1 pour cent de leur capacité –, un nouveau record de production a été établi dans ce secteur, à 24.9 (contre 23.5 en 1999) milliards de kWh. L'apport à la production d'électricité a été de 57.9 pour cent pour les centrales hydrauliques, de 38.2 pour cent pour les centrales nucléaires et de 3.9 pour cent pour les centrales thermiques conventionnelles et les autres installations. En 2000, la production nationale a dépassé la demande pendant onze mois; le surplus de 7.3 milliards de kWh a été exporté.

Gesamtenergie- und Stromverbrauch 2006

Dossier: Schweizer Elektrizitätsverbrauch ab 2000

Der Gesamtenergieverbrauch der Schweiz lag 2006 bei 888'330 Terajoule und war damit 0.5 Prozent tiefer als im Vorjahr. Als Grund für den Rückgang wurden vor allem das warme Wetter (die Zahl der Heiztage lag 7.7% unter dem Vorjahresniveau) und die hohen Erdölpreise angegeben. Mengenmässig ins Gewicht fiel vor allem der Rückgang bei Heizöl extraleicht um 4.8 Prozent und bei Erdgas um 1.9 Prozent. Zugenommen hat dagegen der Elektrizitätsverbrauch, er stieg um 0.8 Prozent auf einen Rekordstand von 57.8 Mia. Kilowattstunden und lag damit 10.3 Prozent über dem Stand von 2000.

Noch stärker als der Verbrauch stieg 2006 die Stromproduktion der inländischen Kraftwerke, nämlich um 7.5 Prozent auf 62.1 Mia. Kilowattstunden (kWh). Nach dem monatelangen Ausfall des Kernkraftwerks Leibstadt im Jahr 2005 nahm vor allem die Produktion der Atomkraftwerke stark zu (+19.2%) und erreichte mit 26.2 Mia. kWh einen Höchstwert. Die Wasserkraftwerke erzeugten dagegen 0.6 Prozent weniger Strom als im Vorjahr. Die Schweiz hat 2006 zum zweiten Mal in Folge mehr Strom importiert als exportiert. Allerdings war der Importüberschuss mit 2.7 Mia. kWh deutlich geringer als 2005 (6.4 Mia. kWh).

Gesamtenergieverbrauch 2017

Im Sommer 2018 veröffentliche das BFE die alljährliche schweizerische Gesamtenergiestatistik für das Jahr 2017. Gemäss des Bundesamtes ist der gesamtschweizerische Energieverbrauch im Jahr 2017 gegenüber dem Vorjahr um 0.4 Prozent gesunken. Ein wichtiger Faktor dafür waren die eher wärmeren Durchschnittstemperaturen, die den Energieverbrauch im Heizungsbereich tiefer ausfallen liessen als üblich. Wichtige Faktoren für einen steigenden Energieverbrauch wie die ständige Wohnbevölkerung, das BIP, die Anzahl Motorfahrzeuge, die Anzahl Wohnungen, der Elektrizitäts- und der Erdgasverbrauch stiegen aber gleichzeitig an. Gesunken sind hingegen der Verbrauch von Heizöl und Treibstoff.

Gesamtenergieverbrauch 2018

Im Sommer 2019 veröffentlichte der Bundesrat die schweizerische Gesamtenergiestatistik für das Jahr 2018. Verschiedene Faktoren haben dafür gesorgt, dass der gesamte Energieverbrauch im Jahr 2018 gegenüber dem Vorjahr um minus 2.2 Prozent gesunken ist. Als zentralsten Faktor für diesen Rückgang nannte das BFE die warme Witterung und den daraus resultierenden tieferen Bedarf an Heizenergie. Deswegen sei etwa die Nachfrage nach Heizöl extra-leicht (-10.1%), diejenige nach Erdgas (-5.6%) und jene nach elektrischer Energie (-1.4%) gegenüber dem Vorjahresergebnis gesunken. Andere Faktoren, wie beispielsweise die ständige Wohnbevölkerung (+0.7%), das BIP (+2.5%), der Motorfahrzeugbestand (+1%) und der Wohnungsbestand (genaue Zahl noch ausstehend), die den gesamten Energiebedarf erhöhen, sind im gleichen Zeitraum aber angestiegen. Erhöht hat sich auch der gesamte Verbrauch an Treibstoffen. Gegenüber dem Vorjahr ist diese Zahl um rund +1.4 Prozent angestiegen. Dabei hat es eine Verschiebung weg von Benzin (-1.6%) hin zu Diesel (+1.3%) gegeben und der Absatz an Flugzeugtreibstoffen hat um starke 5.7 Prozent zugenommen. Bei den erneuerbaren Energien fiel die Bilanz aufgrund der warmen Witterung ebenfalls rückläufig aus, da weniger Energie zu Heizzwecken verwendet worden ist. So ist die Verwendung von Energieholz zurückgegangen (-6.3%) und die Nutzung von Wärmepumpen (-1.8%) und Fernwärme (-2.1%) sind ebenfalls geringer ausgefallen. Ein Plus von 2 Prozent konnte im Jahr 2018 hingegen bei der Nutzung von Solarwärme registriert werden. Die Verwendung von Biogas (+6.7%) und biogenen Treibstoffen (+36.2%) sind im selben Zeitraum ebenfalls angestiegen, wobei diese Energieträger jedoch einen kleinen Anteil am Gesamtenergieverbrauch ausmachten.

Gesamtenergieverbrauch 2019

Im Sommer 2020 präsentierte das BFE Zahlen zur Gesamtenergiestatistik 2019. Der Gesamtenergieverbrauch der Schweiz hat sich gegenüber dem Vorjahr um 0.3 Prozent erhöht. Als Hauptursache nannte das Bundesamt die kühlere Witterung, die mit einer erhöhten Anzahl an Heizgradtagen (+6.1%) einherging. Weitere Faktoren für den Zuwachs im Gesamtenergieverbrauch waren der Anstieg der ständigen Wohnbevölkerung (+0.7%), der Zuwachs im BIP (+0.9%), sowie der Anstieg des Motorfahrzeugbestands (+0.8%). Bei den fossilen Energieträgern stieg der Verbrauch von Erdgas um 2.6% an, derjenige von Heizöl extra-leicht verzeichnete einen Rückgang um 2.3%. Der Verbrauch von Treibstoffen blieb gegenüber dem Vorjahr praktisch unverändert, wobei der Benzinverbrauch leicht zurückging (-0.8%), der Dieselverbrauch stagnierte (+0.04%) und der Absatz an Flugzeugtreibstoffen ein Plus von 1.0% verzeichnete. Unter den erneuerbaren Energieträgern für die Wärmebereitstellung konnte die Verwendung von Umgebungswärme durch Wärmepumpen einen starken Anstieg von 10.2% verzeichnen. Ebenfalls stark angestiegen ist die Verwendung von Fernwärme (+11.2%). Solarwärme (+1.5%), Biogas (+2.7%) und Energieholz (+1.1%) konnten einen leichten Zuwachs verbuchen.
In der separat ausgewiesenen Elektrizitätsstatistik wies das BFE im gesamten Stromverbrauch (57.2 TWh) einen Rückgang um 0.8% aus, was gemäss dem Bundesamt vorwiegend auf Effizienzsteigerungen zurückzuführen sei, welche auch die genannten verbrauchsfördernden Faktoren (Bevölkerungs- und Wirtschaftswachstum sowie die kältere Witterung) zu kompensieren vermochten. Die Landeserzeugung belief sich auf netto 67.8 TWh.

Gesamtenergieverbrauch 2020

Die Corona-Pandemie hinterliess auch deutliche Spuren in der Statistik zum Gesamtenergieverbrauch 2020. Zusammen mit einer im Vergleich zum Vorjahr wärmeren Witterung (Anzahl der Heizgradtage sank um 4.4 Prozent), einem Rückgang der gesamtwirtschaftlichen Leistung (reales BIP -2.9%) und einer verringerten industriellen Produktion (-3.5%) sank der Gesamtenergieverbrauch um 10.6 Prozent im Vergleich zu den Zahlen aus dem Jahr 2019. Aufgrund der verschiedensten Massnahmen gegen das Virus sank insbesondere das Verkehrsvolumen und damit der fossile Treibstoffverbrauch, der ungefähr ein Drittel der Gesamtenergiebilanz ausmachte. Beim Flugverkehr wurde beispielsweise ein Rückgang von 64 Prozent an Flügen verbucht, weshalb der Verbrauch an Flugzeugtreibstoffen um über 62 Prozent einbrach. Auch die anderen konventionellen Treibstoffe verzeichneten einen deutlichen Rückgang (Benzin -11.4%, Diesel -5.2%). Der Einfluss der wärmeren Witterung war insbesondere beim Rückgang des Heizöls extra-leicht zu sehen, wo der Verbrauch um 10.4 Prozent einbrach. Ebenfalls weniger für Heizzwecke verwendet wurde Erdgas (-2.0%). Beim Stromverbrauch konnte insbesondere in den Lockdown-Phasen ein starker Rückgang beobachtet werden. Über das Jahr betrachtet fiel dieser Rückgang mit minus 2.6 Prozent jedoch vergleichsweise moderat aus. Gleichzeitig gab es aber Faktoren, die einen erhöhten Gesamtenergieverbrauch begünstigten: Die ständige Wohnbevölkerung stieg um 0.7 Prozent, es waren rund 1.3 Prozent mehr Motorfahrzeuge registriert und die Anzahl Wohnungen stieg ebenfalls leicht an.

Consommation énergétique 2022

La consommation finale d'énergie a diminué de 3.9 pour cent en 2022 (par rapport à 2021). Selon le gouvernement, cette baisse a été principalement dictée par des conditions météorologiques clémentes en 2022. En effet, les degrés-jours de chauffage ont baissé de 17.2 pour cent en 2022. Deux facteurs additionnels sont également cités: la campagne d'information du Conseil fédéral intitulée «L'énergie est limitée. Ne la gaspillons pas» et la hausse des prix de l'énergie.