Année politique Suisse 1967 : Wirtschaft
Allgemeine Wirtschaftspolitik
Hemmende Wirkung des Wahljahres auf die Wirtschaftsgesetzgebung — Weitere Abflachung der Konjunktur ; Rückgang in einzelnen Wirtschaftszweigen — Trotzdem Andauern der Inflation infolge zunehmender Nachfrage nach Verbrauchsgütern, Defizitpolitik der offentlichen Hand, Lohnsteigerung und aussenwirtschaftlicher Einflüsse — Konjunkturpolitische Vorstösse in den eidgenössischen Räten ; geringe Aktivität der Behörden — Wettbewerbsfördernde Tätigkeit der Kartellkommission — Fall der Preisbindung im Detailhandel — Wirksameres Auftreten der Konsumentenorganisationen — Baisse des droits de douane frappant les produits horlogers aux Etats-Unis — Ratification de l'accord de la FH avec Hong Kong — Le Conseil fédéral encourage ces efforts — Une réforme de l'organisation de la FH accroit l'influence des entreprises — Poursuite des concentrations — Le tourisme maintient sa position, malgré les entraves subies par les étrangers et travaille d son développement - Les tendances d la récession, dans le secteur de la construction, conduisent d des réactions contre la concurrence étrangère — Efforts en vue de rationaliser les entreprises et d'améliorer la formation professionnelle.
 
La Constitution attribue à la Confédération les pouvoirs d'intervenir en cas de crise et de prendre des mesures préventives à cet égard. L'année 1967 a pu donner l'impression d'être calme dans ce domaine. Aucun nouveau projet de loi n'a été publié, aucune décision modifiant la position d'arbitre, que revêt le pouvoir central, n'a été prise. Pourtant, certains problèmes restent posés, qui tiennent essentiellement à l'évolution du concept de cycle économique, au maintien de la croissance, du plein emploi, à la lutte contre l'inflation. La conjoncture ne peut être, dans l'état actuel des choses, que très difficilement influencée par des mesures étatiques préventives. Les structures du pays semblent réserver l'interventionnisme pour la dernière extrémité, où l'Etat ne joue alors plus que le rôle d'un correcteur; ce sont les accords volontaires entre partenaires sociaux qui devraient être à la fois les moteurs des rapports économiques et les freins préventifs aux excès. 1967 a été une année électorale. Dans la mesure où les affrontements entre les politiques économiques des partis ont animé la campagne, nous en parlons ailleurs [1]. Il est cependant évident que la perspective d'élections en automne a freiné, sinon bloqué la législation économique, les grands partis préférant que la campagne se déroule sur le terrain des principes plutôt qu'à propos de tel ou tel projet de loi particulier. L'exaltation de l'acquis et la revendication générale sont plus attrayantes.
 
Situation conjoncturelle
La conjoncture économique proprement dite, dans ce contexte électoral, n'a pas été non plus propice aux décisions d'envergure. Le plein emploi s'est maintenu, la productivité a encore un peu augmenté, alors que les pays environnants connaissaient une reprise du chômage et, dans le cas de l'Allemagne fédérale, une faible récession. Il ne s'est agi d'intervenir ni contre la surchauffe, disparue, ni contre des menaces de crise caractérisées. L'expansion s'est ralentie encore, au point que l'on a pu considérer 1967 comme l'achèvement du cycle économique ayant débuté en 1958 [2], mais sans constater de signes précurseurs de crise, du moins si l'on considère l'activité économique globale. Dans des secteurs isolés, en effet, la capa. ité de production n'a pas été utilisée à plein, entraînant des baisses sensibles; ces baisses n'ont pourtant pas provoqué de chômage, en raison de la tension du marché de l'emploi et de la masse de manoeuvre que représentent les ouvriers étrangers [3]. D'autres secteurs ont subi aussi une baisse sensible du taux d'expansion, mais ont réussi quand même à augmenter leur production [4]. La construction a continué de stagner à un niveau inférieur à sa capacité. La propension de l'industrie à investir est restée faible. Si la demande intérieure de biens de consommation a été encore forte, la demande extérieure a subi les effets des ralentissements constatés à l'étranger, et de l'incertitude causée par l'évolution du commerce international et des monnaies de réserves. Ces facteurs, joints à la tension du marché du travail, ont contribué à la baisse du taux de croissance du produit national brut (PNB) qui, en atteignant le montant de 68 milliards environ, n'a augmenté nominalement que de 5,8 %, contre 7,5 % en 1966 et 7,8 % en 1965. L'accroissement réel du PNB devrait se placer à 1,6 % pour 1967, soit au taux le plus bas depuis 1958 (2,8 % en 1966, 4,2 % en 1965) [5]. L'accroissement réel du revenu national par personne occupée devrait avoir atteint un peu plus de 2 %, ce qui s'explique entre autres par la légère baisse du taux d'emploi; mais, là encore, la comparaison avec les années précédentes est défavorable: 3,7 % en 1966, 5,5 % en 1965 [6].
Ce ralentissement n'a pas empêché la poursuite de l'inflation. L'indice des prix à la consommation a accusé une hausse, en moyenne mensuelle, de 4 % (4,7 % en 1966, 3,4 % en 1965) [7]. Cet indice, qui ne représente pas le taux d'inflation proprement dit, est néanmoins suffisamment parlant. La baisse du pouvoir d'achat a été entraînée, en ce qui concerne les facteurs internes, par la croissance d'une demande mal contenue, dans le secteur privé, pour les produits de consommation; les pouvoirs publics, pour lesquels les besoins d'investissements sont de plus en plus considérables, y ont aussi contribué par leur politique déficitaire; de même, la pression que les salaires ont exercée a été supérieure à l'accroissement de la productivité, ce qui a eu des effets certains sur les coûts de production et les prix. La politique du « mieux-être » semble avoir dans ce domaine suivi son cours sans retenue, contredisant les efforts tentés pour stabiliser les coûts. Il est vrai que la plupart des contrats collectifs contiennent une clause d'indexation, et que le principe de la parité des revenus agricoles avec les revenus d'ouvriers est ancré dans la loi. Il est aussi vrai que les ajustements intervenus ont permis de rattraper des retards et n'ont pas anticipé sur le renchérissement. En 1967 cependant, les facteurs extérieurs au pays ont joué aussi un rôle déterminant, dans la mesure où le renchérissement étranger, les incertitudes créées par le déficit des balances des paiements des pays à monnaie de réserve ont influencé les échanges de la Suisse ou introduit des éléments malsains dans l'expansion.
 
Politique conjoncturelle
Sur le plan de la politique conjoncturelle, l'année a été calme. Certes, des interventions ont été faites aux Chambres fédérales, mais il n'y a pas eu de grande entreprise nouvelle. Une motion Heil (ccs, ZH) a été discutée par le Conseil national, puis acceptée sous forme de postulat. Se fondant sur le fait que la Constitution accorde à la Confédération les pouvoirs d'intervenir seulement en cas de crise, elle demandait qu'un nouvel article autorisât la législation dans le domaine de la croissance économique [8]. L'appréciation des résultats de la politique de lutte contre le renchérissement, incarnée par les deux arrêtés fédéraux de 1964, a fait l'objet de débats à la suite d'une interpellation Schürmann (ccs, SO) et lors de la discussion du rapport de gestion sur 1966. La lutte contre l'inflation y a été reconnue comme un objectif de première importance; mais la politique du Conseil fédéral y a été attaquée par des critiques qui lui reprochent une trop grande rigidité dans l'application des mesures conjoncturelles [9]. En outre, une motion Borel (rad., GE) que le Conseil des Etats avait fait sienne le 30 novembre 1965, réclamait du Conseil fédéral la création d'un organisme chargé d'étudier les grandes lignes d'un développement optimum pour le pays et de proposer des priorités dans les investissements; cette motion a été adoptée par le Conseil national [10]. En fait, la nécessité de combattre l'inflation n'a pas donné lieu à de grands affrontements, ceux-ci étant plutôt réservés aux moyens à appliquer.
Le 17 mars est arrivé à échéance l'arrêté fédéral urgent destiné à combattre le renchérissement dans le domaine du crédit. Il avait depuis plusieurs mois cessé d'avoir tout effet, en raison de l'évolution de la conjoncture et des arrangements pris entre la Banque nationale et les banques, ce dont nous parlons plus bas [11]. Seule mesure institutionnelle subsistante, la politique visant à réduire le nombre des ouvriers étrangers s'est poursuivie de façon rigide, selon le système du double plafonnement, entravant ainsi les adaptations structurelles de l'économie et maintenant une tension très forte sur le marché de la main-d'oeuvre [12]. Le programme conjoncturel complémentaire, dont la réalisation avait été posée comme condition en 1965 lors du débat sur les arrêtés conjoncturels, n'a jamais eu en fait d'autre caractère, aux yeux des autorités, que celui d'un catalogue non limitatif et non normateur. Pourtant, la révision des statuts de la Banque nationale en vue d'accorder à celle-ci des pouvoirs d'intervention plus étendus, la réforme des finances fédérales étaient considérées en 1966 encore comme des objectifs valables et réalisables. En fait, aucun progrès n'a été fait sur cette voie en 1967, ou presque, le projet de loi sur la Banque nationale restant dans les limbes et, sur le plan financier, les efforts d'économie comme ceux tendant à accroître les recettes n'ayant pas résisté aux assauts divergents des partis et des groupes d'intérêts [13]. La politique conjoncturelle paraît se réduire en réalité à des mesures extraordinaires dont le peuple seul semble s'accommoder, une fois qu'il a pris conscience de la gravité d'une situation. Une législation provisionnelle parait suspecte, du moins en ce qui concerne les troubles qui habituellement accompagnent la croissance.
 
Politique concurrenielle
C'est toutefois dans le domaine de la liberté de la concurrence que des progrès ont été possibles. La commission suisse des cartels y a largement contribué. Celle-ci a examiné notamment le marché des carburants liquides et constaté que la présence sur celui-ci de dissidents actifs écartait pour le moment la menace d'unoligopole exclusif; elle a poursuivi l'inventaire des prix imposés et a entrepris une enquête sur le marché des spiritueux, ainsi que dans le domaine de l'économie laitière et dans le secteur bancaire. Elle a achevé son étude sur les conditions de concurrence de la branche des installations sanitaires. Dans les avis qu'elle a émis sur la nouvelle loi sur l'imposition du tabac (abandon des prix imposés), elle a été suivie par le Conseil fédéral; elle s'est aussi prononcée sur le projet de révision des statuts de la Banque nationale. Parmi les rapports, publiés en 1967, celui qui traitait des limitations de droit public appliquées aux règlements concernant les adjudications et les soumissions a eu un grand écho et entraîné des pratiques plus libérales [14]. En dehors de cette activité, il faut signaler l'abandon, le 2 février, des prix imposés dans le commerce de détail par l'association suisse des fabricants d'articles de marque Promarca. Cet abandon a été forcé par les offensives de rabais qu'avaient conduites les grands magasins au cours de 1966, et que les menaces de boycott n'avaient pas réduites [15]. Les associations de petits détaillants de l'alimentation n'ont pas pu s'y opposer [16]. La liberté des prix n'a pas entraîné en 1967 encore les effondrements et l'anarchie que les partisans de l'ancien régime craignaient; elle devrait tout au plus avoir accéléré les concentrations dans les zones urbaines, les zones campagnardes étant moins en mesure de bénéficier des allégements. L'apparition, à la fin de l'année, de magasins « Discount », vendant les denrées non périssables à des prix très inférieurs, a engagé l'évolution dans une phase nouvelle [17].
La défense des consommateurs a pris une tournure plus agressive en 1967. La grève d'achat du beurre, décidée par les consommatrices romandes après la hausse survenue en mai, a été l'un des facteurs qui ont contraint le Conseil fédéral. à modifier la politique suivie en matière de prix des produits laitiers. Sur ce point, les transferts de charges du contribuable au consommateur, tels qu'ils avaient été décidés en 1966 au sujet de la réduction des subventions, ont connu un échec [18].
 
Strukturpolitik
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Uhrenindustrie
Die schweizerische Uhrenindustrie bemühte sich auch im vergangenen Jahr, ihre Produkte auf dem Weltmarkt wettbewerbsfähig zu erhalten. Es gelang ihr, ihren Weltmarktanteil zu erhöhen. Dabei leistete ihr ein handelspolitischer Erfolg gute Dienste. Anfangs des Jahres hob der amerikanische Präsident die im Jahre 1954 verfügte 50prozentige Zollerhöhung auf Uhreneinfuhren in die USA auf. Dieser den schweizerischen Uhrenexport behindernde Zollzuschlag hatte auf der «escape clause» beruht, welche es den Amerikanern ermöglicht, in Abweichung von der durch die GATT-Verträge vorgesehenen Meistbegünstigung lebenswichtige Industrien in ihrem Land durch einseitige Zölle zu schützen [19].
Die Fédération Horlogère (FH), welche die Interessen der schweizerischen Uhrenindustrie. vertritt, beschäftigt sich zudem mit dem fernöstlichen Absatzmarkt. So konnte der 1966 mit der Federation of Hong Kong Industries abgeschlossene Vertrag ratifiziert werden. Die Hauptziele dieses Vertrages bestehen darin, die Qualität der in Hongkong produzierten Uhrengehäuse zu kontrollieren und das « Swiss made » besser zu schützen [20]. Im Zusammenhang mit dieser Ratifizierung hatte der Bundesrat eine Kleine Anfrage von Nationalrat Tschopp (k.-chr., BL) zu beantworten. Dabei stellte er fest, die von der FH mit Hongkong getroffene Vereinbarung verletze die Gesamtinteressen der Uhrenindustrie nicht. Die internationale Arbeitsteilung liege durchaus im Sinne des Uhrenstatuts und in der Richtung einer klugen langfristigen Industriepolitik. Die FH trage als privatrechtliche Organisation dafür die alleinige Verantwortung. Die ASUAG (Allgemeine Schweizerische Uhrenindustrie AG), an der die Eidgenossenschaft beteiligt ist, wirke zudem auf eine vermehrte Koordination zwischen den verschiedenen Interessenkreisen der Uhrenindustrie hin [21].
Um die Schweizeruhr auf dem Weltmarkt konkurrenzfähig zu erhalten, sind auch Reformen in der schweizerischen Produktionsstruktur nötig. So genehmigte die FH im Dezember 1967 anlässlich ihrer ordentlichen Generalversammlung die Grundlinien einer Organisationsreform. Die FH hatte sich von einer berufsständischen Institution zu einer Wirtschafts- und Dienstleistungsorganisation gewandelt. Nun ging es zusätzlich darum, durch die Direktmitgliedschaft der Unternehmen die bereits bestehenden Konzentrationstendenzen zu verstärken. Denn so erhalten die Einzelbetriebe ein grösseres Gewicht als früher, als sie nur durch ihre Verbandsleitungen vertreten waren. Da neben der von den Unternehmern neu zu bildenden « Unternehmerkammer » die bisherige auf den Regionalverbänden aufbauende « Verbandskammer » weiterbestehen soll, kann von einem eigentlichen Zweikammersystem gesprochen werden [22].
Im Jahre 1967 zeigten sich vermehrt Konzentrationserscheinungen. Die schweizerischen Unternehmungen ergriffen die Offensive und dürfen hoffen, weiteren Aufkäufen durch amerikanische Firmen vorgebeugt zu haben [23]. Nach einer von der FH erarbeiteten Zukunftsvision werden die Fusionen in grossem Ausmass zunehmen. Bei der raschen Entwicklung der Elektronik kann dieser prospektiven Studie zufolge nur eine einzige Marke «La Suisse» unsere Uhrenindustrie in der Zukunft wirksam im Ausland vertreten [24].
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Fremdenverkehr
Die Entwicklung des schweizerischen Fremdenverkehrs wurde vor allem durch die Ereignisse in jenen Ländern beeinflusst, aus denen sich die grosse Zahl unserer Gäste rekrutiert. So machten sich 1967 einmal die Devisenrestriktionen Grossbritanniens für Auslandreisen und die darauf folgende Abwertung des englischen Pfunds bemerkbar. Eine ähnliche Wirkung hatte die Rezession in der Bundesrepublik Deutschland, und auch der Nahostkonflikt mag sich negatif ausgewirkt haben. Zudem hat vermutlich die Weltausstellung in Montreal Touristen angezogen und von einer Europareise abgehalten.
Trotz diesen ungünstigen Tendenzen wurden 1967 30,23 Mio Übernachtungen gebucht, was einer Zunahme von 0,8 % entspricht. Die Schweiz konnte somit ihre Stellung als attraktives Ferienland halten. Wenn man berücksichtigt, dass zahlreiche Konkurrenzländer empfindliche Einbussen erlitten, kann man sogar von einer Stärkung dieser Stellung sprechen [25]. Diese Tatsache ist unter anderem auf die Anstrengungen der interessierten Kreise selbst zurückzuführen. So hat der Bundesrat anfangs des Jahres in einer Vollziehungsverordnung zum Bundesgesetz über die Förderung des Hotel- und Kurortkredites die Fremdenverkehrsgebiete und -orte genau festgelegt, die nun in den Genuss von Darlehen und Verbürgungen zur Förderung des Fremdenverkehrs kommen können [26]. Eine Erleichterung für die Gäste wird auch der Entschluss des Schweizer Hotelier-Vereins bringen, in Zukunft Kreditkarten als Zahlungsmittel entgegenzunehmen [27]. Allerdings steht es den Hotelbesitzern nach wie vor frei, die Karten anzunehmen oder nicht. Einen wesentlichen Einfluss auf das günstige Ergebnis des Fremdenverkehrs hatte auch die sorgfältige und originelle Werbung der Schweizerischen Verkehrszentrale [28].
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Baugewerbe
Das Gewerbe hatte 1967 mit rückläufigen Tendenzen zu kämpfen. Das gilt insbesondere für die im Bauwesen tätigen Firmen. Allerdings kann nicht von einer wesentlichen Entspannung am Arbeitsmarkt gesprochen werden. Hingegen waren die technischen Kapazitäten wegen des Rückgangs der Wohnbautätigkeit vor allem in den Städten weniger gut ausgelastet als in früheren Jahren [29]. Die Rückbildung der Bautätigkeit bewirkte vor allem im Tiefbau einen spürbaren Preisdruck. Diese Konstellation führte zu Reaktionen von gewerblicher Seite. Diese richteten sich hauptsächlich gegen die ausländische Konkurrenz. So betrachtete der Schweizerische Baumeisterverband Ausländerofferten als unerwünscht [30]. Die Schweizerische Arbeitsgemeinschaft für das Holz, « Lignum », richtete scharfe Angriffe gegen den Bundesrat, dessen Einfuhrpolitik die Bau- und Holzwirtschaft der andern EFTA-Staaten bevorzuge [31]. Auch die Reaktion des Schweizerischen Maler- und Gipsermeister-Verbandes auf einen Bericht der Kartellkommission über die Entrostungs- und Malerarbeiten an der Erdölraffinerie in Cressier deutete den Widerstand gegen die Auslandkonkurrenz an. Man stellte mit Genugtuung fest, dass die französische Firma, die viel billiger offeriert hatte als ein schweizerisches Konsortium, nicht in der Lage gewesen war, den genannten Preis einzuhalten, wobei sie erst noch geringere Qualität geliefert als angeboten hatte. Dem wurde entgegengehalten, die in der schweizerischen Offerte vorgesehene perfektionistische Qualität sei vom Auftraggeber gar nicht verlangt worden [32].
Auch Rationalisierungsanstrengungen sind dazu angetan, die Bauwirtschaft zu stärken. Man forderte einen planmässigen Einsatz wissenschaftlichen und technischen Forschens, Wissens und Könnens [33]. Die Schulung der Bauunternehmer wird immer wichtiger, da 'sich die Bauindustrie in einem Umbruch befindet. Aus diesem Grund gab das Schweizerische Institut für gewerbliche Wirtschaft in St. Gallen einen Kurs für die Unternehmensführung im Baugewerbe [34]. Auch am Gewerbekongress in Interlaken wurde auf die grosse Bedeutung der Betriebsberatung und der Unternehmerschulung hingewiesen. Im ganzen hatten sich 500 gewerbliche Betriebsinhaber in 6 Schweizer Städten zu Kursen eingeschrieben. Nur auf diesem Weg kann sich nach Ansicht des Gewerbeverbandes der selbständige Unternehmer auf die Dauer halten [35].
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U.K. / R.F.
 
[1] Cf. plus haut, p. 24 s. et plus bas, p. 151 ss.
[2] Cf. EDWIN STOPPER, « Wirtschaftspolitische Lehren aus dem letzten Konjunkturzyklus », in Im Spannungsfeld der Politik, Festgabe Dr. Martin Rosenberg, Luzern, 1968, S. 63. — Voir aussi Bulletin d'information du délégué aux questions conjoncturelles, 23/1967, p. 43.
[3] Le recul le plus fort frappe les branches liées à la construction: l'industrie du bois a reculé de 8 % (—4 % en 1966), celle de la pierre et de la terre de 5 % (+3 %). La métallurgie est en baisse de 3 % (—1 %), le cuir, le caoutchouc et les matières plastiques de 3 % (+ 3 %), les textiles de 2 % (—3 %). Cf. La Vie économique, 41/1968, p. 135 s. (Résultats provisoires).
[4] C'est le cas notamment des chimiques (+3 % contre +14 % en 1966) et de l'horlogerie (+4 % contre + 14 %). Cf. ibid.
[5] Cf. La Vie économique, 41/1968, p. 49 et 92. Voir aussi La situation économique en 1967..., 186e rapport de la Commission de recherches économiques, supplément à La Vie économique, 40/1967, décembre. Il s'agit d'estimations provisoires encore, les comptes nationaux n'étant publiés que plus tard dans l'année.
[6] ibid.
[7] La situation économique, 4e trimestre de 1967, 187e rapport de la Commission de recherches économiques, supplément à La Vie économique, 41/1968, février. — Voir aussi Bulletin d'information du délégué aux questions conjoncturelles, 23/1967, p. 60.
[8] NZZ, 1148, 16.3.67.
[9] Cf. Bull. stén. CN, 1967, p. 51 ss. et NZZ, 2727, 22.6.67.
[10] NZZ, 1014, 9.3.67.
[11] Cf. p. 54 s.
[12] Cf. plus bas, p. 103 ss.
[13] Cf. plus bas, p. 55 s. et 62 ss.
[14] Sur l'activité en 1967 de la commission des cartels, voir le rapport annuel à paraître dans les Publications de la Commission suisse des cartels, ainsi que TdL, 44, 13.2.68; NZ, 72, 13.2.68. Rapport sur 1966, cf. Publications..., 2/1967, p. 1 ss. — Loi sur le tabac, ibid., 2/1967, p. 50 ss. Adjudications et soumissions, ibid., 2/1967, p. 97 ss. — Banque nationale, ibid., 2/1967, p. 312 ss. — Voir aussi plus bas, p. 99.
[15] Cf. NZ, 57, 3.2.67; NZZ, 466, 3.2.67; Weltwoche, 1735, 10.2.67; PS, 33, 9.2.67; TdG; 31, 6.2.67; GdL, 29, 4.2.67; BN, 68, 13.2.67. — Voir aussi APS 1966, p. 44.
[16] Cf. NZZ, 558, 10.2.67; NZ, 94, 27.2.67.
[17] Cf. NZ, 434, 20.9.67; 488, 22.10.67; Bund, 304, 16.11.67; Tat, 275, 22.11.67; TdL, 300. 27.10.67.
[18] Cf. plus bas, p. 68 s. et APS 1966, p. 59.
[19] NZZ, 139, 146 u. 155, 13.1.67; 252, 20.1.67. Vgl. oben, S, 59.
[20] NZZ, 5305, 8.12.67. Vgl. dazu SPI 1966, S. 46 f.
[21] NZZ, 1152, 16.3.67.
[22] GdL, 294, 16./17.12.67; NZZ, 188, 25.3.68.
[23] 17 Uhren-Etablisseure gründeten in Biel eine gemeinsame neue Gesellschaft, die Procaf S.A. (TdL, 18, 18.1.67). Die vier wichtigsten Roskopf-Uhrenproduzenten schufen gemeinsam die «Economic Swiss Time Holding» mit Sitz in Basel (JdG, 79, 6.4.67). Auch Movado und Zenith schlossen sich zusammen (GdL, 297, 20.12.67). Ebauches S.A. und die französische Firma Lip S.A. beschlossen, im Gebiete der Forschung zusammenzuarbeiten (TdL, 98, 8.4.67).
[24] TdG, 231, 3.10.67; PS, 262, 13.11.67.
[25] Die Volkswirtschaft, 41/1968, S. 52; NZZ, 4288, 12.10.67; 112, 20.2.68; 117, 22.2.68.
[26] NZZ, 39, 5.1.67.
[27] TdG, 24, 28.1.67.
[28] Tat, 25, 31.1.67; NZZ, 416, 31.1.67; TdG, 26, 31.1.67; JdG, 69, 23./24.3.67.
[29] Die Volkswirtschaft, 40/1967, S. 632, u. Mitteilung Nr. 186 der Kommission für Konjunkturfragen, S. 4. Vgl. unten, S. 98.
[30] NZ, 228, 22.5.67; NZZ, 2799, 27.6.67. Vgl. auch unten, S. 86.
[31] NZ, 236, 26.5.67; TdG, 121, 26.5.67.
[32] NZ; 102, 3.3.67; JdG, 44, 22.2.67. Vgl. Veröffentlichungen der Schweizerischen Kartellkommission, 2/1967, S.22 fl.
[33] NZZ, 1152, 16.3.67. Vgl. unten S. 99.
[34] Tat, 42, 20.2.67.
[35] NZZ, 2036, 10.5.67.
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