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Der Konflikt in der Ukraine beschäftigte die offizielle Schweiz im Jahr 2025 auch ausserhalb der Debatten im Parlament. Die Schweiz schloss sich 2025 insbesondere mehrmals den Sanktionen der EU gegenüber russischen und belarussischen Personen, Unternehmen und Organisationen an. Diese betrafen beispielsweise die Verstärkung von Exportbeschränkungen für Güter mit doppeltem Verwendungszweck (sog. Dual-use-Güter) und Güter zur militärischen, technologischen oder industriellen Stärkung. Auch wurden zahlreiche Schiffe, welche Erdöl transportieren, umfassenden Kauf-, Verkaufs- und Dienstleistungsverboten unterstellt. In Rahmen des Nachvollzugs der Sanktionen beschloss der Bundesrat ebenfalls, die Massnahmen der EU bezüglich einiger Gerichtsentscheide Russlands zu übernehmen. Demnach ist es in der Schweiz neu verboten, Gerichtsentscheide Russlands anzuerkennen und zu vollstrecken, bei denen Russland die «ausschliessliche Zuständigkeit für Streitigkeiten zwischen russischen und Schweizer Unternehmen» beansprucht. Schliesslich wurden auch Massnahmen im Finanzbereich übernommen. Im November eröffnete der Bundesrat zudem eine Vernehmlassung, um die Sanktionen zukünftig auf der Basis einer ordentlichen Gesetzesgrundlage zu erlassen; bislang fussten die Massnahmen auf Notrecht.
Die Schweiz setzte sich trotz der anhaltenden Kampfhandlungen auch für den Wiederaufbau der Ukraine ein. Im Februar wurde das Länderprogramm 2025–2028 für die Ukraine verabschiedet. Mit diesem Länderprogramm lancierte der Bundesrat den auf zwölf Jahre angelegten Unterstützungsprozess des Bundes für Wiederaufbau, Reformen und nachhaltige Entwicklung in der Ukraine. Dafür sind bis 2028 CHF 1.5 Mrd. aus dem IZA-Budget vorgesehen. Der Bundesrat hiess sodann im Juni 2025 den Staatsvertrag zwischen der Schweiz und der Ukraine betreffend die Zusammenarbeit beim Wiederaufbau der Ukraine gut. Dieses Abkommen soll die rechtliche Grundlage für eine verstärkte Integration des Schweizer Privatsektors bilden. Der Staatsvertrag ging im September in die Vernehmlassung; das Parlament wird sich voraussichtlich 2026 damit befassen, wobei der Ständerat aber bereits einer Motion zugestimmt hat, welche sich für ein Spezialgesetz anstelle eines Staatsvertrags ausspricht.
Im Oktober 2025 wurde bekannt, dass die Schweiz gegen den Entscheid der Ukraine, das Ottawa-Abkommen zu suspendieren, offiziell Einspruch erheben werde. Dieses Abkommen verbietet den Einsatz, die Herstellung, die Lagerung und die Weitergabe von Personenminen; dessen Suspendierung erachtete der Bundesrat als völkerrechtswidrig.

Reaktionen der Schweiz auf den Konflikt in der Ukraine
Dossier: Von der Schweiz ergriffene Sanktionen gegen andere Staaten
Dossier: Definition der Schweizer Neutralität
Dossier: Schweizer Reaktion auf die russischen Aggressionen in der Ukraine (ab 2014)

Le 15 janvier 2025 marquait les dix ans de l'abandon du fameux taux plancher de la BNS, dont le but était de maintenir la valeur du franc suisse à CHF 1.20 pour un euro. Depuis lors, le franc a vécu une appréciation constante; entre 2019 et 2025, l'euro et le dollar se sont dépréciés de 18 pour cent face au franc suisse. Cela s'explique notamment par l'inflation plus élevée dans les pays qui utilisent ces monnaies qu'en Suisse. Afin de maintenir la parité du pouvoir d'achat entre les monnaies, une appréciation du franc est donc inévitable. De manière générale, les meilleurs fondamentaux de la Suisse en termes d'inflation, de productivité et de position extérieure nette provoquent une appréciation naturelle du franc.
En 2025, le taux de change EUR/CHF s'est établi autour de 0.93, alors que le taux de change USD/CHF a tourné autour de 0.8 depuis avril. Durant l'année, la presse a suivi d'un œil inquiet cette évolution, dans un contexte tendu pour l'industrie exportatrice en raison de la menace des droits de douane américains (voir le dossier à ce sujet). Si la situation n'est donc pas rose pour l'industrie d'exportation, le tourisme – autre secteur pour lequel le franc fort peut avoir des conséquences négatives – semble bien résister: en effet, 2024 a été une année record pour l'hôtellerie.
Différents analystes ont souligné la marge de manœuvre réduite de la BNS pour atténuer les effets du franc fort. La banque nationale serait dans le viseur des Américains, qui l'accusent de manipuler sa monnaie. Ainsi, l'économiste Reiner Eichenberger lui a recommandé de laisser le franc s'apprécier, afin de permettre les changements structurels et de laisser l'économie «se redresser» (Tages Anzeiger, 7.8). Dans Le Temps (11.11), l'économiste Bruno Jacquier a précisé que le but de la BNS n'était pas de faire baisser la valeur de la monnaie helvétique, mais bien de «ralentir son appréciation naturelle de manière à permettre aux entreprises exportatrices de s'adapter». D'après les estimations, le taux de change pourrait ainsi s'établir à 86 centimes de franc pour un euro d'ici 2030.

Wert des Schweizer Franken im Vergleich zu anderen Währungen 2020-2025
Dossier: Covid-19 – Wirtschaftliche und finanzielle Folgen

Die Schweiz und die Kommission der EU unterzeichneten im November 2025 das Programmabkommen Schweiz-EU, welches als vorgezogener Teil des Vertragspaketes zwischen der Schweiz und der EU die Assoziierung an Horizon Europe, am Euratom-Programm und am Programm «Digital Europe» beinhaltete und rückwirkend auf Anfang 2025 vorläufig angewendet wurde. Diese Unterzeichnung bedeutete, dass Forschende in der Schweiz vollumfänglich an den Ausschreibungen dieser drei Programme teilnehmen und auch entsprechende Projekte leiten und koordinieren können. Das Programmabkommen ebnete gemäss Medienmitteilung auch den Weg für eine baldige Anbindung für drei weitere Abkommen: Die Assoziierung an ITER sei ab 2026 vorgesehen, diejenige an Erasmus+ ab 2027, wobei der Bundesrat die diesbezügliche Finanzierungsbotschaft im Rahmen des Pakets Schweiz-EU vorlegen werde. Die Teilnahme am Gesundheitsförderprogramm EU4Health sei schliesslich mit dem Inkrafttreten des Gesundheitsabkommens als Teil des Pakets Schweiz-EU verbunden.

Wiederassoziierung an «Horizon Europe»
Dossier: Horizon

La commission de l'économie et des redevances du Conseil des Etats (CER-CE) s'est prononcée à l'unanimité contre l'initiative parlementaire de Raphaël Mahaim (vert-e-s, VD) qui propose de rendre les prix de référence dans le secteur agricole plus contraignants. Elle estime, en effet, que l'objet va trop loin et que sa mise en œuvre serait trop complexe.

A la suite de la décision de la CER-CE, sa commission sœur, la CER-CN s'est à nouveau penchée sur ce texte qu'elle avait soutenu une première fois. Après une nouvelle analyse, et considérant l'acceptation par le Parlement de l'initiative parlementaire 22.477 sur la transparence des prix, elle propose finalement à sa chambre de ne pas donner suite au texte de Raphaël Mahaim.

Referenzpreise zum Schutz der landwirtschaftlichen Produktion (Pa. iv. 24.414)

La CER-CN a décidé à l'unanimité moins deux abstentions de ne pas donner suite à l'initiative du canton de Genève en raison des travaux sur la PA30+.

Die Anliegen der Schweizer Landwirtinnen und Landwirte ernst nehmen (Kt. iv. 24.303)
Dossier: Die Bauernaufstände von 2024, in den Feldern und im Parlament

La Commission de l'économie et des redevances du Conseil national (CER-CN) a décidé de suspendre l'examen de l'objet jusqu'en 2026. En effet, depuis que les chambres ont adopté l'accord multilatéral pour étendre l'échange automatique de renseignements (EAR) aux crypto-actifs, et les mesures correspondantes au niveau national, lors de la session d'automne, plusieurs Etats partenaires constituant des marchés clés ont annoncé qu'ils ne mettraient pas l'EAR en œuvre au 1er janvier 2026, comme le prévoyait initialement le calendrier. En outre, la commission souligne que des questions sur l'application de l'accord ont été soulevées au sein de l'OCDE. En conséquence, la norme EAR crypto-actifs pourrait être réinterprétée. En attendant les clarifications nécessaires, 18 membres de la commission ont approuvé la suspension de l'objet, alors que quatre se sont abstenus.

Einführung des automatischen Informationsaustauschs über Kryptowerte mit den relevanten Partnerstaaten ab 2026. Genehmigung der Bundesbeschlüsse (BRG 25.052)
Dossier: Informationsaustausch - Steueramtshilfeverordnung (AIA)

A la suite d'une procédure de consultation, la Commission de la politique de sécurité du Conseil des Etats (CPS-CE) a proposé à son conseil d'approuver la motion de la Commission de la politique de sécurité du Conseil national (CPS-CN) demandant d'encadrer légalement l'action des fournisseurs d'hébergement et d'informatique en nuage. Pour justifier cette décision, la commission a estimé que les fournisseurs de cloud sont utilisés pour orchestrer des cyberattaques. La commission propose que cette mesure soit prise dans le cadre de la Loi sur la sécurité de l'information (LSI). La minorité de la commission a souhaité qu'une étude soit réalisée pour déterminer s'il était nécessaire de procéder à l'encadrement des fournisseurs de cloud en nuage législativement, avant de déterminer quel cadre légal serait concerné par ces changements.

Die Rolle von Hosting- und Cloud-Anbietern bei der Bewältigung von Cyberbedrohungen stärken (Mo. 25.3011)

La Commission des transports et des télécommunications du Conseil national (CTT-CN) a discuté de la proposition du Conseil fédéral qui prévoit une modification de la régulation des contenus journalistique sur le web. Les sept sages souhaitent que les prestataires de services en ligne versent une indemnisation aux médias suisses, lorsqu'ils utilisent des aperçus de textes et d'images journalistiques («snippets»). Après avoir auditionné plusieurs acteurs de ce milieu, la commission a proposé à son conseil de renvoyer l'objet au Conseil fédéral par 18 voix contre 3 et 2 abstentions. Elle a argumenté que des précisions devaient être ajoutées au texte, afin d'englober aussi les fournisseurs d'IA.
Deux minorités se sont dessinées dans la commission. La première souhaite que le Conseil fédéral examine également d'autres approches sur la promotion de la qualité et de la diversité des médias ainsi que sur la rémunération des plateformes numériques. La deuxième, elle, estime que le renvoi au Conseil fédéral ralentirait le processus, faisant perdurer le statu quo et donc l'utilisation gratuite de snippets.
La CTT-CN a finalement ajouté que l'Administration fédérale devra examiner de manière approfondie l'impact de l'IA sur les plateformes et les moteurs de recherche pour définir un cadre légal. Il sera également judicieux de prendre en compte le traitement de la question par les pays voisins à la Suisse.

Bundesgesetzes über das Urheberrecht und verwandte Schutzrechte (URG). Änderung (Leistungsschutzrecht für Medienunternehmen) (BRG 25.064)
Dossier: Regulierung von sozialen Netzwerken und Kommunikationsplattformen

Le Parlement du canton de Saint-Gall a transmis une initiative cantonale au Parlement fédéral sur la question des données récoltées par Digiflux, le nouveau système de la Confédération pour le monitoring des flux d'intrants fertilisants et des produits phytosanitaires. Le canton de Suisse orientale souhaite une simplification du système prévu par la Confédération, de telle sorte que seul le commerce des engrais de ferme et de recyclage ainsi que des produits phytosanitaires soit concerné. La déclaration obligatoire de l'utilisation de ces substances serait complètement abrogée. La Commission de l'économie et des redevances du Conseil des Etats (CER-CE) s'est prononcée par 6 voix contre 2 et une abstention contre cette proposition. En effet, d'autres textes sont dans le pipeline, notamment la motion Kolly d'ores et déjà acceptée par le Parlement et qui va dans la même direction que la présente initiative.

Neue Bürokratie in der Landwirtschaft und im Gartenbau stoppen. Die Einführung von Digiflux muss vereinfacht werden (kt.Iv. 24.323)
Dossier: Verringerung des administrativen Aufwands für Bäuerinnen und Bauern

Ende Oktober 2025 verkündete die Bundeskanzlei, dass sowohl das Volks- als auch das Kantonsreferendum gegen das Bundesgesetz über die Individualbesteuerung zustande gekommen seien. Das Volksreferendum war von einer überparteilichen Allianz unter Beteiligung von Mitte, SVP, EVP und EDU lanciert worden, welche innerhalb der Referendumsfrist 65'377 gültige Unterschriften bei der BK eingereicht hatte. Weiter hatten zehn Kantone – AG, AI, AR, NW, OW, SG, SZ, TG UR und VS – das Kantonsreferendum gegen das Bundesgesetz ergriffen. Ein historischer Moment; war es doch erst das zweite Zustandekommen des Kantonsreferendums in seiner über 150-jährigen Geschichte. Das letzte Mal war 2003 im Zuge des Steuerpakets des Bundes ein Kantonsreferendum zustande gekommen. Die darauffolgende Abstimmung hatten die Kantone deutlich für sich entschieden.

Für eine zivilstandsunabhängige Individualbesteuerung (Steuergerechtigkeits-Initiative) und indirekter Gegenvorschlag (BRG 24.026)
Dossier: Abschaffung der Heiratsstrafe
Dossier: Reform der Ehe- und Familienbesteuerung seit 2000 – Gemeinschaftsbesteuerung oder Individualbesteuerung?

Le Conseil fédéral a ouvert la consultation sur le projet de modification de la Loi fédérale sur les établissements financiers (LEFin), élaboré par le Secrétariat d'Etat aux questions financières internationales (SFI), qui souhaite adapter les autorisations existantes (dont l'autorisation FinTech) aux nouvelles pratiques concernant l'émission de cryptomonnaies stables (stablecoins) et les services avec d'autres cryptomonnaies. Selon le gouvernement, la place économique et financière suisse se doit d'être attractive pour «les modèles d'affaires innovants et axés sur la technologie». Avec la modification proposée, il s'agit donc d'améliorer le cadre réglementaire pour permettre les développements tout en atténuant les risques associés.
D'après le communiqué de presse, la Suisse est un pays précurseur dans le domaine des fintechs et de la blockchain, technologie à la base des stablecoins et des autres cryptomonnaies. L'autorisation FinTech a été introduite en 2018 afin d'encadrer les entreprises offrant ces services qui n'entrent plus dans le champ des activités bancaires traditionnelles. En 2021 est entrée en vigueur la législation en matière de technologie des registres électroniques distribués (Distributed Ledger Technology, DLT), faisant de la Suisse l'un des premiers pays au monde à disposer de réglementations relatives à la blockchain. Enfin, dans un rapport d'évaluation sur l'autorisation FinTech publié en 2022, le Conseil fédéral a identifié des améliorations possibles afin de renforcer l'attrait du cadre réglementaire suisse et améliorer la protection des clients. En parallèle, de nouveaux standards internationaux ont été développés ces dernières années pour la surveillance des stablecoins et des services avec des cryptomonnaies.
La thématique a par ailleurs figuré à l'agenda du Conseil national lors de la session d'été 2025, lorsque les parlementaires ont adopté une motion de Benjamin Fischer (udc, ZH) demandant l'élaboration de bases légales faisant de la Suisse une place forte pour l'émission de stablecoins. Bien que cette motion n'ait pas encore reçu l'aval du Conseil des Etats, le rapport explicatif précise que ses exigences sont intégrées à la révision.
S'appuyant sur cette large base, le SFI propose donc d'introduire deux nouvelles autorisations. D'une part, une «autorisation en tant qu'établissement de moyens de paiement» remplacerait l'actuelle autorisation FinTech, en permettant l'émission de certains stablecoins. Les établissements seraient pour ce faire soumis à des obligations particulières, comprenant des dispositions relatives à la lutte contre le blanchiment d'argent. En outre, la disposition figurant dans l'autorisation FinTech selon laquelle «il n’est permis d’accepter des avoirs de clients que jusqu’à concurrence de CHF 100 millions» serait abrogée, donnant l'opportunité aux établissements de s'agrandir et de profiter d’économies d’échelle.
D'autre part, une «autorisation en tant qu’établissement pour services avec des cryptoactifs» permettrait de fournir des prestations en lien avec d'autres cryptomonnaies que les stablecoins. Le communiqué précise que «les conditions d’autorisation et d’exercice qui leur seront applicables s’inspirent matériellement de celles prévues pour les maisons de titres, mais sont toutefois moins étendues, car ces établissements ne fournissent pas de services avec des instruments financiers».
La consultation est ouverte jusqu'au 6 février 2026.

Änderung des Finanzinstitutsgesetzes (Zahlungsmittelinstitute und KryptoInstitute)
Dossier: FinTech
Dossier: Kryptowährungen und Blockchain

La Confédération souhaite profiter des Jeux olympiques et paralympiques de Los Angeles 2028 afin de promouvoir l'image de la Suisse et mettre en avant ses intérêts. Pour ce faire, le Conseil fédéral a annoncé au mois d'octobre 2025 sa volonté d'y présenter une Suisse créative et innovante dans la House of Switzerland, une plateforme de communication et de réseautage qui s'installera à «un emplacement stratégique dans le centre de Los Angeles». Concrètement, le gouvernement charge Présence Suisse, en collaboration avec des partenaires des secteurs privés et publics, de mettre en lumière «le secteur de la création (p. ex. jeux vidéo, design), celui des technologies (p. ex. robotique, intelligence artificielle, innovation de rupture), ainsi que la thématique du sport et de la santé (p. ex. alimentation)», dans lesquels le pays dispose d'une expertise spécifique et qui correspondent au mode de vie californien. Ouverte à tout un chacun, la maison suisse proposera un programme d'événements attractifs, et sera également un point de rencontre pour célébrer les succès des athlètes suisses dans leurs joutes sportives respectives. Le Conseil fédéral annonce un budget de CHF 5.5 millions, dont CHF 1.5 millions devraient provenir du sponsoring privé.

House of Switzerland an den OS 2028 in Los Angeles

La CTT-CE s'est alignée sur les propositions du Conseil national. Premièrement, elle a accepté la séparation en deux projets distincts des deux initiatives parlementaires. Deuxièmement, elle s'est prononcée contre la mention explicite qui dit que «la SSR peut collaborer avec des agences de presse ou détenir une participation dans celles-ci» dans le projet 1. Troisièmement, la majorité de la commission a finalement rejoint le Conseil fédéral et la chambre basse sur la variante à 50 pour cent s'agissant de la part des coûts imputables pour les mesures d'aide.

Fördermassnahmen zugunsten der elektronischen Medien (Pa.Iv. 22.417)
Dossier: Medienförderungspolitik nach dem Scheitern des Medienpakets

La CTT-CE s'est alignée sur les propositions du Conseil national. Premièrement, elle a accepté la séparation en deux projets distincts des deux initiatives parlementaires. Deuxièmement, sur le projet 2, elle s'est prononcée contre l'augmentation supplémentaire des quotes-parts en fonction du renchérissement, par 7 voix contre 4 et une abstention. Troisièmement, elle a approuvé l'abrogation de la règle «deux plus deux» concernant le nombre maximum de concessions par entreprise par 11 voix contre 1. A l'unanimité, elle a finalement recommandé à son conseil d'accepter le projet.

Verteilung der Radio- und Fernsehabgabe (Pa.Iv. 22.407)
Dossier: Medienförderungspolitik nach dem Scheitern des Medienpakets

Mit einer parlamentarischen Initiative forderte Thomas Burgherr (svp, AG), dass die Schweizer Industriepolitik in der Verfassung verankert wird. Konkret sollen der Industriepolitik dabei sehr enge Grenzen gesetzt werden oder gänzlich verboten werden. Burgherr begründete seine Initiative damit, dass eine staatliche Industriepolitik im Widerspruch zu einer liberalen Wirtschaftsordnung stehe. Die Förderung einer spezifischen Branche sei teuer, löse schlussendlich keine strukturellen Probleme und diskriminiere andere Wirtschaftszweige und Unternehmen. Auch würden wirtschaftspolitische Massnahmen oftmals zu langsam greifen, um in Krisensituationen zeitnah Lösungen zu bieten. Die Schweiz verfüge bereits über ausreichend wirksame Instrumente wie die Kurzarbeit, welche in akut bedrohten Branchen eingesetzt werden könnten.
Die WAK-NR beriet die parlamentarische Initiative im Oktober 2025 und beschloss mit 15 zu 8 Stimmen (2 Enthaltungen), ihr keine Folge zu geben. Die Industriepolitik der Schweiz sei in der Verfassung bereits ausreichend klar definiert, wobei die Kommission mit einer weiteren Einschränkung den Erfolg der bestehenden wirtschaftspolitischen Massnahmen gefährdet sah.

Industriepolitik in der Verfassung verankern (Pa.Iv. 24.469)

Le député centriste Andreas Meier (AG) veut diminuer les obstacles auxquels sont confrontées les banques pour obtenir des liquidités auprès de la BNS lors de situations de crise. Il juge en effet qu'actuellement, les travaux préliminaires que les banques doivent effectuer – insérer des clauses de transferts dans tous leurs contrats de crédit par exemple – prennent trop de temps et engendrent des coûts considérables. La BNS souhaite que le plus grand nombre de banques possible participent à son dispositif d'aide en liquidités au secteur bancaire («Emergency Liquidity Assistance», ELA) afin de renforcer la stabilité de la place financière helvétique. C'est donc dans son intérêt de réduire l'obstacle des travaux préliminaires et de permettre aux banques de se préparer plus rapidement au processus d'échange de liquidités contre des garanties, assure l'Argovien, qui propose de s'inspirer de la Loi sur l'émission de lettres de gage (LLG) pour élaborer de nouvelles dispositions légales.
S'appuyant sur la volonté du Conseil fédéral d'améliorer l'approvisionnement en liquidités des banques par l'intermédiaire de la BNS – annoncée dans le rapport sur la stabilité des banques et les lignes directrices de la révision du dispositif «too-big-to-fail» –, la Commission de l'économie et des redevances du Conseil national (CER-CN) a donné suite à l'initiative par 16 voix contre 5 (2 abstentions). La commission souhaite soutenir les efforts déployés par l'initiative, en attendant le message de l'exécutif présentant des dispositions précises.

Verbesserung der Finanzmarktstabilität durch klare Regeln bei der Übertragung von Sicherheiten an die SNB (Pa. Iv. 25.411)

Les répliques du séisme de la reprise de Credit Suisse par UBS n'ont pas fini d'ébranler les sphères économique et politique suisses: c'est ce qu'a rappelé le Tribunal administratif fédéral (TAF) en considérant que la décision des autorités d'annuler les obligations AT1 de la banque au moment de son sauvetage le 19 mars 2023 était illégale.
Pour rappel, les obligations AT1 – aussi appelées «contingent convertible bonds» ou coco bonds – sont des titres qui peuvent être dépréciés sous certaines conditions définies par la législation «too-big-to-fail» ayant fait suite au sauvetage d'UBS en 2008. Introduites dans le cadre de la révision partielle de la Loi sur les banques de 2011, ces obligations sont comptabilisées dans les fonds propres de base de la banque. Le risque de dépréciation encouru par les investisseurs en cas de crise est compensé par des rendements attrayants (pouvant aller jusqu'à 9% par an).

Pour tenter de sauver la deuxième banque helvétique de la faillite en mars 2023, le Conseil fédéral a donc donné l'autorisation à la FINMA d'amortir complètement les AT1 de Credit Suisse, dont la valeur était chiffrée à CHF 16.5 milliards. Pour les détentrices et détenteurs des obligations, cela signifiait une perte sèche. Près de 3'000 d'entre eux ont donc réagi en déposant dans la foulée des plaintes auprès du TAF, occasionnant 360 procédures. Parmi ces recourants se trouvaient des investisseurs suisses et étrangers ainsi que des acteurs institutionnels tels que des caisses de pension, selon l'Aargauer Zeitung. Deux ans et demi plus tard, les juges de Saint-Gall ont donné raison aux plaignants. Selon leur jugement, la banque remplissait les exigences réglementaires en matière de fonds propres au moment de la décision, faisant face à un problème de liquidité, et non de solvabilité. Les conditions pour déclarer la situation d'urgence n'étaient ainsi pas réunies. Il aurait, de plus, fallu que Credit Suisse ait fait l'objet d'une procédure d'assainissement pour que la FINMA ait le droit de déclencher l'amortissement des AT1. Enfin, il manquait une base légale claire pour la décision, ont souligné les juges, l'ordonnance de nécessité du 16 mars 2023 n'étant pas suffisante.
Dans Le Temps, le professeur Yvan Lengwiler, spécialiste en réglementation bancaire à l'université de Bâle, a livré un éclairage permettant de mieux comprendre les raisons sous-jacentes à la décision du TAF. D'après lui, le TAF a considéré que le point de non-viabilité à partir duquel le régulateur peut exiger l'amortissement des AT1 n'est atteint qu'au moment où la banque est en situation d'insolvabilité. Dans le cas de Credit Suisse, la situation réelle des fonds propres était masquée par un filtre réglementaire lié à un allègement accordé par la FINMA, raison pour laquelle la banque, sur le papier, remplissait encore les exigences. Le rapport de la Commission d'enquête parlementaire (CEP) a cependant révélé que, dans les faits, la banque avait un problème de capitaux. D'ailleurs, la décision du TAF a de quoi «susciter quelques ricanements dans les milieux bancaires, bien conscients à l'époque que la survie du zombie qu'était devenu Credit Suisse n'était qu'une question d'heures», a précisé Le Temps. Pour le professeur Lengwiler, le jugement du TAF a ainsi démontré une «faille énorme» dans le dispositif «too-big-to-fail».

Deux questions cruciales ont donc émergé de ce jugement. D'une part, les observateurs et observatrices se sont accordés sur le fait que la réglementation devait être plus précise afin que les instruments TBTF tels que les AT1 puissent jouer leur rôle en cas de nouvelle crise.
D'autre part, si le jugement du TAF venait à être confirmé par le Tribunal fédéral (TF) – la FINMA a annoncé un recours contre la décision –, à qui la facture colossale serait-elle adressée ? Selon Le Temps, différents juristes ont indiqué qu'il était trop tôt pour répondre à cette question, qui sera étudiée après le recours au TF. Dans un contexte déjà tendu entre la Confédération et UBS autour de la question des fonds propres, cette inconnue supplémentaire a fait couler beaucoup d'encre. La crainte évoquée: qu'UBS, contrainte de rembourser les détenteurs des obligations AT1 en fonction de la décision du TF, se retourne ensuite contre la Confédération, s'estimant trompée par les conditions du rachat, et que, in fine, ce soit au contribuable de passer à la caisse.

Quelques semaines plus tôt, la justice américaine s'était elle aussi prononcée sur la question, dans le cadre d'une plainte au civil déposée par un groupe d'investisseurs détenteurs d'AT1 contre la Confédération. La Cour du district sud de New York a jugé l'action civile irrecevable, le for juridique pour les actions intentées contre la Confédération se trouvant en Suisse. C'est donc dans les tribunaux helvétiques que se poursuivra cette saga juridique.

Beschwerden von AT1-Anleihehaltenden gegen deren Abschreibung durch die Bundesbehörden bei der Übernahme der Credit Suisse durch die UBS

Im Oktober 2025 startete die Unterschriftensammlung zur Volksinitiative für die Anerkennung des Staates Palästina durch die Schweiz. Dem Initiativkomitee gehörten unter anderem Vertretende von NGOs sowie Politikerinnen und Politiker der SP und der Grünen an, so etwa Fabian Molina (sp, ZH), Carlo Sommaruga (sp, GE), Lisa Mazzone (gp, GE) und Greta Gysin (gp, TI). Die Sammelfrist für die notwendigen 100'000 gültigen Unterschriften wurde auf den 14. April 2027 festgesetzt.
Das Initiativkomitee erklärte, dass die Anerkennung Palästinas durch die Weltgemeinschaft der einzige Weg sei, um die derzeitige, fragile Waffenruhe zu sichern. Die Anerkennung sei ein starkes Signal für das Recht der Palästinenserinnen und Palästinenser auf Selbstbestimmung mit klar festgelegten Grenzen und einer legitimen Führung. Das Komitee kritisierte auch die Haltung des Bundesrates und des Parlaments, welche eine Anerkennung bislang als nicht sinnvoll erachtet hätten; die Schweiz verhalte sich dadurch weder neutral noch völkerrechtskonform. Laurent Wehrli (fdp, VD), Philippe Nantermod (fdp, VS) sowie Pierre-André Page (svp, FR) argumentierten demgegenüber, dass die Aussenpolitik primär Aufgabe des Bundesrates und nicht der Stimmbevölkerung sei. Zudem sei die Ausübung von Aussenpolitik mittels einer Änderung der Bundesverfassung nicht sinnvoll. Auch wurde das Timing der Initiative bemängelt; der derzeitige Waffenstillstand ermögliche den Austausch von Geiseln und die Durchführung humanitärer Aktionen. Zudem könnten nun Friedensgespräche geführt werden. Daher sei momentan nicht der richtige Zeitpunkt, um Druck auf den Bundesrat auszuüben.

Eidgenössische Volksinitiative: Für die Anerkennung des Staates Palästina
Dossier: Reaktionen der Schweiz auf den Nahost-Konflikt seit 2023

Du 13 avril au 13 octobre 2025 s'est tenue l'Exposition universelle d'Osaka, au Japon. Regroupant plus de 150 pays qui s'y sont présentés sous leur plus beau jour, l'exposition a attiré près de 28 millions de visiteurs et visiteuses, atteignant ainsi l'objectif fixé au préalable. Après un début timide, le site de l'événement n'a plus désempli à partir du début de l'été, à tel point qu'il fallait certains jours attendre près de deux heures pour accéder au site et entrer dans certains pavillons. Cette affluence a provoqué des problèmes de gestion des flux, affectant les entrées dans certains pavillons, dont celui de la Suisse. Alors que Présence Suisse affichait un objectif de 1.5 millions de visiteurs et visiteuses, ce sont finalement environ 1 million de passages qui ont été recensés. Malgré cela, le pavillon suisse, qui était celui dont l'empreinte carbone était la plus faible, a figuré parmi les plus populaires, a assuré une porte-parole de Présence Suisse. Pour gérer les files d'attente, les responsables du pavillon ont en outre mis en place une solution qualifiée de coup de génie par Le Temps (4.10), en distribuant de petits drapeaux suisses qui faisaient office de ticket d'entrée. Une foule arborant le drapeau suisse se retrouvait donc constamment devant le pavillon, «un magnifique outil de branding national». Le pavillon avait pour mascotte Heidi, dans sa version japonaise du dessin animé des années 70. Selon l'ambassadeur Alexandre Edelmann, chef de Présence Suisse, la mascotte incarnait à merveille des valeurs «positives et suisses» comme «la liberté, la volonté et la nature». Avec le slogan «From Heidi to high-tech», l'idée était également de dépasser l'image folklorique afin de dépeindre une Suisse innovante.
L'exposition universelle a également été un outil de diplomatie. Neuf conseillers nationaux, dont la présidente Maja Riniker (plr, AG), se sont rendus sur place pour des rencontres de haut niveau, notamment avec le président et le vice-président du Parlement japonais. Ils ont également assisté à la cérémonie d'ouverture de l'événement.

Weltausstellung 2025 in Osaka (Japan) (BRG 22.027)
Dossier: Weltausstellungen

Le géant bancaire UBS peut-il vraiment quitter la Suisse ? Cette question a agité la sphère médiatique à l'automne 2025. Alors que le Conseil fédéral a ouvert la consultation relative à la Loi sur les banques (LB) et à l'Ordonnance sur les fonds propres (OFR), la banque aux trois clés a été très active dans les médias pour dénoncer la proposition de couverture totale des filiales étrangères par des fonds propres. Pour mettre la pression sur les autorités, elle a un temps laissé planer la menace d'un départ aux Etats-Unis.

La procédure de consultation durera jusqu'en janvier 2026. Le Conseil fédéral prévoit ensuite de publier son message au cours du premier trimestre. Le projet soumis à consultation comprend donc, comme prévu, l'obligation de couvrir 100 pour cent de la valeur comptable des filiales à l'étranger par des fonds propres durs (CET1), contre 45 pour cent jusqu'alors. Dans son communiqué de presse, le Conseil fédéral a exposé que la logique derrière ce changement consiste à pouvoir se séparer, ou encaisser la dépréciation en cas de crise, de filiales à l'étranger sans engendrer de conséquences négatives sur les fonds propres de la maison mère en Suisse. Il s'agit donc d'une protection pour les clients et les créanciers suisses contre les pertes subies à l'étranger. Le projet prévoit une phase de transition de sept ans. Au début de celle-ci, la couverture en fonds propres devra atteindre 65 pour cent de l'objectif, puis augmenter de 5 points de pourcentage par année jusqu'à atteindre 100 pour cent.
Affichant son soutien «à la plupart» des propositions, avec une mise en œuvre «ciblée» et alignée sur les normes internationales, UBS s'est en revanche montrée véhémente à l'encontre du renforcement des fonds propres, une mesure qualifiée d'«excessive et non conforme aux pratiques internationales», «complètement à côté de la plaque». Les médias ont rapportés qu'UBS se sentirait mal comprise avec cette volonté de la Confédération de lui serrer la ceinture. Aux yeux des dirigeants, le directeur général Sergio Ermotti en tête, les autorités devraient au contraire se sentir redevables du grand service rendu par UBS en sauvant Credit Suisse de la faillite et en évitant ainsi une crise financière.

C'est dans ce contexte que se sont répandues les rumeurs d'une rencontre, mi-septembre (avant l'ouverture de la consultation), entre le président d'UBS Colm Kelleher, Sergio Ermotti et les autorités américaines autour des possibilités d'UBS de racheter un concurrent américain et échapper aux réglementations suisses. Une phrase d'Ermotti lâchée dans une interview avec le média Bloomberg a attisé les bruits de couloir: «nous devons réfléchir à la manière de protéger les intérêts de nos actionnaires».
Des spécialistes interrogés par Le Temps (23.9) ont fait part de leurs doutes sur la faisabilité d'un tel déménagement. Au risque de perdre une partie de la clientèle asiatique et européenne dans un contexte géopolitique tendu, s'ajoutait le fait de renoncer à la stabilité politique de la Suisse, et à l'accès à une main-d'œuvre qualifiée locale et internationale. En outre, les charges sont plus élevées aux Etats-Unis dans le domaine de la gestion de fortune, division phare d'UBS. Enfin, il faudrait encore avoir les moyens de racheter les banques ciblées, à savoir la banque de New York (76.6 milliards de dollars de capitalisation) ou PNC Financial Services (81 milliards de dollars). La capitalisation d'UBS se monte à 135 milliards de dollars. Selon les personnes interrogées, d'autres options sont à disposition d'UBS pour augmenter ses fonds propres: la diminution progressive des activités risquées de Credit Suisse, le rapatriement de capitaux de filiales étrangères vers la holding suisse, la diminution des dividendes distribués aux actionnaires ou la réduction des programmes de rachat d'actions.

La rumeur a pris du plomb dans l'aile en octobre, lorsque Sergio Ermotti a déclaré qu'UBS n'avait jamais voulu quitter la Suisse. Le journal Le Temps (2.10) s'est néanmoins demandé si «l'attitude assez agressive» d'Ermotti était productive, dans un contexte déjà tendu avec le Conseil fédéral, et peu avant que les parlementaires ne se penchent sur le sujet. Le quotidien lémanique a quand même rappelé qu'Ermotti s'est déclaré en faveur «d'échanges plus constructifs avec la présidente de la Confédération». Toujours dans Le Temps (7.10), le professeur Aymo Brunetti, de l'université de Berne, a rappelé que la proposition du Conseil fédéral en matière de fonds propres n'impliquerait qu'une augmentation d'un point de pourcentage sur le ratio de levier («leverage ration CET1») d'UBS, qui atteindrait environ 6 pour cent, «un compromis très suisse compte tenu de la taille d'UBS, et en aucun cas une mesure extrême en comparaison internationale». L'article a également mentionné que les filiales d'UBS hors de la Suisse sont nettement plus importantes que celles dans le pays; compte tenu de la taille limitée du marché suisse, UBS s'est en effet développée à l'international. Ces filiales constituent donc un risque important en cas de difficulté pour la maison mère.

Massnahmen des Bundesrats zur Stärkung der Stabilität der Banken (2025)

Nach der Annahme im Nationalrat sprach sich Ende August 2025 auch die WAK-SR für die AVEG-Revision aus, welche einem GAV unterstehenden Arbeitnehmenden und Arbeitgebenden ein Einsichtsrecht in die Jahresrechnung der paritätischen Kommissionen gewähren will. In der Herbstsession 2025 tat es der Ständerat seiner Kommission gleich und nahm den Entwurf in der Gesamtabstimmung einstimmig an.
In den Schlussabstimmungen hiessen beide Kammern den Entwurf ebenfalls einstimmig gut.

Bundesgesetz über die Allgemeinverbindlicherklärung von Gesamtarbeitsverträgen. Einsicht in die Jahresrechnung der für die gemeinsame Durchführung verantwortlichen Organe. Änderung (BRG 24.097)
Dossier Mindestlohn: Vorrang Gesamtarbeitsverträge oder kantonale Bestimmungen

Ernst Wandfluh (svp, BE) forderte den Bundesrat mittels Postulat auf, zu untersuchen, anhand welcher Kriterien den Kantonen eine differenzierte Nutzung von Gefahrengebieten ermöglicht werden sollte. Da sich Gefahrengebiete oftmals über mehrere Kantone erstreckten, bedürfe es diesbezüglich raumplanerischer Grundlagen, welche gemeinsam von Bund und Kantonen erarbeitet werden sollten. Konkret sollte im resultierenden Bericht unter anderem näher beleuchtet werden, mithilfe welcher Instrumente und Kriterien eine angemessene Planung für die Kantone ermöglicht werden könnte und ob Anpassungsbedarf bei den rechtlichen Grundlagen auf Bundesebene bestehe. Der Bundesrat beantragte die Annahme des Postulats, das vom Nationalrat in der Herbstsession 2025 denn auch stillschweigend überwiesen wurde.

Naturgefahren. Kriterien für eine differenzierte Nutzung von Gefahrengebieten (Po. 25.3489)

In der Herbstsession 2025 befasste sich der Ständerat als Zweitrat mit dem Entwurf zur Verankerung des Rechts auf gewaltfreie Erziehung im ZGB. Die kleine Kammer hatte dabei über eine Minderheit Schwander (svp, SZ) zu befinden, die neben den Eltern auch weitere sorge- und obhutsberechtigte Personen in die Pflicht nehmen wollte. Die Kommissionsmehrheit empfahl ihrem Rat jedoch, auf die Ausweitung zu verzichten, da die Rolle der Stief- und Pflegeeltern bereits anderswo im ZGB geregelt sei. Der Ständerat folgte in dieser Frage mit 34 zu 9 Stimmen (2 Enthaltungen) der Kommissionsmehrheit. In der darauffolgenden Gesamtabstimmung nahm die kleine Kammer den somit unveränderten Entwurf mit 33 zu 4 Stimmen (7 Enthaltungen) an. Während alle ablehnenden Stimmen von Mitgliedern der SVP stammten, enthielten sich auch einige Mitglieder weiterer bürgerlichen Parteien der Stimme.

In den Schlussabstimmungen passierte der Entwurf den Nationalrat unter Opposition der SVP-Fraktion mit 131 zu 63 Stimmen (2 Enthaltungen) und den Ständerat mit 33 zu 4 Stimmen (8 Enthaltungen). Von Kinderschutz Schweiz und anderen Interessenorganisationen wurde die gesetzliche Verankerung der gewaltfreien Erziehung als Meilenstein gefeiert.

Änderung des Zivilgesetzbuches (Gewaltfreie Erziehung; BRG 24.077)
Dossier: Verankerung des Rechts auf gewaltfreie Erziehung im Zivilgesetzbuch

Lors du vote final sur l'initiative populaire «200 francs ça suffit!», le Conseil national a accepté la proposition du Conseil fédéral, c'est-à-dire de proposer le rejet de l'initiative à la population, par 115 voix contre 76 et 5 abstentions. Outre le camp UDC, duquel provient l'initiative, une petite moitié de la fraction PLR s'est opposée à la proposition de l'exécutif.
Le Conseil des Etats a également accepté la proposition du Conseil fédéral par 37 voix contre 7 et une abstention. Le rejet de l'initiative sera donc recommandé par les institutions fédérales lors du vote populaire.

Eidgenössische Volksinitiative «200 Franken sind genug! (SRG-Initiative)»
Dossier: Die geräteunabhängige Radio- und Fernsehabgabe für Unternehmen in der Kritik

In der darauffolgenden Herbstsession hatte auch der Ständerat zuerst über einen Nichteintretensantrag Germann (svp, SH) zu befinden. Nachdem der Minderheitssprecher ähnliche Argumente vorgebracht hatte, wie sie zuvor im Nationalrat geäussert worden waren, blieb der Antrag auch in der kleinen Kammer erfolglos: Mit 34 zu 9 Stimmen (bei 2 Enthaltungen) sprach sich der Ständerat für Eintreten aus und verabschiedete den Entwurf in der Gesamtabstimmung mit 35 zu 9 Stimmen (bei 1 Enthaltung).

Am Ende der Herbstsession übersprang die Gesetzesänderung auch die Hürde der Schlussabstimmungen: Mit 130 zu 66 Stimmen (Nationalrat) respektive 38 zu 6 Stimmen (Ständerat) hiess das Parlament sie gut.

Änderung des Bundesgesetzes über die Unfallversicherung (BRG 24.056)