Pour que la colère des paysannes et des paysans suisses ne reste pas lettre morte (Iv.ct. 24.303)

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Le canton de Genève a déposé une initiative pour que soit mieux prise en compte la colère des paysannes et des paysans exprimée ces derniers temps. Sont ainsi demandés «la reconnaissance du rôle de l’agriculture, une réduction des charges administratives pour les exploitations agricoles, une rémunération équitable des paysannes et des paysans et des moyens suffisants pour l’agriculture». La Commission de l'économie et des redevances du Conseil des Etats (CER-CE) est de l'avis que plusieurs autres interventions. d'ores et déjà adoptées (22.4251, 22.4252, 23.4515, 23.4212), couvrent les doléances du canton de Genève et estime, à l'unanimité, qu'il n'est pas nécessaire d'approuver ce texte.

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Le Conseil des Etats a suivi à l'unanimité l'avis de sa commission s'agissant de l'initiative du parlement genevois sur le futur de la politique agricole. Bien que soutenant les propositions formulées par le législatif du bout du lac Léman, la CER-CE, comme expliqué par Peter Hegglin (centre, ZG), est de l'avis que le Conseil fédéral s'est d'ores et déjà emparé des points abordés dans le texte dans le cadre de la politique agricole 30+ (PA30+). Il serait ainsi contreproductif que le Parlement mène des travaux en parallèle.

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