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La balance commerciale helvétique de 2019 a dégagé un excédent de CHF 37,3 milliards. Si l'excédent dépasse celui de 2018 (CHF 31,4 milliards), il s'agit d'une hausse inférieure (+3,9%) comparée à la hausse de 2017-2018 (+5,7%). Plus précisément, les exportations ont augmenté de 3,9 pour cent pour atteindre CHF 242,3 milliards, alors que les importations ont augmenté «que» de 1,6 pour cent avec un total de CHF 205,0 milliards. Les exportations ont été dopées par la forte hausse dans le domaine chimie-pharmacie (+10%).

Balance commerciale helvétique

La balance commerciale du premier trimestre 2019 affichait un excédent de 6,2 milliards de francs. Les importations ont atteint un niveau record de 51,2 milliards de francs. Par contre, l'Administration fédérale des douanes (AFD) note un léger ralentissement (-0,5%) des exportations. Elles ont atteint 57,4 milliards au premier trimestre.

Balance commerciale premier trimestre 2019

La balance commerciale helvétique de 2018 a révélé des chiffres records pour les exportations. Dans l’ensemble, la Suisse présente une balance excédentaire de 31,3 milliards de francs. Les exportations ont connu leur plus forte hausse depuis 2010 (+1,2%). La croissance des importations repose essentiellement sur le premier semestre de l’année. Dans les détails, les exportations de l’industrie chimique et pharmaceutique (104,3 milliards de francs), de l’industrie des machines et de l’électronique (33,51 milliards de francs) et de l’industrie des instruments de précision, notamment médicaux, (16,8 milliards de francs) sont les principaux responsables de cette année record.

Balance commerciale helvétique

Les exportations du matériel de guerre ont enregistré une baisse de 34% en 2013 par rapport à 2012. La Suisse a ainsi exporté pour un montant de 461,2 millions de francs (contre 700,4 millions en 2012), ce qui représente une part de 0,22% des exportations suisses. La Confédération a livré du matériel dans 71 pays. Largement en tête des pays destinataires, l’Allemagne a importé pour 123,5 millions de matériel suisse. Elle est suivie de l’Italie (58,9 millions) et des USA (43,8 millions). Sur 57 demandes de préavis visant à obtenir une autorisation d’exporter avec un client, 16 ont été refusées. Ces refus ont notamment été motivés par une volonté de garantir la paix, la sécurité régionale et internationale. Suite aux grenades suisses livrées originalement aux Émirats Arabes, mais retrouvées sur les champs de bataille syriens lors de l’année précédente, la Suisse a également renforcé le contrôle en matière de non-réexportation pour éviter que de tels cas se reproduisent. Premier traité fixant des normes contraignantes en matière de commerce des armes, le Traité sur le commerce des armes (TCA) a été adopté par l’assemblée générale de l’ONU et signé par la Suisse. Le Conseil fédéral soumettra ce traité au parlement en 2014.

Exportations du matériel de guerre en 2013

Comme en 2012, les exportations n’ont que peu augmenté au cours de l’année 2013 totalisant un montant de 201,8 milliards de francs (+0,8%). De même, l’augmentation des prix a été relativement faible (+0,8%). En comparaison avec l’année précédente, seul le dernier trimestre a révélé une évolution positive. En se penchant sur les différentes branches, on observe que les augmentations d’exportation les plus importantes se trouvent dans l’industrie des denrées alimentaires, boissons et tabacs (+7,1%, notamment l’exportation de café avec une augmentation de 17%), l’industrie des matières plastiques (+5,3%) et les instruments de précision (+3,3%). A l’inverse, les exportations dans les secteurs de l’industrie du papier et des arts graphiques (13,0%), l’industrie des machines et de l’électronique (-9,7%) et l’industrie métallurgique (-8,4%) ont reculé. Pour ce qui est des partenaires économiques, il faut noter l’accentuation des exportations vers le Mexique (+12%), la Chine (+11%) et l’Arabie Saoudite (+8%). Ces résultats contrastent particulièrement avec le résultat des exportations avec l’Inde (-24%) et le Japon (-12%). Concernant l’Europe, les exportations ont subi une légère baisse (-1%), baisse qui s’explique en partie par le changement de méthode pour le relevé du courant électrique.

Exportations en 2013

Au cours d’une année 2012 marquée par une situation économique défavorable, les exportations ont légèrement augmenté de 1,5%, à 200,9 milliards de francs. Le troisième trimestre a connu la hausse la plus importante faisant suite à une baisse des exportations au cours du deuxième trimestre. Contrairement à l’année précédente, les prix ont renchéri (+1,7%). Le renforcement des exportations a été observé principalement dans trois branches: l’horlogerie (+11%), l’industrie chimique et pharmaceutique (+5,8%) et les denrées alimentaires, boissons et tabacs (+3,4%). Ces augmentations tranchent avec l’évolution du papier et des arts graphiques (-13%), qui recule pour la cinquième année consécutive. Le commerce d’export a reculé avec l’Europe (-1%), la Chine (-12%) et l’Inde (-10%). Ce recul a cependant été compensé par une forte demande émanant de d’Arabie Saoudite (+23%), de Singapour (+14%), des USA (+12%), du Canada (+9%) et de l’Amérique latine (+10%).

Exportations en 2012

Malgré un premier semestre difficile, les importations ont augmenté de 1,2% à 176,5 milliards de francs au terme de l’année sous revue. Cette augmentation a également vu les prix augmenter de 0,6% après des baisses consécutives durant trois ans. Les prix des produits énergétiques ont permis un bond des importations de 13%. En revanche, les matières premières et demi-produits ont reculé de 4%. Dans ce groupe, la demande de métaux (-11%) et des demi-produits en papier (-12%) ont particulièrement souffert. Les importations dans le secteur de l’aéronautique ont quant à elles augmenté de 41%.

Importations en 2012

Le mois de décembre a été marqué par une chute du commerce extérieur due au calendrier. Décembre 2012 a compté deux jours ouvrables de moins que 2011. Cette différence corrigée, la balance commerciale boucle le mois avec un excédent de 1,0 milliard de francs. Au cours de l’année sous revue, la balance commerciale boucle finalement avec un excédent record de 24,4 milliards de francs, soit 860 millions de plus que l’année précédente.

Balance commerciale en 2012

Trotz starkem Schweizer Franken und anhaltender wirtschaftlicher Unsicherheiten nahmen die Exporte im Berichtsjahr um 2.1% zu. Die Dynamik liess im Berichtsjahr aber merklich nach; im dritten Quartal 2011 nahmen die Exporte gegenüber dem Vorjahr sogar leicht ab. Die Exportwirtschaft versuchte die Einbussen durch ein Entgegenkommen bei den Preisen wettzumachen, was sich in einem Rückgang der Exportpreise um durchschnittliche 5.5% niederschlug. Insgesamt wurden im Jahr 2011 Waren im Wert von CHF 197.6 Mia. ausgeführt. Rückläufig waren die Ausfuhren vor allem in der Papier- und der graphischen Industrie sowie der Bekleidungs- und Textilbranche. Von der Nachfrage in Asien profitierte die Uhrenindustrie, welche ihre Ausfuhren im Berichtsjahr um 19.3% steigerte. Die Schweizer Exporteure setzten vor allem in Deutschland, Irland und den Vereinigten Arabischen Emiraten mehr ab. Ebenfalls wuchsen die Ausfuhren nach Indien, Taiwan und Russland, jeweils zwischen 13% und 15%.

Die Importe betrugen 2011 CHF 173.7 Mia., was nahezu dem Wert des Vorjahres entsprach. Real wuchsen die Einfuhren um 1.9%. Während die ersten drei Monate 2011 noch ein grösseres Importvolumen aufwiesen, zeigten die anderen drei Quartale gegenüber der jeweils gleichen Zeitspanne 2010 negative Werte an. Einen Rückgang an Einfuhren vermeldeten insbesondere die Investitions- und Konsumgüterbranche. Bei letzterer schlugen die Einbussen bei den Importen der Bijouterie- und Juwelierbranche sowie der Unterhaltungselektronik zu Buche. Bezogen auf die geographische Herkunft wuchsen die Einfuhren aus Kasachstan um satte 78% was auf die starke Erdölnachfrage zurückzuführen ist. Die Importe aus Indien, Polen und Brasilien stiegen ebenfalls stark an.

Der Saldo der Ein- und Ausfuhren schlug sich in einem neuen Rekordüberschuss von knapp CHF 24 Mia. nieder. Gegenüber dem Vorjahr wuchs der Handelsbilanzüberschuss somit um CHF 4 Mia.

Aussenhandel 2011

En 2010, le commerce extérieur suisse a crû de manière significative par rapport à 2009 et cela malgré la cherté du franc. Ainsi, les exportations ont progressé de 7,1% par rapport à 2009 pour atteindre 193,3 milliards de francs, en dessous du record de 2008 (206,7 milliards). Le deuxième trimestre a été le plus dynamique tandis que la fin de l’année a été plus difficile en raison de la valeur du franc. Les exportateurs ont ainsi été amenés à baisser les prix. Les importations ont elles augmenté de 8% par rapport à l’année précédente pour atteindre 173,7 milliards. Si le premier trimestre a été délicat, le deuxième a progressé de 15%. Les prix se sont maintenus aux mêmes niveaux que l’année précédente. La balance commerciale a été bouclée avec le deuxième plus fort excédent de son histoire (19,6 milliards de francs). Toutefois, la première baisse depuis 2005 a été observée (-3,8% par rapport à 2009). Elle aurait été la conséquence de l’augmentation du déficit avec l’UE. Le mois de décembre a été particulier avec un renforcement des exportations (+3%) et des importations (+4,2%), une chute des prix à l’entrée (-2,1%) et à la sortie (-3,7%) et une balance commerciale excédentaire de 1,3 milliards de francs (-5,8%).

Commerce extérieur suisse en 2010

Le commerce extérieur suisse a été fortement ralenti par la crise économique et financière mondiale. Il a vécu la pire performance depuis des décennies après une année 2008 record. Ainsi, les exportations ont diminué de 12,6% pour atteindre 180,3 milliards de francs, la plus grande chute depuis 1944, ramenant le niveau des ventes à celui de 2006. Le recul s’est stabilisé au dernier trimestre et, pour la première fois depuis fin 2008, les ventes ont progressé de 14,4 milliards de francs en décembre de l’année sous revue. Les importations ont elles chuté de 14,3% à 160,1 milliards de francs, la plus forte baisse depuis 1975, et ont ainsi rejoint leur niveau de 2006. Après s’être constamment renforcé jusqu’au milieu de l’année sous revue, le recul des entrées s’est finalement tassé au dernier trimestre. Malgré une année très difficile, la balance commerciale suisse a atteint un nouveau record pour l’équivalent de 20,2 milliards de francs (+3,2% par rapport à 2008).

Commerce extérieur suisse en 2009

Après avoir connu un essor à deux chiffres au cours des deux derniers exercices, le commerce extérieur suisse a – malgré la crise économique – progressé en 2008 aussi bien à l’export qu’à l’import. Durant l’année sous revue, les importations ont augmenté de 3271,9 millions de francs (+1,8%) par rapport à 2007 pour s’établir à 186'850 millions de francs. Quant aux exportations, elles ont atteint 206'680 millions de francs, soit 9147 millions de francs de plus qu’en 2007 (+4,6%). Les exportations ont ainsi franchi pour la première fois la barre des 200 milliards de francs. Le vent a toutefois clairement tourné lors du dernier trimestre, sous l’effet de la crise économique, et a fait plonger la moitié des branches exportatrices dans les chiffres rouges. La balance commerciale a bouclé l’année 2008 avec un excédent record de 19'830 millions de francs, soit 5900 millions de francs de plus par rapport à 2007 (+42,1%). A lui seul, le secteur de la chimie a vu son excédent gonfler de 6,1 milliards pour culminer à 33 milliards de francs. Au niveau des produits d’exportation, toutes les branches ont connu une croissance moindre qu’en 2007. Après un dernier trimestre 2008 difficile, la moitié d’entre elles ont basculé du mauvais côté de la barre tandis que l’autre moitié limitait les dégâts. Seule l’industrie des denrées alimentaires, boissons et tabacs a enregistré une croissance à deux chiffres. De l’autre côté de l’échiquier, on trouve l’industrie textile avec des exportations en recul de 7,7%. En ce qui concerne les importations, si la croissance fut dans l’ensemble modeste à l’importation, les matières premières et demi-produits ont été le seul des quatre groupes principaux selon l’emploi à subir un recul. A l’inverse, les produits énergétiques ont décollé d’un tiers, poussés notamment par la flambée des prix (+23%). Si les exportations helvétiques ont progressé vers toutes les régions économiques, elles ont surtout brillé vers les pays en développement et ceux en transition, avec une hausse d’un septième par rapport à 2007. Les affaires avec l’UE et avec les pays industriels extra-européens ont quant à elles connu une évolution frileuse (+3%). Alors que les importations en provenance des pays en développement s’envolaient (OPEP : +39%), celles des autres régions économiques ont faiblement progressé (pays émergents et industriels), voire accusé un recul (pays en transition). Les importations en provenance de l’UE ont pour leur part augmenté de 1%.

Commerce extérieur suisse en 2008

L’essor du commerce extérieur affiché depuis 2004 s’est poursuivi en 2007, avec des taux de croissance nominaux à deux chiffres aussi bien à l’export qu’à l’import. Durant l’année sous revue, les importations ont augmenté de 18'168 millions de francs (+11,0%) par rapport à 2006 pour s’établir à 183'578 millions de francs. Quant aux exportations, elles ont atteint 197'533 millions de francs, soit 20'058 millions de francs de plus qu’en 2006 (+11,3%). La balance commerciale a bouclé l’année 2007 avec un excédent record de 13 955 millions de francs, soit 1891 millions de francs de plus par rapport à 2006 (+15,7%). Malgré cet excellent résultat d’ensemble, le commerce extérieur a toutefois connu un léger ralentissement dans les deux directions du trafic au cours du dernier trimestre. Au niveau des produits d’importation, tous les groupes principaux ont gagné du terrain au cours de l’année sous revue, hormis les produits énergétiques. Les matières premières et demi-produits, en hausse d’un cinquième, ont survolé les débats. En ce qui concerne les exportations, toutes les branches ont à nouveau accru leur chiffre d’affaires, avec des augmentations comprises entre 11 et 22% pour la moitié d’entre elles. L’industrie des denrées alimentaires, boissons et tabacs a réalisé les meilleurs résultats, avant tout grâce à l’envol des ventes de café et de boissons. Les importations de toutes les régions économiques se sont renforcées, à l’exception des pays en développement. Les produits importés d’Irlande, du Brésil, de Turquie, de Thaïlande et d’Inde ont notamment connu un essor important (entre 24 et 30%). Principal débouché de la Suisse au niveau des exportations, la croissance a été largement soutenue dans les pays industriels. Le rythme de croissance avec l’UE (+11,8%) et les Etats extra-européens (+1,7%) a cependant suivi une tendance opposée. Ces derniers ont notamment souffert de la stagnation des ventes aux USA et du recul des envois au Japon. La Russie, la Chine, l’Inde, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie et l’Espagne se sont à l’inverse accrues entre environ 10 et 30%.

Commerce extérieur suisse en 2007

L’année 2006 a été celle de tous les superlatifs, atteignant de nouveaux sommets, avec des taux de croissance nominaux à deux chiffres à l’export comme à l’import. Durant l’année sous revue, les importations se sont en effet accrues de 11,0% en valeur à 165'540,1 millions de francs (+5,6% par rapport à 2005). Il faut remonter à l’année 2000 pour retrouver pareil élan. Les exportations ont affiché, quant à elles, une hausse nominale de 12,9% pour s’établir à 177'194,9 millions de francs (+9,1% par rapport à 2005). Un tel dynamisme n’avait plus été observé depuis 1977. La balance commerciale a bouclé l’année 2006 avec un solde record de +11'654,8 millions de francs, soit presque la moitié de plus que celui de 2005 (+7'883,0 millions de francs). Ce résultat historique repose avant tout sur un excédent d’exportations colossal dans le secteur de la chimie. Les branches exportatrices ont toutes vu leur chiffre d’affaire augmenter de 10 à 20%. Avec une croissance de 20,5%, l’industrie des denrées alimentaires, boissons et tabacs a mené le bal grâce au boom des ventes de boissons, alors que la métallurgie et la chimie ont progressé respectivement de 15,1 et 14,8%. La demande de produits suisses a augmenté de plus de 10% dans tous les marchés. Dans l’UE, le principal débouché, la demande s’est accrue de 11,3%. Quant aux ventes en Russie, en Ukraine, en Roumanie et en Inde, elles ont bondi entre 34,7 et 46,7%.

Commerce extérieur suisse en 2006

L’année 2004 a été une excellente année, puisque le commerce extérieur suisse a réalisé son meilleur résultat depuis quatre ans, grâce à une embellie de la situation conjoncturelle en Suisse et à l’étranger. Les exportations (132'423 millions de francs, soit une augmentation nominale de 8,5% par rapport à 2003) ont affiché une croissance nominale plus prononcée que les importations (141'735 millions de francs, soit une augmentation nominale de 7%). C’est la métallurgie qui a enregistré la plus forte croissance. La chimie, pilier de l’exportation, a affiché une hausse du chiffre d’affaires d’environ 10% par rapport à l’année précédente. Quant à la balance commerciale, elle a bouclé l’année avec un excédent record de 9,3 milliards de francs. Par régions, le plus grand dynamisme est à mettre sur le compte des pays non industrialisés. Si la Chine a été sans surprise la plus active, les échanges avec le Sud-est européen et la CEI ont également été vigoureux. En ce qui concerne les échanges avec les pays industrialisés, principaux partenaires de la Suisse, tant les importations (+ 6,5%) que les exportations (+ 7,1%) ont massivement augmenté. Si le commerce avec l’UE a affiché une évolution similaire, il a été plus modéré avec les USA, notamment en raison de la faiblesse du dollar. Les USA sont néanmoins restés le deuxième marché d’exportation de la Suisse en 2004.

Commerce extérieur suisse en 2004

La ralentissement conjoncturel mondial s’est fait ressentir en Suisse également. La force du franc y a aussi contribué. Ce sont plus particulièrement l’industrie des biens d’investissement, les services financiers et le tourisme qui en ont souffert. Les exportations ont baissé de 1,4% pour se fixer à 109'414 millions de francs. La chimie (35,3% des exportations), la production de machines et d’appareils électroniques (24%) ainsi que l’horlogerie (7,8%) ont été les principaux exportateurs. Les importations ont suivi le même mouvement (-6,1%) pour se fixer à 103'891 millions de francs. La chimie (22,9% des importations), les machines et appareils électroniques (20,7%) ainsi que les véhicules (10,5%) sont les branches les plus importantes. Les principaux clients européens sont restés l’Allemagne (20,9%), la France (9,3%) et l’Italie (8,2%), l’UE représentant au total 60,2%. Les Etats-Unis sont restés les principaux acheteurs non-européen (10,9%). Concernant les importations, les principaux fournisseurs européens ont à nouveau été l’Allemagne (32,1%), l’Italie (10,7%) et la France (10,3%), l’UE représentant au total 80,1%. Les Etats-Unis sont demeurés les principaux fournisseurs non-européen. Le fait le plus marquant de l’année est certainement l’entrée en vigueur des sept accords bilatéraux signés en 1999 avec l’UE.

Commerce extérieur suisse en 2002

La somme totale des importations suisses a représenté un montant de 110'488,7 millions de francs, soit une augmentation de 4,2% (valeur nominale) par rapport à l’année précédente. Appareillage électronique et chimie (en tout, 42,7%) ont constitué les principales importations, achetées principalement à l’UE (79,8% du total des importations). Parmi les pays européens, l’Allemagne (32,1%), la France (10,9%) et l’Italie (10,2%) se retrouvent en tête. Les Etats-Unis ont représenté 5,4% des importations totales.

Commerce extérieur suisse en 2001

Malgré un premier semestre de forte vitalité économique, la Suisse a marqué le coup de la conjoncture internationale dès le milieu de l’année sous revue. Victime du fort ralentissement de l’économie et du commerce mondiaux, les exportations ont perdu de l’élan. Le taux de croissance du PNB, de 3,3% en 2000, est descendu à 1,6%. Les exportations n’ont enregistré qu’une augmentation de 6,2% (valeur nominale), contre 11,2% l’année précédente. Elles ont représenté une somme totale de 110 969,9 millions de francs. Principaux secteurs concernés : la chimie et les appareils électroniques (58,2% des exportations pour ces deux activités). L’Allemagne (22,4%), la France (9,1%) et l’Italie (7,9%) ont été les trois principaux clients européens (la zone UE représente 61% des exportations suisses), alors que les Etats-Unis (10,9%) furent le plus important client non européen.

Commerce extérieur suisse en 2001

La somme totale des importations suisses a représenté un montant de 105'844 millions de francs, pour une augmentation de 14% (valeur nominale) par rapport à 1999. L’UE a fourni 77,4% des produits importés (31,4% de l’Allemagne, 10,6% de la France, 10,1% de l’Italie), les Etats-Unis ont représenté 6,9% des importations et le Japon 3%. Produits en tête des importations: chimie et appareils électriques. La balance commerciale a enregistré un déficit de 1350 millions de francs pour l’année sous revue.

Commerce extérieur suisse en 2000

Dans le sillage d’une conjoncture internationale à la croissance extrêmement vigoureuse (4% dans la zone OCDE), l’économie suisse a atteint un taux de croissance de 3,3%, le plus élevé depuis une décennie. Le PIB a lui aussi indiqué une croissance de 3,3%. Les exportations ont enregistré une augmentation de 11,9% (valeur nominale) par rapport à 1999, pour une somme totale de 104'494 millions de francs. En tête, la chimie et les appareils électriques ont à eux-deux représenté 58,2% des exportations. Les principaux pays industrialisés européens clients de la Suisse ont été l’Allemagne (22,3% du volume total des exportations), la France (9%) et l’Italie (7,6%). Les pays de l’UE ont abrité 60,7% des exportations helvétiques, les pays industrialisés non européens 17,3% (dont 11,7% pour les Etats-Unis et 3,7% pour le Japon).

Commerce extérieur suisse en 2000

Selon un rapport du World Economic Forum, la Suisse a gagné deux rangs au classement des pays les plus compétitifs au monde. Elle pointe en 1999 à la sixième place, derrière Singapour, les Etats-Unis, HongKong, Taiwan et le Canada et devant le Luxembourg, le Royaume-Uni, les Pays-bas et l’Irlande.

pays les plus compétitifs

Une étude du Fonds national de la recherche scientifique (FNRS) a démontré que la conclusion d’accords de libre-échange avec des états non-européens n’était pas une alternative sérieuse à l’intégration de la Suisse dans l’Europe et notamment l’UE. Selon cette étude, l’importance économique de tels accords ne doit pas être surestimée et les principaux partenaires commerciaux de la Suisse continueront d’être ses voisins du vieux continent. Une adhésion à l’ALENA (Amérique du Nord et Mexique) ou un accord de libre-échange avec les Etats-Unis n’aurait que des effets marginaux.

conclusion d’accords de libre-échange avec des états non-européens

Pour la première fois, le GATT a examiné en détail la politique commerciale de la Suisse. Son rapport relève que, si le marché des biens et services est assez libre, celui de l'agriculture reste trop réglementé. Les droits de douane sur l'importation des produits manufacturés sont relativement bas et l'industrie est peu subventionnée comparativement à d'autres pays, mais la Suisse restreint parfois ses importations sur la base de normes techniques. Le rapport précise également que l'autorisation légale des cartels et l'impôt sur le chiffre d'affaires déforment les conditions de la concurrence internationale. A l'inverse de la politique industrielle, la politique agricole constitue un des régimes les plus coûteux des pays membres de l'OCDE. Les mesures protectionnistes dans ce domaine font que les prix sont jusqu'à trois fois plus élevés que dans la CE; les quatre cinquièmes de l'aide à l'agriculture sont financés par les consommateurs, souligne encore le rapport.

Le GATT a examiné en détail la politique commerciale de la Suisse
Dossier: Négociations GATT: le Cycle d'Uruguay

Durant l'année 1990, la conjoncture a commencé à fléchir dans les pays industrialisés mais de façon disparate. Alors que le Japon et l'Allemagne fédérale ont connu une situation favorable, la Grande-Bretagne et le continent nord-américain ont expérimenté un contexte plus inconfortable. Pour la première fois depuis 1986, le taux de croissance du produit intérieur brut des pays de l'OCDE est demeuré inférieur à 3%. Bien que la croissance du volume d'échange mondial ait légèrement ralenti, elle s'est néanmoins élevée à près de 6%.

La politique monétaire plus restrictive, menée par la Banque nationale depuis 1989, a fait sentir ses premiers effets en Suisse, plus particulièrement par une forte poussée des taux d'intérêt et une revalorisation du franc. Ainsi, on assista à une recrudescence des indices signalant un ralentissement de la conjoncture, plus spécifiquement dans les secteurs de la construction et de l'exportation. Alors que la croissance réelle du PIB était encore de 3% durant les neuf premiers mois, elle s'affaiblit durant le dernier trimestre pour s'établir finalement à 2,6%.

La conjoncture a commencé à fléchir dans les pays industrialisés mais de façon disparate