Trois interpellations urgentes concernant les conséquences de la crise afghane, à savoir celle de la commission des affaires étrangères du Conseil national (80.301), celle du groupe parlementaire PdT, PSA et POCH du même Conseil (80.309) et celle d'O. Guntern (pdc, VS) au Conseil des Etats (80.315), ont donné lieu à de vifs débats de politique étrangère aux Chambres fédérales. Tous les orateurs ont condamné l'invasion de l'Union soviétique, mais avec des nuances certaines. La gauche a insisté sur la nécessité de ne pas se borner à protester uniquement contre l'occupation de l'Afghanistan, mais encore contre l'exploitation d'autres pays dans le tiers monde notamment. La poursuite du dialogue avec l'URSS, dans le cadre de la Conférence de Madrid sur la sécurité et la coopération en Europe, a été préconisée par la majorité des parlementaires, en particulier par le PRD et le PSS. Le porte-parole du groupe parlementaire indépendant et évangélique a déclaré, en revanche, qu'à ses yeux il était exclu que cette conférence aboutisse à des résultats fructueux.
- Mot-clés
- Date
- 18 mars 1980
- Type
- Interpellation / Question
- n° de l'objet
- 80.301
- Acteurs
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- Afghanistan
- URSS (Union des républiques socialistes soviétiques; Union soviétique)
- Alliance des Indépendents (AdI)
- Organisations progressistes de Suisse (POCH)
- Parti Suisse du Travail (PST)
- Parti radical-démocratique suisse (PRD; -2009)
- Parti socialiste Suisse (PSS)
- Parti socialiste autonome du Sud du Jura (PSA)
- Parti évangélique (PEV)
- Guntern, Odilo (cvp/pdc, VS) SR/CE
- Sources
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- BO CE, 1980, p. 125 ss.
- BO CN, 1980, p. 290 ss.
- Presse du 19.3.80; VO, 12. 21.3.80.
de Regina Escher
Modifié le 19.08.2024
Modifié le 19.08.2024