réseau national de mesure des polluants atmosphériques (NABEL)

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Keiner der Teilbereiche des Umweltschutzes gelangte in jüngster Zeit dergestalt in den Blickpunkt einer breiten Öffentlichkeit wie die Luftreinhaltung. Die Messresultate des Nationalen Beobachtungsnetzes für Luftfremdstoffe (NABEL) bestätigten, dass die — zum überwiegenden Teil «hausgemachte» — Luftverschmutzung in der Schweiz unverändert hoch ist und in Städten und Agglomerationen die für den Gesundheitsschutz des Menschen massgebenden Immissionsgrenzwerte teilweise erheblich überschreitet. Alarmierende Ozon-Konzentrationen traten im Sommer in der Region Basel auf. Dieses aggressive Gas wird durch photochemische Prozesse aus Stickstoffoxiden und in Reaktion mit Kohlenwasserstoffen bei starker Sonneneinstrahlung gebildet und durch den Wind auch über grosse Distanzen verfrachtet. Die höchsten Ozonwerte werden unter anderem deshalb nicht in den Städten und entlang von Autostrassen registriert, sondern in deren Umgebung und in entfernteren Gebieten. Ein vom Nationalrat überwiesenes Postulat (85.315) forderte den Bundesrat daher auf, Massnahmen wie drastische Verkehrsbeschränkungen an «Ozonwetter»-Tagen zu prüfen, um die negativen Einflüsse auf die Schutzwälder zu mildern. Ebenfalls als Postulat überwies die Volkskammer eine Motion der CVP-Fraktion (85.320), die den Aufbau eines Smog-Alarmsystems verlangte. Die Verbindung der Schweizer Ärzte (FMH) warnte vor zunehmenden Erkrankungen der Atemwege, vor allem bei Kindern, und plädierte für wirksame Dringlichkeitsmassnahmen zur Verminderung der Luftbelastung.

Trotz der eingeleiteten Massnahmen hat sich die Luftqualität noch nicht verbessert, und die in der Luftreinhalteverordnung (LRV) festgelegten Immissionsgrenzwerte werden häufig überschritten. Die Messresultate des Nationalen Beobachtungsnetzes für Luftfremdstoffe (NABEL) zeigten, dass die Luftverschmutzung durch Schwefel- und Stickstoffdioxid in den Stadtzentren und Agglomerationen nach wie vor hoch ist und zum Teil erheblich über den auch für den Gesundheitsschutz des Menschen massgeblichen Immissionsgrenzwerten liegt. Kritische Belastungen der Umwelt durch Ozon, einem Folgeprodukt der Stickoxide und Kohlenwasserstoffe, treten demgegenüber besonders in ländlichen Gebieten auf.

Die Schadstoffbelastung der Luft ist weiterhin hoch und erreicht teilweise gesundheitsschädigende Werte. Nach den Resultaten des Nationalen Beobachtungsnetzes für Luftfremdstoffe (NABEL), das vor allem der Erfolgskontrolle der Massnahmen gegen die Luftverschmutzung dient und durchschnittliche, nicht extrem belastete Situationen misst, bewirkte der zunehmende Anteil von Katalysatorfahrzeugen bisher noch keinen spürbaren Rückgang der hauptsächlich durch den motorisierten Strassenverkehr verursachten Stickoxidemissionen. Auch beim Schwefeldioxid wurden die Immissionsgrenzwerte in den Städten teilweise erheblich überschritten, während schädliche Umweltbelastungen durch Ozon erneut vor allem in ländlichen Gebieten auftraten. Um künftig eine erhöhte Datensicherheit zu gewährleisten, wird die bisher weitgehend manuell erfolgte Datenerhebung des NABEL automatisiert. Bis 1990 soll das 1978 in Betrieb genommene Messnetz zudem von 8 auf 16 Stationen ausgebaut werden, damit neu auch Standorte in mittleren Höhenlagen erfasst werden können. Da bisher eine zentrale Stelle für Forschung, Lehre, Auswertung und Beratung fehlt, beauftragte ein vom Nationalrat überwiesenes Postulat Steinegger (fdp, UR) die Regierung, die Schaffung einer eidgenössischen Anstalt für Lufthygiene zu prüfen.

Le rapport de l’OFEFP présentant les résultats enregistrés en 1988 par le réseau national de mesure des polluants atmosphériques (NABEL) relatif à la qualité de l'air en Suisse montre une légère amélioration par rapport aux années précédentes mais constate tout de même un taux de pollution trop élevé, justifiant par là la poursuite de la stratégie d'assainissement de l'air qui reste un des points forts de la politique de protection de l'environnement de la Confédération. Les valeurs limites d'émission de dioxydes d'azote (NO2) furent souvent très fortement dépassées en moyenne annuelle ou à court terme dans certaines villes ou agglomérations, même s'il apparaît malgré tout que les mesures d'assainissement commencent à faire effet. En ce qui concerne l'ozone de basse altitude (formé par l'action du soleil à partir des oxydes d'azote (NOx) et des hydrocarbures (HC)), les valeurs de concentration les plus élevées ont été observées à la campagne. L'importance de cette pollution est restée constante par rapport aux observations antérieures.

Le rapport annuel de I'OFEFP sur les résultats enregistrés par le réseau national de mesure des polluants atmosphériques (NABEL) a révélé une situation plutôt stationnaire de la qualité de l'air en Suisse en 1989. Du côté des améliorations se trouvent les immissions de dioxide de soufre dont la diminution est permanente, ainsi que la concentration de métaux lourds dans l'air (plomb, zinc, cadmium) qui est demeurée en-deça des limites fixées. Par contre, la valeur moyenne de la teneur de l'air en dioxyde d'azote (NO2) a dépassé les normes admises dans les agglomérations et est en augmentation par rapport à 1988. Cela provoqua d'ailleurs une longue période de smog au début de l'année. Au sujet de l'ozone de basse altitude – ou smog estival – (formé à partir des NO et des hydrocarbures (HC) sous l'effet du soleil), la situation est restée identique à celle de 1988, les limites ayant été dépassées à de nombreuses reprises.

La qualité de l'air, selon les résultats enregistrés en Suisse par le réseau national de mesure des polluants atmosphériques (NABEL), s'est légèrement améliorée en 1990. Cela est dû principalement à la baisse continue des immissions de métaux lourds, de dioxyde de soufre, de monoxyde de carbone et de poussières en suspension. Dans tous ces cas, les valeurs limites furent respectées. Si les immissions de dioxide d'azote sont également en diminution par rapport à 1989, les concentrations enregistrées ont néanmoins souvent dépassé les valeurs prescrites, notamment dans les agglomérations. Ces résultats s'expliquent probablement par les conditions météorologiques favorables ainsi que par une légère baisse des émissions. En ce qui concerne l'ozone de basse altitude, ou smog estival (formé à partir des oxydes d'azote et des hydrocarbures sous l'effet du soleil), les dépassements des valeurs prescrites ont été fort nombreux et la moyenne horaire à ne dépasser qu'une fois par année l'a été entre 200 et 750 heures. En 1990, il fut encore observé que les concentrations d'ozone étaient plus importantes à la campagne qu'en ville.

Les observations du réseau national de mesure des polluants atmosphériques (NABEL) pour 1991 ont produit des résultats identiques à ceux de 1990; globalement, une légère amélioration fut décelable. Cependant, les valeurs limites d'immissions pour les oxydes d'azote et l'ozone de basse altitude furent souvent et significativement dépassées. En revanche, celles concernant les dioxydes de soufre, le monoxyde de carbone ou les métaux lourds furent respectées.