Rechtliche Konsequenzen bei absichtlicher Verkürzung der Produktlebensdauer (Po. 21.4224)

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In der Frühjahrssession 2022 nahm der Nationalrat ein vom Bundesrat unterstütztes Postulat Brenzikofer (gp, BL) zur Prüfung möglicher rechtlicher Konsequenzen bei absichtlicher Verkürzung der Produktlebensdauer mit 113 zu 76 Stimmen bei 1 Enthaltung an. Wie die grüne Nationalrätin argumentierte, würden Unternehmen durch die sogenannte geplante Obsoleszenz den Produktlebenszyklus in gesättigten Märkten bewusst verkürzen, um den Absatz steigern zu können. Dies laufe dem Gedanken der Kreislaufwirtschaft, einem bewussten Umgang mit Ressourcen sowie den Klimaschutzbestrebungen zuwider. Entsprechend solle ein Verbot eines solchen Verhaltens geprüft werden. Im Parlament stemmten sich die FDP-Fraktion beinahe vollständig und die SVP-Fraktion geschlossen gegen das Postulat; ein solcher Bericht liege bereits mit dem angenommenen Postulat Vonlanthen (mitte, FR; Po. 17.3505) vor, erklärte etwa Pierre-André Page (svp, FR) die ablehnende Haltung seiner Fraktion. Zudem könnten die Konsumentinnen und Konsumenten auf dem freien Markt diejenigen Unternehmen wählen, die eine verlängerte Garantie anböten und für eine hohe Qualität bekannt seien. Eine Mehrheit des Nationalrates folgte hingegen dem Votum von Bundesrätin Simonetta Sommaruga für Annahme des Postulats. Ferner schlug die Bundesrätin vor, die vom Postulat aufgeworfenen Fragen in einem sich bereits in Arbeit befindenden Bericht zu beantworten, mit dem ein 2018 überwiesenes Postulat Marchand-Balet (damals cvp, VS; Po. 18.3248) erfüllt werden soll. Während bei diesem Postulatsbericht die Rechtslagen zur geplanten Obsoleszenz im Ausland und in der Schweiz verglichen werden, sollen aufgrund des vorliegenden Postulats die Angaben zur Kreislaufwirtschaft aus dem Bericht Vonlanthen aktualisiert sowie mögliche Anpassungsvorschläge im Schweizer Recht aufgezeigt werden. Der Bericht könne damit als Basis für die Diskussion zur Schaffung rechtlicher Normen verwendet werden, erklärte die Energieministerin.

Dossier: L'obsolescence programmée et des efforts en faveur de l'économie circulaire

En juin 2024, le Conseil fédéral a publié le rapport donnant suite à la motion de Florence Brenzikofer (vert-e-s, BL) concernant le raccourcissement délibéré de la durée de vie d’un produit, soit l'obsolescence programmée. Dans ce rapport, le Conseil fédéral expose les modifications législatives auxquelles il faudrait procéder pour qu’il soit possible de sanctionner ce type de pratique et conclut que la loi sur la concurrence déloyale (LCD) et le droit de la garantie offrent un cadre légal satisfaisant. En cas d'escroquerie, le droit pénal est également suffisant. En outre, prouver que la durée de vie d'un objet a été délibérément raccourcie par le constructeur s'avèrerait très difficile. Toutefois, le Conseil fédéral estime que les nouvelles directives de l'Union européenne (UE) – qui interdisent de présenter un bien comme réparable alors qu'il ne l'est pas, d'affirmer à tort qu'un bien représente une certaine durabilité, ou qu'une mise à jour logicielle endommagera la capacité de fonctionnement de l'objet – constituent un possible exemple à suivre. De récentes évolutions en France et dans l'UE introduisent également l'obligation d'indiquer la durée de vie d'un produit et de sa réparabilité, sur une échelle de A à E. Selon le rapport, s'aligner sur les réglementations de l'UE dans ce domaine permettrait de réduire les frais d'exécution. Ne souhaitant pas faire cavalier seul, la Suisse attendra donc les mesures de ses voisins européens.

Dossier: L'obsolescence programmée et des efforts en faveur de l'économie circulaire