L’ambassadeur en Allemagne, Thomas Borer, a finalement démissionné suite à son rappel à la centrale. Il a été prié de rentrer à Berne en raison de sa gestion de la crise consécutive à des révélations du Sonntagsblick qui lui prêtait une liaison extraconjugale. Son refus de venir s’expliquer à Berne et d’envisager une nouvelle affectation ont poussé le chef du département à lui signifier son rappel. N’acceptant pas sa mutation, il a démissionné. Bien que critiqué par l’UDC, le Conseil fédéral, et plus particulièrement Joseph Deiss, a reçu le soutien de la CPE du Conseil national. Elle a estimé que le rappel de l’ambassadeur était justifié. Au-delà des derniers événements, c’est le comportement général de Thomas Borer, déjà remis à l’ordre l’an dernier, qui a été stigmatisé. Ce dernier aurait notamment critiqué ouvertement la stratégie du gouvernement dans sa négociation de l’accord aérien avec l’Allemagne.
- Mot-clés
- Date
- 30 avril 2002
- Type
- Relations internationales
- Acteurs
- Sources
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- Presse du 11.4.02; LT, 15.4.02 et AZ, 18.4.02; BO CN, 2002, p.1695 ss.; presse du 29.4 et du 30.4.02.
de Romain Clivaz
Modifié le 17.11.2016
Modifié le 17.11.2016