Plusieurs facteurs d'incertitude ont marqué les élections du parlement de Bâle-Campagne et les ont rendues particulièrement intéressantes (signes d'un intérêt croissant furent un record de candidatures et une plus grande participation aux élections). En effet, c'est la première fois qu'ont été appliqués dans ce demi-canton le droit de vote à 18 ans, instauré en 1980, ainsi qu'une loi électorale régissant de façon nouvelle la répartition régionale. Ces élections ont permis de discerner une nette tendance en faveur des petits partis et elles ont apporté bon nombre de changements de personnes. Dans certains cas particuliers, les mouvements des suffrages ont été insuffisamment représentés, ce qui a suscité quelques critiques a posteriori au sujet du nouveau droit électoral. Parmi les principales évolutions, on distingue une légère poussée de la droite, ainsi que l'avance continuelle des POCH au sein d'une gauche stagnante. On a également constaté que les chances des candidates à cette élection sont restées les mêmes.